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Voici un livre qui apporte l'espoir.
Boris Cyrulnik, pédopsychiâtre célèbre, nous démontre avec grande maîtrise que des enfants qui ont été maltraités ou mal aimés peuvent construire une vie heureuse en utilisant leur traumatisme pour en faire un outil qui leur servira à arracher le bonheur.
À l'aide d'exemples précis, nous participons au long cheminement de ces enfants pour arriver la résilience. Hélas, tous ne peuvent pas être sauvés.
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A lire au moins quelques passages, car c'est une belle leçon de vie : un échec ne doit pas rester tel quel, on doit s'interroger sur la source de l'échec, et quelquefois, ils sont dus aux fantômes que l'on trimbale comme des casseroles au cul des voitures des jeunes mariés
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Un recueil tout en finesse et en poésie malgré le sujet abordé: celui de la maltraitance des enfants. Boris Cyrulnik nous montre que l'enfant traumatisé peut se reconstruire en attrapant au fil de son enfance des brides de lumière qui l'aideront à dépasser son existence remplie de drames. Ce livre se pose comme un espoir pour les individus déchirés par la vie.
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On pourrait presque résumer ce livre par cette réflexion de Jorge Semprùn à la sortie de Buchenwald:

Sans doute faut il parler au nom des naufragés.
Parler en leur nom, dans leur silence, pour leur rendre la parole.

Car, il est vrai que bien souvent au sortir de certaines expériences le retour dans "la réalité" est plus dangereuse ou du moins peut le paraître.

A lire en se souvenant bien que:

L'individu transforme et assimile ses souvenirs douloureux, en même temps qu'il se construit sa personnalité.

Parfois revenir dans certaines réalités représente plus d'oubli et de perte de soi même, ce que ce livre essaie de traduire.
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"On ne peut pas dire qu'un trauma provoque un délabrement caractéristique, comme l'inceste qui mènerait à la prostitution ou la maltraitance qui pousserait à l maltraitance. Ces tendances ne se manifestent que lorsqu'on ne fait rien pour aider le blessé."
Et si le tuteur de résilience était plus courant, plus accessible?
Nos sociétés évoluent, libèrent la parole. Et l'écoute?
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Ca y est, je renoue avec le Cyrulnik de la résilience. Et, en fait, ça fait du bien. Même si je trouve le lire répétitif, une centaine de pages m'auraient suffi, pour avoir ma dose d'espoir, de confiance, dans le fait que même les pires situations, sévices, souffrances peuvent trouver à être soutenue, étayée, et toujours par cette merveilleuse culture, qu'on peut fonder ou refonder constructive, valorisante, revalorisante. le récit, l'écriture, l'imaginaire, la mise en forme, la mise en scène, tout cela est prodigieux, outil prodigieux, au-delà du plaisir, une nécessité absolue.
Trouver des étincelles, souffler dessus, remanier les ombres, modeler la boue... 
Allez, merci Boris. Tes livres et tes mots, crois-le fort, auront apporté beaucoup à beaucoup.
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Cet essai a pour thème la résilience, c'est le troisième volet que mène l'auteur sur ce sujet, cette capacité qu'ont les humains à surmonter les pires traumatismes. Thème qui m'intéresse beaucoup mais qui tourne trop, dans ce livre en tout cas, autour de la sexualité, ce qui m'a peu intéressé.
L'essai propose quand même de très nombreux témoignages sur la résilience et offre de nombreuses pistes sur la manière d'y arriver, ce n'est pas un livre de développement personnel mais il a le mérite d'aider à comprendre ce mécanisme complexe avec des mots simples mais efficaces. Il démontre aussi comment les « fantômes » peuvent se reconstruire et c'est la partie qui m'a intéressé le plus. Cette attitude de résilience a, après une lourde souffrance psychique, permis de recréer un lien avec soi-même là où avant il n'y avait que le néant.
En somme, un essai intéressant, bien vulgarisé et qui ne nécessite aucune connaissance en psychologie pour comprendre les concepts évoqués. Ce n'est peut-être pas le meilleur de Boris Cyrulnik mais il m'a au moins permis d'accéder à un nouveau Moi, plus stable et avec moi de non-dit, c'est que je n'ai pas envie d'être un fantôme à mon tour, ça me fait peur !
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Livre très bien écrit. Les mots sont beaux, justes et bien choisis. Les exemples choisis pour expliquer la résilience sont parlants et utiles pour cerner cette aptitude. Pour la beauté littéraire, ce livre est très bien réussi tout autant pour les explications diverses. Ce n'est pas trop lourd et reste compréhensible. Néanmoins ce livre laisse sur la faim celui en quête de solutions. En somme, il faut espérer enfant trouver les bonnes clés pour aller de l'avant et se construire. Si vous n'êtes plus un enfant, vous êtes fichus. C'est un peu sur cette conclusion que je referme cet ouvrage, concentré exclusivement sur l'enfance. Rien n'est non plus expliqué pour les personnes ne parvenant pas à être naïfs ou légers pour se laisser aller aux rêveries d'une vie meilleure après un trauma. Encore faut il en étant adulte et rempli de blessures cerner l'aptitude à rêver et positiver. Pas gagné selon moi. Cet ouvrage n'est pas assez abouti et ne s'intéresse pas aux adultes. Bien dommage.
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Je cherchais à lire un livre qui traite de l'adolescence quand j'ai su que j'allais "travailler" auprès d'eux !! Mon libraire m'a conseillé celui-ci et je n'ai pas été déçue du tout.....un livre qui se lit "sans prise de tête", accessible quoi !! il m'arrive très souvent d'en relire certains passages quand je "blogue" dans une relation avec un jeune....
(note de lecture sur l'Agora en 2006)
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Lire Cyrulnik est un petit plaisir en soi car il aime raconter et le fait bien. J'aime moins qu'il joue beaucoup sur la corde sensible en faisant assez peu cas de notre intelligence , qu'il engrange les exemples en les privilégiant à la théorie. Ça m'a parfois donné l'impression davantage de lire un de ces magazines " people" qu'une vulgarisation sur un concept cher à l'auteur( mais dont il n'est pas le decouvreur):la résilience .
La nécessité de devoir faire,page après page,le tri entre la forme extrêmement volubile et le contenu au final assez peu dév eloppé dans le fond, est assez décevante.
Parfois nous tombons sur une " vérité" tombée d'on ne sait où et un rien sybilline comme celle ci par exemple " les enseignants ont bien plus de pouvoirs que ce qu'ils croient mais ils n'ont pas les pouvoirs qu'ils croient"( p 99_ la deuxième partie de l'assertion développée ou explicitée nulle part).
Parfois encore le style brouillon car trop bouillonnant, trop bavard, trahit la pensée de l'auteur.( cf l'histoire de l'enfant sauvé par les conversations avec un vieux communiste p 92-93).
À ceci près c'est plutôt intéressant.
Nous présentant divers cas d'enfants mal aimes,trop,pas assez,abandonnés,délaissés,battus,orphelins,traumatisés,parents de leurs propres parents déficients,etc ..il nous explique que " ce qui provoque la dégringolade,ce n'est pas le coup mais l'absence d'étayage affectif et social qui empêche de trouver des tuteurs de résilience ". l'enfant a besoin d'" enveloppe affective et de structures rituelles", qu'elles lui viennent de ses parents ou de n'importe quel adulte de son environnement quotidien,autre membre de la famille,voisins, structure sportive ou associative,religieuse,éducative.
Boris Cyrulnik explique en détail la place importante de l'expression, principalement l'écriture,pour poser son histoire et la dépasser,de même la faculté de rêver pour établir les bases d'un autre mode de vie possible.
Il évoque la possibilité d'avoir des souvenirs de sa toute petite enfance, j'ai l'avis contraire d'un psy qui estime que le cerveau d'un enfant de moins de 5-6 ans ne le permet pas,et qu'il s'agit là de faux souvenirs fabriqués à partir par exemple de la parole de l'adulte. je pose ça là comme ça car je ne suis ni psychiatre ni neuropsychologue pour me prononcer.
Bref ,qualités narratives pour ce qui est de savoir raconter mais trop de blabla pour une approche éclairante du concept ,pour le contenu relatif à la résilience elle même, je n'ai pas d'avis n'ayant pas de formation psy m'y autorisant.
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