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EAN : 9782253071495
224 pages
Le Livre de Poche (02/11/2017)
3.85/5   27 notes
Résumé :
« Bloomsbury m’enchante, il est la vie même. »
Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d’Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l’union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d’édition Hogarth Press.
Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l’affi... >Voir plus
Que lire après Leonard et Virginia : Je te dois tout le bonheur de ma vieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Si on me demandait de choisir dans quelle catégorie classer "Je te dois tout le bonheur de ma vie", mon coeur balancerait. Essai ? Biographie ? Témoignage ? Je dirai qu'il s'agit d'un mélange réussi de tout cela !

J'ai trouvé vraiment très pertinent de la part de l'auteure le fait de mettre en lumière la relation de Virginia et Léonard Woolf - son balbutiement puis son évolution au fur et à mesure des épreuves vécues - car, s'il est vrai que l'on connaît leurs travaux communs - je pense notamment à la fondation de la Hogarth Press - et respectifs, les circonstances de leur rencontre, la naissance de leur amour en même temps que de leur intimité est peu souvent abordée, et m'étaient, personnellement, inconnues. C'est avec grand plaisir que j'ai fait cette découverte en compagnie de Carole d'Yvoire.

En même temps, je trouve que l'auteure nous permet de mieux les découvrir chacun individuellement. Pour ce qui est de Virginia, elle m'impressionne et m'inspire depuis longtemps. J'admire sa soif de connaissances et de liberté que l'on ressent avec force à travers certains extraits de sa correspondance retranscrits dans cette oeuvre : "je dois dénicher dans les livres, péniblement et toute seule, ce que tu obtiens chaque soir, assis au coin du feu, en fumant ta pipe avec Stachey, etc. Pas étonnant que mes connaissances soient si insuffisantes. Il n'y a rien de mieux que la conversation pour vous éduquer, j'en suis sûre." écrit-elle d'ailleurs à son frère Toby, qui profite de l'émulation intellectuelle de son groupe d'amis de l'université (dont fait parti Léonard Woolf), tandis qu'elle est confinée au domicile familial.
Mais même si les portes des prestigieuses universités lui sont fermées en raison de son sexe, Virginia se forme à l'écriture et à la lecture en autodidacte, en se servant dans la bibliothèque familiale et sur les conseils de son père Leslie Stephen.
"Centrée sur elle-même, elle se sert de ce qui l'entoure, s'en détache, pour mieux le décrire" explique d'ailleurs Carole d'Yvoire.
En outre, on ne peut qu'admirer toute la détermination et l'abnégation dont fait preuve Virginia, et ce malgré toutes les épreuves que lui fait subir la vie.

J'en ai beaucoup appris également sur Léonard, un homme pragmatique mais tout aussi passionné et ambitieux que Virginia, qui me semblait être un homme réservé et effacé en comparaison de la femme indépendante et brillante qu'est Virginia, mais il n'en est rien, et Léonard est une personnalité tout aussi complexe et intéressante que sa compagne de vie.

Virginia et Léonard font donc merveilleusement la paire, et forment sans conteste un couple fascinant qui, tel un aimant, s'attire, se sépare, puis se rejoint à nouveau dans une attraction folle.

Le contexte social, culturel (avec le groupe d'intellectuels de Bloosmbery qui réunit Virginia et Léonard, entre autres) mais aussi politique de l'époque est également bien dépeint, ce qui est un autre aspect intéressant de cette oeuvre.


Pour ne rien gâcher au plaisir de cette lecture, le livre de poche nous offre une forme qui fait honneur au fond, avec un véritable livre objet à l'esthétique recherchée, et dont la nostalgie de chaque page tournée s'atténue par les promesses que nous font les suivantes.

Le tout est agrémenté de correspondances, tableaux, photographies d'époque, reproduction de télégramme, acte de mariage etc...

En bonus, j'ai beaucoup apprécié la lecture des 2 nouvelles qui furent réunies au sein du même recueil, le premier publié par la Hogart Press ! Celle de Léonard est d'ailleurs totalement inédite ! "La marque sur le mur" de Virginia Woolf est tout à fait passionnante et originale, avec une chute pleine d'humour, à son image.

La plume est très agréable et sert admirablement le propos qui est intéressant du début à la fin, avec un véritable travail de recherche qui a dû être passionnant pour Carole d'Yvoire, et dont la lecture le devient tout autant pour nous. Il s'agit vraiment d'un livre que j'aurais pris plaisir à écrire, et dont j'aurais été très fière si j'en avais été l'auteure !

Un livre tout simplement lumineux et instructif à découvrir !
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Ce livre, c'est tout d'abord un bel objet : un poche relié, la tranche rouge, la couverture très belle, un joli papier blanc, des polices de caractères agréables à lire. Il nous emmène sur les pas de Virginia Stephen et Leonard Woolf - de leur naissance à 1917 (date à laquelle ils achètent une presse à imprimer et lancent leur maison d'édition). Pour les passionnés de Virginia Woolf, rien de bien neuf dans cet ouvrage. J'ai plus 'révisé' (si on peut dire) grâce aux parties consacrées à Leonard, généralement laissé dans l'ombre de son épouse. Son passé personnel, sa vie professionnelle (notamment son séjour à Ceylan), la rencontre avec la famille Stephen (alors qu'ils venaient de deux mondes si différents qu'ils n'auraient jamais dû se rencontrer), et finalement comment il arriva à épouser Virginia - une femme émancipée et indépendante pour l'époque et qui ne s'en laissait pas conter. L'ouvrage se clôt par 'Trois Juifs' (nouvelle écrite par Leonard Woolf) et 'La Marque sur le Mur' (nouvelle écrite par Virginia Woolf).
Cet ouvrage inclut une partie iconographique très intéressante et c'est le plus de ce livre : des photos, des reproductions de tableaux de Vanessa Bell - et également des textes, notamment une très belle lettre d'amour écrite par Leonard pour Virginia.
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Virginia Woolf fait partie de mes auteur(e)s préféré(e)s non seulement pour son écriture mais aussi en tant que femme. Sans aucune prétention je me retrouve beaucoup en elle, dans sa façon d'être, dans ses pensées. Elle me fascine, elle m'interroge, elle est à la fois une énigme et une amie dont j'ai le sentiment de partager bien des points communs.

J'avais acheté ce livre parce qu'il parlait d'elle et de son mari mais aussi par la beauté de l'objet.... Un joli petit livre, à l'allure très anglaise, la couverture rigide avec les deux profils du couple Woolf, avec de nombreuses illustrations, les tranches des pages flamboyantes et en prime les deux premières nouvelles publiées lors de la création de la Hogarth Press. Il a tout du livre un peu ancien dans la tradition de la littérature anglaise, raffiné et précieux.

Carole d'Yvoire s'attache dans cette biographie a retracé les premières années et la jeunesse de Leonard et Virginia jusqu'à 1917, année de la naissance de "l'enfant" qu'ils créent, une maison d'édition, à défaut d'un enfant de chair et de sang.

En tant qu'admiratrice de Virginia, je suis toujours très intéressée d'en découvrir plus sur elle et après la lecture de Mrs Dalloway, Journal d'un écrivain, Vers le Phare, Un lieu à soiOrlando, (et ceux qu'il me reste à lire) d'en savoir un peu plus sur le couple qu'elle formait avec Leonard, un couple étrange et dont il ne nous reste que des éléments laissés par Leonard (le journal de Virginia Woolf a été publié par Leonard avec une relecture qui laisse supposer que certains passages aient été coupés). Carole D'Yvoire évoque régulièrement l'absence de témoignages directs de Virginia sur certains faits.

Carole d'Yvoire dresse les portraits diamétralement opposés quant aux origines de Leonard et Virginia, lui d'origine très modeste, juif, assez sombre et introverti et en recherche de reconnaissance et d'identité et elle, d'un milieu bourgeois et cultivé mais marqué par de nombreux deuils et personnalités psychologiquement fragiles. Elle argumente grâce à de nombreux témoignages, recoupements dans les sources et lettres, ce que fut leur rencontre, les doutes de Virginia sur leur mariage, l'insistance de Leonard devant son refus, sa distance et évoque peut-être des pistes sur son mal-être (les deuils et abus familiaux, sa non maternité, son sentiment de dépendance à un couple, ne se retrouvant pas dans le rôle de femme au foyer) sans écarter toutefois une maladie.

Ils n'avaient que peu de choses en commun si ce n'est les "Apôtres", le cercle intellectuel qu'ils avaient formé avec plusieurs amis, le Bloomsbury Association et la littérature. le contraste entre l'ambiance des rencontres,  la modernité des pensées, des vies, sans tabou puis l'isolement du couple une fois marié, leurs nombreux déménagements, l'organisation domestique dirigée par Leonard même si celui-ci devient  plus un garde malade qu'un époux, apportant un cadre bienveillant et rassurant à Virginia, il l'a enfermée dans une vie de femme mariée qui ne correspondait peut-être pas à ses aspirations de vie libre, indépendante et émancipée.

Ayant déjà beaucoup sur la vie de Virginia Woolf, pas de réelles découvertes si ce n'est sur l'ambiguïté de son couple, un couple unit par une passion plus intellectuelle que physique semble-t-il et Carole D'Yvoire laisse malgré tout pas mal d'interrogations qui resteront sans réponse sur non seulement leur lien véritable mais aussi le rôle joué par Leonard. N'était-il finalement pas écrasé par le talent de sa femme, voir jaloux ?

En fin d'ouvrage deux nouvelles : Trois juifs  (nouvelle inédite) de Leonard, sorte de petite fable sur les préceptes de cette communauté et La marque sur le mur de Virginia dans laquelle on découvre que dès 1917 elle avait cette écriture si particulière pour analyser ce qui l'entoure, mêlant sensations et environnement, nature, sur ses flux de pensées face à une scène banale et par ce qu'elle évoque pour elle. Deux nouvelles qui sont la parfaite illustration de deux styles très différents mais à l'image de ce que l'on sait d'eux.

Une lecture que j'ai dévorée, mais tout ce que peux lire sur elle m'intéresse, me passionne, l'écriture est agréable, l'analyse pertinente soulevant régulièrement des doutes sur certaines affirmations. Il me reste à découvrir la biographie rédigée par Viviane Forrester sur cette grand dame de la littérature anglaise qui demeurera avec ses zones d'ombre de toutes façons. Et ce n'est pas pour me déplaire.....

Le titre est extrait de la lettre laissée par Virginia à Leonard le jour de son suicide en Mars 1941 dont je vous mets ci-dessous un passage :

"Mon chéri,

J'ai la certitude que je vais devenir folle à nouveau : je sens que nous ne pourrons pas supporter une nouvelle fois l'une de ces horribles périodes. Et je  sens que je ne m'en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et je ne peux pas me concentrer.

Alors, je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m'as donné le plus grand bonheur possible. Tu as été pour moi ce que personne d'autre n'aurait pu être. Je ne crois pas que deux êtres eussent pu être plus heureux que nous jusqu'à l'arrivée de cette affreuse maladie. Je ne peux plus lutter davantage, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler. Et tu travailleras, je le sais.

Vois-tu, je ne peux même pas écrire cette lettre correctement. Je ne peux pas lire. Ce que je veux dire, c'est que je te dois tout le bonheur de ma vie. Tu t'es montré d'une patience absolue avec moi et d'une incroyable bonté. Je tiens à dire cela — tout le monde le sait.

Si quelqu'un avait pu me sauver, cela aurait été toi. Je ne sais plus rien si ce n'est la certitude de ta bonté. Je ne peux pas continuer à gâcher ta vie plus longtemps. Je ne pense pas que deux personnes auraient pu être plus heureuses que nous l'avons été."
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Carole d'Yvoire apporte un éclairage intéressant sur la rencontre de Virginia Stephen et Leonard Woolf ainsi que sur les tout débuts de leur mariage. Si l'on connaît assez bien la vie de Virginia Woolf au travers de ses récits autobiographiques, de sa correspondance et des confidences de celles et ceux qui furent ses proches, la personnalité de Leonard Woolf et ses occupations précédant la création de la maison d'édition Hogarth Press sont assez peu souvent évoquées.
L'auteure nous resitue chacun dans son milieu et dans son groupe familial. Nous sentons combien il était peu probable au départ que ces deux-là se rencontrent. Virginia est issue d'une longue lignée d'intellectuels et appartient à la bonne société anglaise. Quant à Leonard, il est le fils d'un tailleur juif qui doit à sa réussite commerciale une certaine aisance avant que sa mort prématurée ne plonge la famille dans une soudaine précarité matérielle.
Les jeunes gens qui se croisent, puis se perdent de vue, avant de se redécouvrir au travers des recommandations enthousiastes de leur entourage, ont cependant plus d'un point commun et des ambitions partagées. L'épreuve de la solitude née du sentiment de ne jamais être tout à fait leur place leur est familière. Mais, surtout, ils éprouvent une soif de connaissances et le besoin d'échapper au déterminisme qu'impose leur milieu social pour se réaliser complètement.
Carole d'Yvoire sait éveiller notre intérêt dans ce petit volume habilement composé : extraits de lettres et photographies habillent ses propos qui ressuscitent le couple mais aussi leurs proches et amis, ce fameux groupe de Bloomsbury qui allait révolutionner la vie intellectuelle anglaise jusqu'à la seconde guerre mondiale. Enfin, deux nouvelles complètent l'ouvrage comme pour témoigner de la naissance de deux talents qui se nourriront mutuellement au cours de leur union.
Ce livre est à savourer : il est joli, intelligent et original.
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Carole d'Yvoire revient sur le mariage de Virginia Woolf, longtemps montré du doigt ou soupçonné de je ne sais quel turpitude, Leonard Woolf est un homme pour qui j'éprouve du respect car vivre à côté d'un grand écrivain n'a pas du être simple et prendre soin d'une femme à la santé mentale fragile, encore moins facile.
J'ai aimé son livre paru récemment, ici l'auteur retrace la rencontre de Virginia et Leonard mais surtout brosse leur tableau généalogique à tous deux.
Premières rencontres, le départ de Leonard pour Ceylan, leur fréquentation du groupe de Bloomsbury et du milieu littéraire.
Elle le fait de façon très vivantes et en ajoutant beaucoup de photos très peu connues voire pas connues du tout.
J'ai beaucoup aimé également qu'elle parsème son récit d'extraits de lettres et des peintures de sa soeur Vanessa par exemple.
Bien sûr elle nous conte la naissance de leur seule enfant : la Hogarth Press
Attention ce n'est pas une bio, le livre est vraiment centré sur la rencontre et les relations entre Virginia et Leonard, pas de traces des amours sulfureuses de Virginia ni de sa maladie.
C'est bien documenté en particulier sur Leonard, c'est plaisant à lire.
Les deux petites nouvelles ajoutées n'apportent pas grand-chose au livre me semble-t-il.

Un très joli petit livre au format poche à un prix doux, certes si vous êtes amateurs forcenés de Virginia Woolf ce livre ne vous apprendra pas grand-chose de nouveau, mais vous aurez plaisir à le feuilleter en lisant par exemple une biographie de Virginia ou le livre que lui a consacré Leonard.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"L'écriture est un art violent. Qu'on pense seulement quelle activité vigoureuse sinon violente il fallait déployer, autrefois, par exemple dans les scriptoriums médiévaux, pour marquer cette surface physique qu'est la peau d'un animal." La violence du geste se double de la violence que l'on doit exercer envers soi-même pour extraire les mots de leur gangue, laisser remonter les souvenirs, faire revivre les morts, céder à son imagination, lui accorder libre cours. C'est précisément parce que, dans cette activité si ordonnée que représente l'imprimerie manuelle, les mots sont comme domptés, maîtrisés, qu'elle possède un attrait indéniable.
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À vrai dire, si l'on veut se représenter son existence, on doit imaginer que l'on se trouve soufflée à cent à l'heure dans un tunnel du métro pour se retrouver à la sortie nue comme un ver. Précipitée toute nue aux pieds de Dieu ! Culbutée dans les champs d'asphodèles comme un colis dans le toboggan du bureau de poste ! Échevelée comme la queue d'un cheval de course. Oui, voilà ce qui traduirait la rapidité de la vie, cette succession de pertes et de récupérations ; tout cela dans le désordre et au hasard...

[Extrait de "La Marque sur le mur", Virginia Woolf]
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Ton destin est clairement tracé mais lui permettras-tu de s'accomplir ? Tu dois épouser Virginia. Elle est là, à t'attendre, je ne vois pas ce qui te retient ! Elle est la seule femme au monde suffisamment intelligente. Sa seule existence est un miracle. Mais fais attention, tu pourrais rater le coche. À tout moment, elle peut partir avec Dieu sait qui. Duncan ? C'est tout à fait possible. Elle est jeune, sauvage, curieuse, insatisfaite et désireuse d'être amoureuse...
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Je dois dénicher dans les livres, péniblement et toute seule, ce que tu obtiens chaque soir, assis au coin du feu, en fumant ta pipe avec Stachey, etc. Pas étonnant que mes connaissances soient si insuffisantes. Il n'y a rien de mieux que la conversation pour vous éduquer, j'en suis sûre.
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L'acte d'écrire se double et s'enrichit de l'acte d'imprimer et de publier.
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