Si seulement je pouvais vous adorer de loin, dans la chasteté, tel un chevalier d’antan se mourant pour sa dame d’un amour platonique… Si je savais écrire de la poésie romantique, je mettrais en rimes votre beauté, je décrirais les moindres facettes de votre sourire, de votre grâce, et soulignerais combien je brûle de m’agenouiller devant vous, avant d’embrasser le sol que vous auriez foulé en me quittant.
J'ai trop donné. Je suis allée trop loin. Je lui ai offert mon cœur sans retenue, et si je venais à le reprendre je n'en sortirais pas indemne.
Tout en parlant, il m'embrasse et me lèche. Il me distingue à peine dans la pénombre, mais sa voix enrouée de désir me persuade qu'il n'est pas nécessaire de voir quelqu'un pour apprécier sa beauté ; un simple contact physique suffit.
Les hommes ! Tous les mêmes… Ils se vantent de leurs conquêtes et exploitent les femmes pour lesquelles ils sont censés être aux petits soins.
Ils sont rouges. Pas n’importe quel rouge, non, une nuance riche et profonde, chantante ; celle d’un grand cru ou d’un rubis précieux. Et il y a de la dentelle blanche. Une aguichante touche d’innocence qui rend la soie grenat d’autant plus transgressive. Décadente. Une tenue de courtisane.
Oui, cela peut paraître choquant, mais je lui sauterais dessus sur-le-champ. Si j'en avais l'occasion.
Les pervers sont comme les plantes : ils meurent si vous n'étanchez pas leur soif d'attention.
Dorénavant, je proscris les vêtements trop amples qui me donnent l’air négligé. J’entends bien me comporter comme à l’époque où l’on pouvait encore avoir des formes sans que cela suscite la controverse. Marilyn Monroe serait considérée comme grosse selon les normes actuelles, alors que les hommes l’adoraient à genoux !
Souvent, ce sont les individus calmes et inoffensifs en apparence qui se révèlent les plus dangereux.
Ah, les hommes ! Ce sont tous des pervers, des indécis ou bien des types qui ne supportent pas de se laisser aller.