Je découvre l'auteure à succès
Mélissa Da Costa avec son deuxième roman
les lendemains dans sa version audio. Merci à Audiolib et Netgalley !
Nous suivons la difficile reconstruction d'Amande, doublement endeuillée suite à l'accident de moto de son compagnon Benjamin puis de la perte en couche de son bébé Manon.
Du jour au lendemain, la vie d'Amande est détruite et le désespoir la submerge.
Comment continuer à vivre après un tel drame ? Amande redeviendra-telle celle qu'elle était avant ?
Pour faire face, elle prend un congé sans solde et décide de s'isoler dans une vieille maison défraîchie au jardin en friche dans un coin perdu de l'Auvergne. Elle s'y retrouve seule, loin de la grande ville de Lyon.
Après une période extrêmement difficile au cours de laquelle elle n'est que l'ombre d'elle-même, s'abrutissant à grands coups de somnifères, elle émerge enfin. Tout doucement, à travers le plaisir des choses simples comme jardiner, cuisiner, apprivoiser un chat... Petit à petit, elle retrouve le goût de vivre, timidement. Elle suit les carnets et éphémérides remplis de conseils de jardinage et de recettes de grand-mère de l'ancienne propriétaire, ce qui lui donne un but et lui apporte du réconfort. de même, son entourage l'aide à se remettre, comme la dynamique Julie, les enfants de la MJC où travaillait Ben et sa belle-famille.
Si le début m'a plutôt emballée, la suite m'a petit à petit fait sombrer dans l'ennui. J'ai eu l'impression de lire le traité Rustica ou la revue Marie-Claire idées tant les descriptions de jardinage, de recettes de cuisine et autre fabrication de bougies prennent toute la place. Quel dommage !
Pourtant, il y a de belles choses dans ce texte : de la tendresse, des dialogues vifs... Mais l'histoire manque de rebondissements, j'ai longtemps attendu que quelque chose arrive.
Amande, malgré les malheurs qui s'abattent sur elle, n'a pas vraiment suscité mon empathie. En revanche, les personnages secondaires sont réussis.
Je passe donc à côté de ce roman qui n'a pas su me captiver, malgré la lecture impeccable d'Arianne Brousse que je félicite.