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EAN : 9788866210054
254 pages
Arnoldo Mondadori Ed. (30/11/-1)
3.73/5   73 notes
Résumé :

Leo est un adolescent de seize ans comme tant d’autres : il aime ses copains, le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son iPod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent « une espèce protégée qui, on l’espère, s’éteindra définitivement ». Ainsi, lorsque se présente un nouveau remplaçant d’histoire et de philo, il ... >Voir plus
Que lire après Blanche comme le lait, rouge comme le sangVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman est le premier qu'écrit Alessadro D'Avenia, docteur en lettres et professeur de littérature en lycée. A travers son oeuvre, on perçoit que sa formation et son métier le passionnent. Les références littéraires sont nombreuses et bien amenées, l'étymologie des mots savamment expliquée - en lien avec le récit et ces deux couleurs antagonistes qui obsèdent Léo - et la philosophie s'invite régulièrement dans les discussions que Léo partage avec son entourage. Quant au métier de professeur, c'est celui d'un des personnages clé du récit, celui qui va ouvrir des portes à Léo et l'aider à surmonter ses doutes et ses peurs. Dans les relations que cet enseignant noue avec ses élèves, dans les cours qu'il propose, on sent poindre l'amour des jeunes et le plaisir de les instruire.

Ce récit s'adresse aux jeunes et leur parle au coeur. Ni mièvre, ni moralisateur, il met en scène des jeunes de 16-17 en proie à des envies, des joies et des peines adolescentes. L'amour, l'amitié, l'école, le sport, les relations parentales… tout ce qui constitue l'univers de la jeunesse est présent dans ce roman. Mais le ton est neuf (j'ai beaucoup aimé l'idée d'associer les émotions à des couleurs) et l'écriture savoureuse.
Leo, jeune footballeur, musicien, peu enthousiasmé par les études, est le narrateur de l'histoire. Il nous confie son quotidien et comme tous les adolescents du monde, il pense qu'il est le seul à vivre ce qu'il vit, ressentir ce qu'il ressent, aimer et souffrir comme il le fait. A l'âge où la chrysalide devient papillon, il se cherche, se heurte à ses limites, aux interdits, aux autres. Il mène sa quête la peur au ventre mais sans renoncer et sans se perdre de vue.

Les rebondissements, nombreux, donnent corps à ce récit qui parle aux coeurs des lycéens (ce livre a remporté un beau succès en Italie, chez les jeunes). Il est attachant et même si l'on est adulte, on se surprend à apprécier, à sourire d'une situation ou à écraser une larme. Les personnages ont de l'épaisseur et sont attachants. Ils portent à réfléchir, sur la vie et son sens. le professeur d'histoire notamment n'a pas son pareil pour ouvrir les portes de la réflexion avec doigté et amener des pistes stimulantes.
C'est un roman très riche, à déguster lentement et à proposer aux jeunes comme aux adultes. Plus qu'un livre pour adolescents, c'est un livre sur l'adolescence, bien plus complexe qu'une lecture trop rapide pourrait le laisser penser.
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Il semble que je vais aller dans le sens contraire des avis postés jusqu'ici qui sont (apparemment, car j'avoue que je ne les ai pas tous lus) tous positifs. Je n'ai pas complètement détesté ce roman, il y a des éléments intéressants, bien trouvés. Mais je suis loin d'avoir été totalement séduite.

En fait, ce qui ne m'a pas plu, c'est le thème. La maladie. Je vais passer pour une sans-coeur, mais c'est comme ça, je n'y peux rien. Je n'aime pas ces romans. Les cancers, les leucémies, tout ça. Cela m'ennuie. Il y a beau en avoir eu plusieurs dans ma famille, une de mes camarades de classe a eu une leucémie comme Beatrice, j'aurai probablement un cancer un jour au vu des probabilités, mais rien n'y fait. Cela ne me touche pas, c'est comme ça. La vie sauve, de Marie Desplechin et Lydie Violet m'a ennuyé, comme tous les autres que j'ai dû oublier. Donc là, le roman de D'Avenia part avec un sérieux handicap.

De plus, je suis aujourd'hui un peu lassée de ce type de récit d'adolescence sur les premiers amours, la vie, etc. Certains peuvent encore me plaire, j'en suis sûre, mais j'en ai lu un certain nombre (quand tu as 15 ans et tu aimes lire et que des personnes qui ne te connaissent pas très bien t'offrent un livre, c'est souvent ce genre de roman. C'est très gentil à eux et ça fait toujours plaisir – attention, je ne me permettrais pas de me plaindre parce que l'on m'offre un livre –, mais ce n'est pas forcément toujours ce qu'on recherche. Surtout quand on lit vraiment beaucoup et qu'on les a déjà lu. Fin de la parenthèse sur ma vie.) Mais comme je l'ai dit précédemment, j'ai apprécié certaines choses alors passons à celles-ci.

J'ai bien aimé les métaphores avec les couleurs. Les personnages, les émotions sont associés à des couleurs par Leo. le blanc est effrayant à l'inverse du rouge, le bleu de Silvia, etc. Ce sont de jolies métaphores même si elles se répètent un peu de temps en temps (« oui, on a compris, tu as peur du blanc et tu aimes le rouge des cheveux de Beatrice »).

Ce qui m'a le plus parlé finalement, c'est le Rêveur, le prof de philo et d'histoire qui va aller vers Leo. le forcer à s'ouvrir, à réfléchir différemment, par lui-même, à croire en lui et en ses rêves. J'ai connu des profs comme ça, notamment un professeur d'histoire et des professeurs de philo dans mon lycée. J'ai beaucoup discuté avec eux (et je discute encore avec certains) et ils ont eu un effet bénéfique sur moi. Je leur dois beaucoup. Ils m'ont fait voir les choses autrement et, même s'ils ne le savent sans doute pas, m'ont aidé à évoluer.
Ces idées, ces réflexions parfois philosophiques sont ce que j'ai préféré dans ce roman. En revanche, les sermons, la religion, le Christ… Ce n'est décidément pas pour moi.

En quelques mots : un roman qui se lit vite et heureusement, quelques bons passages, mais un thème qui me laisse de marbre (mais qui touche beaucoup de gens).
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Blanche comme le lait, Rouge comme le sang, de Alessandro D'Avenia.

Tout d'abord je tiens à remercier les Editions du Livre de Poche, qui m'ont permis de le lire. En effet, récemment j'ai été sélectionnée comme juré afin d'élir le prix littéraire du Livre de Poche 2013 dans la catégorie "Littérature". Encore un grand merci. Mais avant de donner mon avis, voici un petit résumé :


"
Leo est un adolescent de seize ans comme tant d'autres : il aime le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son iPod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent « une espèce protégée qui, on l'espère, s'éteindra définitivement ». Ainsi, lorsque se présente le remplaçant d'histoire et de philo, il n'en attend rien de bon. Mais le jeune professeur est différent : il incite les élèves à vivre intensément, à poursuivre leurs rêves. Leo sent en lui la force d'un lion, mais il a un ennemi effrayant : le blanc. le blanc, dans sa vie, c'est l'absence, la privation, la perte. le rouge, en revanche, est la couleur de l'amour, de la passion, du sang. La couleur de Beatrice. Oui, car Leo a un rêve secret qui se nomme Beatrice, jeune fille aux cheveux roux que le blanc menace d'engloutir..."


Pourquoi Lire ce livre?

J'ai beaucoup aimé ce livre et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord il se lit très vite et facilement. En effet, le style d'écriture de l'auteur est fluide sans être simpliste. En effet, tout au long du roman le héros Léro, n'a de cesse de faire des métaphores entre le rouge et le blanc. Pourtant cela n'allourdit pas l'écriture ni l'histoire.

Le deuxième point que j'ai apprécié est l'intrigue, simple mais passionnante. Je qualifierais ce roman de "tranche de vie" comme j'aime à les appeler ainsi. Il n'y a pas vraiment d'action principale, pourtant le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. le héros, nous fait par de sa vie (avec les bons et les mauvais côtés) au fur et à mesure. Ainsi, en tant que lecteur on s'identifie au personnage, on vit les choses en même temps que lui.

Ce sentiment de partager l'aventure avec Léo est renforcé par un récit à la première personne du singulier.

Ce que j'ai apprécié également dans ma lecture, est la sensibilité présente tout au long du roman. le héros de l'histoire est un adolescent plein de doutes, de peurs, de joie, de tristesse. Cela donne du réalisme au récit.

En général, je ne suis pas trop adepte lorsqu'il y a beaucoup de métaphores dans un roman, car cela allourdit souvent la lecture. Or là ce n'est pas le cas. J'ai donc trouvé original l'idée d'associer le blanc aux "malheur", et le rouge au "bonheur." En effet, habituellement c'est l'inverse. C'est le rouge qui est associé au "Mal".

Enfin, pour conclure, je dirais que j'ai apprécié que le roman ne soit pas une tragédie. Ainsi, au cours de l'histoire des évènements qui peuvent paraître durs se déroulent. Pourtant la fin se finit bien, si on peut dire.

Pour résumer :

1) un héros attachant
2) un style fluide qui permet une lecture agréable et rapide
3) Une tranche de vie semée d'embuches mais qui finit bien.

Conclusion : Un vrai coup de coeur pour moi. Merci encore aux Editions du Livre de poche pour ce partenariat.
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Blanche comme le lait, Rouge comme le sang, de Alessandro D'Avenia.

Tout d'abord je tiens à remercier les Editions du Livre de Poche, qui m'ont permis de le lire. En effet, récemment j'ai été sélectionnée comme juré afin d'élir le prix littéraire du Livre de Poche 2013 dans la catégorie "Littérature". Encore un grand merci. Mais avant de donner mon avis, voici un petit résumé :


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Leo est un adolescent de seize ans comme tant d'autres : il aime le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son iPod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent « une espèce protégée qui, on l'espère, s'éteindra définitivement ». Ainsi, lorsque se présente le remplaçant d'histoire et de philo, il n'en attend rien de bon. Mais le jeune professeur est différent : il incite les élèves à vivre intensément, à poursuivre leurs rêves. Leo sent en lui la force d'un lion, mais il a un ennemi effrayant : le blanc. le blanc, dans sa vie, c'est l'absence, la privation, la perte. le rouge, en revanche, est la couleur de l'amour, de la passion, du sang. La couleur de Beatrice. Oui, car Leo a un rêve secret qui se nomme Beatrice, jeune fille aux cheveux roux que le blanc menace d'engloutir..."


Pourquoi Lire ce livre?

J'ai beaucoup aimé ce livre et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord il se lit très vite et facilement. En effet, le style d'écriture de l'auteur est fluide sans être simpliste. En effet, tout au long du roman le héros Léro, n'a de cesse de faire des métaphores entre le rouge et le blanc. Pourtant cela n'allourdit pas l'écriture ni l'histoire.

Le deuxième point que j'ai apprécié est l'intrigue, simple mais passionnante. Je qualifierais ce roman de "tranche de vie" comme j'aime à les appeler ainsi. Il n'y a pas vraiment d'action principale, pourtant le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. le héros, nous fait par de sa vie (avec les bons et les mauvais côtés) au fur et à mesure. Ainsi, en tant que lecteur on s'identifie au personnage, on vit les choses en même temps que lui.

Ce sentiment de partager l'aventure avec Léo est renforcé par un récit à la première personne du singulier.

Ce que j'ai apprécié également dans ma lecture, est la sensibilité présente tout au long du roman. le héros de l'histoire est un adolescent plein de doutes, de peurs, de joie, de tristesse. Cela donne du réalisme au récit.

En général, je ne suis pas trop adepte lorsqu'il y a beaucoup de métaphores dans un roman, car cela allourdit souvent la lecture. Or là ce n'est pas le cas. J'ai donc trouvé original l'idée d'associer le blanc aux "malheur", et le rouge au "bonheur." En effet, habituellement c'est l'inverse. C'est le rouge qui est associé au "Mal".

Enfin, pour conclure, je dirais que j'ai apprécié que le roman ne soit pas une tragédie. Ainsi, au cours de l'histoire des évènements qui peuvent paraître durs se déroulent. Pourtant la fin se finit bien, si on peut dire.

Pour résumer :

1) un héros attachant
2) un style fluide qui permet une lecture agréable et rapide
3) Une tranche de vie semée d'embuches mais qui finit bien.

Conclusion : Un vrai coup de coeur pour moi. Merci encore aux Editions du Livre de poche pour ce partenariat.
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La première chose à m'avoir interpellée dans ce livre, c'est son titre, qui n'est pas sans rappeler un fameux conte: Blanche Neige, évidemment!
D'ailleurs, à peine acheté, je n'ai pas pu résister, j'étais trop tentée, je l'ai lu dans la foulée...

Leo a seize ans, et comme tous les ados de son âge, il aime le foot, la musique (son lecteur mp3 n'est jamais bien loin), les virées à scooter, et bien sûr il n'aime pas vraiment le lycée. Pour lui, les profs ne sont que des minables, aussi
quand arrive un remplaçant en philo, Leo ne fonde pas de grands espoirs à son sujet.
Seulement voilà, ce nouveau prof, lui, paraît différent: il incite les élèves à vivre à fond, et à tenter de réaliser leurs rêves. Et Leo a un rêve, justement: Beatrice, une jolie rousse aux yeux verts...

Dès le début de ce livre, on comprend que comme tous les ados, Leo vit un peu dans son monde, entre son meilleur ami Niko, son amie Silvia (qui de son côté paraît éprouver un peu plus que de l'amitié à son égard), le tournoi de foot du lycée... Les cours sont une torture, et les profs une race qu'il faudrait éradiquer. Quant aux parents, ils ne sont juste pas capables de comprendre ce que vit un ado de son âge...

En fait, Leo n'a qu'un ennemi dans cette vie: le blanc. Tout comme il donne des surnoms à tout le monde (Gandalf pour le prêtre, le Rêveur pour le prof de philo), Leo décline le monde selon une palette de couleurs: le blanc, c'est la solitude, l'ennui, le vide et l'absence; l'amitié est bleue comme les yeux de Silvia, toujours là peu importe l'heure et l'endroit; quant à l'amour, bien sûr il est rouge: rouge comme le sang, et comme les cheveux de Beatrice... Seulement voilà, le blanc menace d'engloutir les rêves de Leo, sous la forme d'une maladie qui menace Beatrice.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce petit livre, ce fut une très belle découverte. Les mots sonnent juste, les situations que vit Leo sont dépeintes avec réalisme, lui-même manie l'ironie et a un sens de l'humour (noir) qui m'ont bien souvent fait sourire.
Car Leo découvre la vie, avec ses joies et ses peines, et l'ado qu'il est ne comprend pas toujours tout, et surtout pourquoi les adultes se compliquent souvent la tâche pour pas grand-chose.
Bien sûr, la façon qu'il a de voir les choses peut parfois paraître agaçante, surtout avec son système de couleurs (un sentiment = une couleur, ça peut sembler simpliste), et il y a parfois des répétitions, mais cela n'enlève rien à la poésie de ce petit roman.

Je pense surtout que ce que j'ai aimé par-dessus tout, c'est que ce roman nous parle à chacun. Il nous montre que nous sommes tous confrontés à la mort un jour ou l'autre, et qu'il n'y a pas d'âge pour ça. Jeunes ou vieux, quand elle frappe à la porte, il y a peu de chances que ce soit par erreur. C'est une expérience que l'on doit tous faire, c'est ainsi...

Je pense surtout que si ce récit m'a autant plu, c'est parce qu'il a su trouver le chemin de mon coeur, il m'a fait vibrer en me rappelant certains évènements de mon propre passé. Les faits se sont peut-être passés il y a dix ans, je ne les oublie pourtant pas. J'ai souvent eu les larmes aux yeux en lisant ce livre, car moi aussi j'ai eu les mêmes réactions d'incompréhension et ressenti ce même sentiment d'injustice et la même douleur que Leo.

Bref, fermons là cette parenthèse. Fort heureusement, la fin du récit est très bien trouvée, et elle allège tout cela, en permettant au livre de se terminer sur une jolie note d'espoir: la vie continue! Ce qui est sûr, c'est que ce roman est une vraie bouffée d'air frais, et que je me suis laissée prendre au jeu avec délice....
Lien : http://pinklychee-millepages..
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Quand Béatrice est devant l'école, ça change tout. Des yeux verts qui lui dévorent le visage. Des cheveux roux qui, une fois dénoués, vous jettent l'aube au nez. Des mots rares mais justes. Si elle était du cinéma, elle serait un genre à inventer. Si elle était un parfum : le sable au petit matin quand la plage est en tête à tête avec lamer. Une couleur ? Béatrice est rouge. De même que l'amour est rouge. Tempête, Ouragan qui te balaie. Tremblement de terre qui te démolit. C'est ce que je ressens chaque fois que je la vois...)
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"Parfois, on trouve des réponses dans la musique sans les chercher, ou presque. Et en admettant qu'on ne les trouve pas, on trouve au moins les mêmes sentiments que les siens. D'autres les ont éprouvés. On n'est plus seul au monde. Tristesse, solitude, rage. Presque toutes les chansons que j'aime en parlent. En les interprétant, on a l'impression d'affronter ces monstres, surtout quand on n'arrive pas à mettre un nom dessus." [p.75]
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" Ces mots me perforent les veines, comme mille aiguilles. Je n'ai rien compris à la vie, à la souffrance, à la mort, à l'amour. Je croyais que l'amour l'emportait sur tout le reste. Une illusion. Dans cette comédie, on récite tous les mêmes répliques, avant d'être massacrés à la fin. Ce n'est pas une comédie, c'est un film d'horreur."
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- Alors qu'est ce que je dois faire ?
[...]
- Aimer quand même. Tu peux toujours le faire. Aimer, c'est une action.
- Même quand il s'agit d'aimer quelqu'un qui t'a blessé ?
- C'est normal... Les gens qui nous blessent appartiennent à deux catégories : ceux qui nous détestent et ceux qui nous aiment ...
- Je ne comprends pas. Pourquoi ceux qui nous aiment devraient nous blesser ?
- Quand elles aiment, certaines personnes agissent bêtement. Elles se trompent de route, mais elles essaient... Quand les gens qui t'aiment cessent de te blesser, il faut t'inquiéter : ça signifie qu'ils ont renoncé ou que tu n'y tiens plus...
- Et si on n'arrive toujours pas à aimer ?
- Tu n'as pas assez essayé. Nous nous leurrons souvent, Leo. Nous pensons que l'amour est en crise, mais c'est justement l'amour qui nous demande de grandir... comme la Lune : on n'en voit qu'un croissant, mais elle est toujours là, entière, avec ses océans et ses sommets. Il faut juste attendre qu'elle grossisse, que la lumière éclaire peu à peu sa surface cachée... cela demande du temps.
- Maman, pourquoi tu as épousé papa ?
- D'après toi ?
- Parce qu'il t'a offert une étoile ?
[...]
- Parce que je voulais l'aimer.

p.262-263
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Le secret, pour abattre définitivement ses ennemis, consiste à brûler les rêves : ainsi ils n'auront plus la force de se relever et de recommencer. Qu'ils ne rêvent plus aux belles choses de leurs villes, des vies d'autrui, qu'ils ne rêvent plus aux récits des autres, pleins de liberté et d'amour. Qu'ils ne rêvent plus à rien. En empêchant les gens de rêver, on fait d'eux des esclaves.
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