Citoyens clandestins

Changement d'univers je me suis plongée dans un roman noir de l'auteur DOA (Death On Arrival = Mort à l'arrivée ...) CITOYENS CLANDESTINS

J'aime à varier mes lectures passant de la littérature blanche à la noire au gré des mes humeurs et mes envies. Après avoir rencontré l'auteur lors d'une rencontre intitulée "Noir d'encre" à la Médiathèque de Saint-Etienne j'ai été titiller de connaître son écriture et son univers noir.

Ma prêteuse de livre préférée (surtout sans le domaine du thriller et polar noir ) m'a gentiment mis à disposition le gros pavé noir de Citoyens Clandestins de DOA. Et c'était parti pour sa lecture !
Que dire sinon que cela m'a beaucoup plu, le rythme, l'écriture, l'histoire, les personnages !

Ce livre est particulièrement bien documenté et très réaliste.

Les portraits des banlieues et des différents services de l'état intérieur ou extérieur sont extrêmement bien décrits !
Bien sur il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil car tout peut vite s'emmêler tant les interactions sont nombreuses et les liens entre les différents services compliqués. Je remercie d'ailleurs à l'auteur d'avoir la judicieuse idée de mettre des annexes surtout sur l'organigramme du renseignement français (je me suis souvent rendue à la page 703) !

Il faut également avoir le coeur bien accroché et l'esprit en alerte à la manière de Lynx. Les scènes de tortures sont très .... angoissantes (elles m'ont fait penser à certaines scènes de Val McDermid dans "La fureur dans le sang") et les meurtres de sang froid implacables.

La musique est omniprésente avec la bonne idée d'une playlist en annexe (avec par contre pas de traduction française des paroles ...) et il y a même quelques scènes assez sexes ... et parfois un soupsçon de douceur ...

Dans cette histoire des hommes se sacrifient aux noms d'un Dieu ou d'un pays .... le sacrifice en vaut-il la peine tant ceux qui gouvernent non peut être pas toujours eux de si bonnes intentions ....

Les personnages sont complexes, doubles à souhait et à un moment de l'histoire j'ai même détester l'auteur de m'avoir "trompé" d'avoir trompé également le seul personnage féminin de l'histoire Amel. Oh oui j'étais vraiment furax ....Tout aurait pu être plus simple mais nous ne sommes pas dans un conte de fée fillette c'est un roman noir, très noir et on reste bien dans ce cadre là.

Je vais continuer à suivre Lynx puisque à ce que j'ai pu lire il sera/ est toujours en service (personnage récurrent ?) dans d'autres histoires que je ne manquerais pas de savourer, en alerte et en frissonnant parce qu'au fond c'est bien ça que l'on aime en lisant du roman noir.
Merci DOA pour cette lecture et à bientôt !

THIS IS THE END
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..

Les personnages de Pukhtu sont nés dans « Citoyens clandestins ». Roman pas aussi abouti que le suivant, mais on se laisse prendre aux aventures des barbouzes français qui combattent les barbus.
L'auteur a dû lire quelques SAS mais il a fait mieux, ses personnages sont plus étoffés , et les scènes erotiques moins pénibles, enfin on peut le lire dans le train sans devoir cacher la couverture. J'ai trouvé les personnages moins crédibles que dans Pukhtu, moins aboutis, plus grossiers. le Sylvain manque d'ampleur et souffre de négligence, Rougeard est vraiment un gros con, Amel manque un peu de caractère aussi, elle est un peu caricaturale quand même, Fennec et Lynx se ressemblent beaucoup, Ponsot est vu dans les grandes lignes.
Cependant on se laisse convaincre. Bonne lecture de vacances avant de retourner aux lectures intellectuelles.

Plutôt pas mal, une histoire de terrorisme menée tambour battant dans un contexte de guerre de services secrets et autres officines troubles. Les personnages majeurs sont des infiltrés dans milieux qui ne sont pas les leurs et qui en viennent à douter de leur rôle. le contexte géo politique est sommaire, l'action est plus présente que la réflexion mais ça se dévore avec plaisir

Voici un roman policier tout à fait actuel et si réel qu'il est censé nous faire peur, mais bon c'est si véridique qu'on y retrouve trop d'ingrédients pour que ça soit directement digeste. Un embouillaminis de services de polices, de militaires de Jihadistes. On est à la mode Pilgrim quelque part. Mais si l'histoire est bien, les personnages bien vivant, il manque un peu de style à l'écriture et la fin est un peu téléphonée, dommage en fait, le corps du livre est bien, les enquêtes mêlées sympas et bien enchevêtrée, mais fallait trouver une sortie, et elle est un peu too much.
Bravo quand même, on passe un bon moment !
Ah et pour information, on écrit pas ghouia mais Khoya.......

"Y'a pas de hasard, juste des enculeries" disait le regretté Henri Duflot, directeur du bureau des légendes.

Ici encore on assiste à un enfumage, une intoxication entre services, en l'occurrence la Direction générale de la Sécurité extérieure et la Direction du Renseignement militaire. Un agent surveille des salafistes à la recherche d'un produit chimique tandis qu'un autre les élimine. Des policiers, les RG et des journalistes rentrent dans la danse dans une atmosphère post-11 septembre.

Je découvre DOA par ce titre. J'ai globalement apprécié sa lecture même si j'ai trouvé des longueurs dans la première partie où tous les personnages sont présentés et dans la dernière partie, les personnages semblent s'estomper et n'offre pas un final particulièrement remarquable. Mais comme je suis bon client de ces histoires d'espions, j'ai fait preuve d'indulgence.

Les scènes d'action sont assez banales et n'offrent pas de situation épiques ou particulièrement saillantes. Une atmosphère convenue pour les habitués du genre malgré des tensions entre les personnages. Comme le lecteur suis pas à pas les personnages, l'enquête journalistique et les interrogations de la hiérarchie des services manquent de suspens. Même si elle reste limpide malgré le nombre de protagonistes, l'histoire manque de souffle.

L'écriture fonctionnelle et agréable m'invite, malgré tout, à suivre cet auteur mais j'ai eu l'impression d'une histoire qui sert de prétexte à fournir de l'information sur les différents services de renseignement français.

Excellent thriller, DOA a une grande maîtrise de la construction d'une intrigue. Le déroulement de sa narration est dense et saccadé par le rythme des interventions de chaque protagoniste. Ainsi il est difficile de quitter le roman tant nous sommes en haleine de la suite de l'intrigue. J'ajoute néanmoins un bémol sur les personnages des deux journalistes, surtout le rôle fade et creux d'Amel dont je ne comprends pas la présence dans le roman.
L'issue du bouquin est précipitée et n'est pas à la hauteur de ce que l'on vient de vivre pendant des centaines de pages, pour moi DOA a bâclé la fin et en a fait une mauvaise sortie de nanarland.

Il est écrit policier sur la couverture mais c'est plutôt d'espionnage qu'il s'agit. N'étant pas adepte du genre, j'ai eu un peu peur de ne pas apprécier. Pourtant, je suis entré facilement dans ce roman qui fait la part belle aux personnages. L'intrigue est suffisamment bien ficelée pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin mais c'est surtout Lynx, Amel, Karim et les autres qui m'ont scotché à ce livre. La paranoïa qui transforme le militaire infiltré dans le rang des djihadistes, les doutes qui assaillent la jeune journaliste qui veut faire carrière, le cynisme des vieux politicards et surtout, l'étrange psychologie du mystérieux Lynx. C'est cela qui rend « Citoyens clandestins » si réussi. Ajouté à cela, des paragraphes courts qui rendent le récit nerveux et rythmé et quelques scènes d'action haletantes et vous obtenez le cocktail idéal du thriller efficace.

Un sympathique roman d'espionnage, écrit comme une note interne. Court, direct, droit et froid. Ça met l'ambiance.
Les interludes musicaux ne m'ont fait ni chaud ni froid par contre. D'autres apprécient, les goûts les couleurs...

polar et espionnage dans un contexte terroriste
vaut surtout pour les descriptions et explications autour de ces fameux citoyens clandestins, qu'ils soient policiers infiltres, membres des reseaux d espionnage ou terroristes incognitos
le reste c est surtout du decorum

Une plongée dans le monde du renseignement des plus plausibles, intéressante, même si on se perd un peu avec toute ces agences...