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4,51

sur 14525 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je vais sans doute détonner dans ce concert de louanges mais j'ai eu une impression très mitigée en refermant ce premier roman, me demandant où diable était le travail de l'éditeur ici, qui aurait sans doute permis de redresser un certain nombre d'incohérences voire, plus grave, d'inexactitudes qui plombent vraiment le déroulé de l'intrigue. Dans la mesure où évoquer celles-ci révèle certains éléments de l'histoire, j'en ai fait une liste ci-dessous en texte masqué.
C'est un roman "feel good" et à ce titre, si on se laisse embarquer dans le voyage dans certains des plus beaux coins des Pyrénées, le récit fonctionne assez bien même si bien trop long. J'ai failli laisser tomber alors que j'en étais aux deux tiers d'un roman qui aurait vraiment gagné à être quelque peu écourté. Je pense que le succès de ce livre tient essentiellement au contexte de la pandémie qui a empêché la plupart d'entre nous de voyager. On avait vraiment l'impression d'y être par moments et c'est dans doute l'aspect le plus réussi de ce livre (même si pas parfait).
L'intrigue est orginale mais affectée d'une grosse inexactitude (voir plus bas). J'espère qu'elle n'inspirera donc pas un certain nombre de personnes car les choses ne sont pas si simples.
Le "message" philosophique, à grands renforts de citations de "L'alchimiste" (le livre probablement le plus surestimé de toute l'histoire de la littérature) est en gros tiré du face à face des deux personnages principaux. D'une part on comprend que Emile, atteint d'une maladie dont il va décéder rapidement, s'est fourvoyé dans une vie "moderne", travaillant pour une start up sans âme, et amoureux d'une femme dont on comprend qu'elle n'a pour elle que son apparence et une forme de nihilisme qui s'accorde bien à sa vie. D'autre part on a Joanne, qui l'accompagnera dans son dernier voyage, qui rassemble sur sa tête tous les poncifs au demeurant passablement réac du politiquement correct contemporain : vegan (comme il se doit), herboriste à ses heures et adepte du retout à la nature et surtout adepte de son terroir au point de n'en être jamais sortie (à près de trente ans d'âge) jusqu'à ce que, sous l'emprise d'un choc, elle se retrouve embarquée dans ce voyage bien entendu rédempteur pour Emile sous son influence. Un peu voire vachement réac la Joanne. Elle reflète bien l'état d'esprit d'une certaine jeunesse qui, au nom de préoccupations dites "écologiques", refuse de voyager, se replie sur sa "communauté", entend revenir à des valeurs traditionnelles et refuse une certaine forme d'universalisme qui pourtant préserve des conflits et guerres avec un Autre qu'on ne connaît pas à force de rester vissé à son clocher...
Bref, on peut du fond de son appartement citadin dont on n'a guère pu sortir depuis près d'un an pour cause de pandémie se laisser aller et admirer avec les personnages les magnifiques paysages, les 150 couchers ou levers de soleil tous plus magnifiques les uns que les autres et verser une petite larme (je l'avoue) sur le triste destin d'Emile mais pour le reste il n'y a pas intérêt à essayer de creuser un peu du côté philosophique '(éculé à souhait, Paulo Coelho : au secours !) ou même à la psychologie des personnages (de loin, à la grosse louche, ça se tient mais sans plus). Quant au "coup de théâtre" final, on le pressent dès le deuxième tiers du livre.
Un bon travail d'éditeur aurait pu redresser un certain nombre de choses:
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Un joli titre mi poétique mi coloré pour démarrer.

Un début qui, déjà, pourrait vous arracher les larmes. Pensez donc, un charmant jeune homme, avec le meilleur ami qui soit et une famille aimante, apprend qu'il va mourir dans la pire déchéance physique et psychique.
Cela met assurément un coup au moral à tout lecteur même solide.

Avec ça, une décision tout à fait dans l'air du temps, chez les jeunes (et moins jeunes) sans pathologie lourde - f.... le camp en camping-car. Condition ultime : être intimement lié à la personne qui va vivre avec nous H 24, et la prévenir du quotidien éprouvant qu'elle va vivre aux côtés du bientôt malade. Vous suivez ?

Oui, il fallait être audacieux pour écrire un tel scénario, pardon, une telle histoire. Si dramatique, cela va de soit.

C'est une petite annonce qui dirigera une énigmatique jeune fille auprès d'Emile pour (à priori) ce dernier périple pour lui.
Bon, je ne vais pas tourner autour du pot, mon nombre d'étoiles est là pour l'attester, je n'ai pas accroché du tout, je ne suis pas rentrée dans l'histoire.

Pour plusieurs raisons. D'abord, ce côté tragique sans que le malade se plaigne (limite       « LOVE STORY »), ça me plombe à chaque fois. Je ne cours ni après les feelgood ni après les  personnages désespérés comme Emile, même si je sais hélas que ce type de pathologie existe. C'est le traitement qui en est fait qui me gêne. 
Le roman « Oscar et la dame rose » m'avait déjà fortement aussi agacé les neurones.

J'ai donc souffert d'une forte lassitude qu'ont généré en moi la structure du roman (pourquoi autant de pages ?) et les contenus du récit, car je suis malgré tout allée jusqu'au bout du livre.

Il faut dire que l'auteure est (très) maline : elle met un temps fou à divulguer certaines informations nous obligeant ainsi à lire plus longuement que voulu (identité de l'âme charitable qui reste auprès d'Emile).

Plus de 800 pages en format poche... ce fût long, pénible, mais Joanne,                                "l' accompagnatrice" étant auréolée de tant de mystère que bêtement j'ai tenu...pour une histoire des plus improbables, au final, à mon goût.

Avec la petite surprise sur les derniers pages qui arrive comme un cheveu comme la soupe.
Son histoire, par ailleurs, est bien tirée aussi par les cheveux.

C'est vraiment ça qui m'a le plus gêné dans ce roman, des personnages, des situations sans demi-mesure, et du coup je ne suis jamais rentrée dedans.

« Too much » tu meurs !
Lien : http://justelire.fr/tout-le-..
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Lecture pénible menée au bout dans l'acharnement entre l'ennui le plus total et l'irritation. Malgré les commentaires très élogieux qui ont d'ailleurs motivée ma lecture, j'ai trouvé le texte très moralisateur et, surtout très long...
J'avais lu "le vestibule des causes perdues" dont le thème, nature, marche, retour aux sources se rapproche de celui-ci mais qui selon moi est vraiment mieux écrit. Oui, le style "lourd" m'a dérangé ici: l'utilisation de "morveux" 15 fois de suite pour faire genre, "copain, dialogue vrai", à titre d'exemple. Sur les dialogues, le style est outrancier, sur le narratif, le style est plat mais correct et certaines descriptions sont bien tournées. Mais l'histoire est vraiment une suite de clichés et de poncifs en tout genre, au total, il y a finalement peu d'émotion dans ce roman alors que tout est artificiellement mis en place à grand renfort de grosses ficelles pour nous faire ressentir une "grande émotion". Je n'aime pas ressentir cette manipulation à la lecture. En fait, j'ai eu un peu le même ressenti que pour cet autre livre "Juste avant le bonheur", fort apprécié sur Babélio mais qui ne m'avait pas plu du tout. Je suis dans l'incompréhension totale du succès de ce livre et je regrette d'être passé totalement à côté.
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Désolée de ne pas suivre ni le mouvement ni l'emballement général ... J'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps !

Des longueurs, dix fois trop de longueurs, des bons sentiments et du feel-good en pagaille, toute une palanquée de descriptions inutiles, des phrases redondantes, des poncifs, et un final cousu de fil blanc...

J'aimais pourtant bien l'idée de départ qui était assez prometteuse, au fond. Hélas, la sauce n'a pas pris chez moi, ce livre sera vite oublié...
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C'est un roman "feel-good " de 850 pages avec tous les ingrédients pour réussir un "road-trip" dans les Pyrénées avec Emile qui fuit sa vie avant de sombrer dans l'oubli et Joanne qui l'accompagne pour oublier la sienne !
Deux passés :
*** celui d'un homme qui a vécu assez égoïstement, et superficiellement mais qui après le diagnostic de son Alzheimer décide de profiter des instants qui lui restent pour visiter les Pyrénées à bord d'un camping-car et, qui suite à sa petite annonce ramasse sur l'autoroute la fille égarée qui a répondu et qui se prénomme
*** Joanne : une jeune femme atypique qui est en train de faire le point sur les déchirures de son passé !
Elle va lui faire découvrir au cours du périple la beauté du monde, la pureté des sentiments, la bonté des humains quand on les fréquente de plus près et quand on sait les écouter ! En bref : le vrai sens de la vie !
les incidents, les "blacks out ", les amnésies vont apparaitre au fur et à mesure du voyage car, à part un miracle ( ( nous sommes pas loin de Lourdes ! ) ou un cumul d'erreurs médicales : l'issue est fatale !
Et, comme cela se devine dés les premières pages : ces 2 êtres opposés vont se livrer peu à peu, s'apprécier et s'aimer !
Melissa Da Costa a réuni tous les poncifs du mélo pour attendrir dans les chaumières ! de plus, en communicante avertie : elle a mis en valeur les vertus de la gestion du stress, de la méditation et la sophrologie qu'elle pratique ... avec en supplément de nombreuses citations et en particulier celles de Paulo Coelho !
Un roman agréable à lire en sillonnant de beaux sites des Pyrénées mais qui mélange le mélo et les techniques d'épanouissement personnel !
Il y a même le bleu qui symbolise ( outre le ciel, la mer... ) la paix, l'espoir et, qui était chez les égyptiens une couleur porte bonheur !
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Non vraiment ce livre ne mérite pas sa note ! Bluette pas très bien
écrite (à la Marc Levy si vous voyez ce que je veux dire avec beaucoup
de chats, de chiens, de gentils, de méchants...)
J'en suis à la page 640 et je n' en peux plus !
J'irai au bout (j'ai fait le plus dur) même si tout est prévisible mais
d'ore et déjà je déconseille ce livre et pourtant je suis un lecteur
plutôt éclectique et « bon public »
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L'idée de départ est intéressante ; quel dommage qu'elle ne soit pas mieux creusée. le récit est desservi par une écriture assez médiocre, avec des longueurs, pour au final aboutir à un roman qui oscille entre guide touristique et livre de développement personnel. Bof...
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Ce roman, tout en longueurs, de Melissa da Costa ne m'a pas franchement emballée pour plusieurs raisons, la première étant que la mise en place de l'intrigue et des personnages se fait très lentement. En revanche, la seconde partie est beaucoup plus aboutie et m'a permis d'apprécier davantage des personnages parfois un peu caricaturaux.
D'ailleurs, le livre regorge de clichés propres aux romans feel good, entre les passages sur la méditation qui donne le sentiment d'evoluer dans l'application Petit Bambou, et le personnage féminin aux milles talents.
Également, le manichéisme qui transparaît m'a dérangée, le roman manque de zones de gris.
L'écriture en elle-même est simple, facile à lire, sans subtilité ni beauté.
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Je suis enfin arrivée au bout de ce gros roman.
Il m'a fallut presque 4 mois pour le finir. Et je crains que mon avis n'aille à l'encontre de l'enthousiasme général.
Je ne peux pas dire que je me sois ennuyée, mais très clairement dès que je posais le livre, je l'oubliais, rien ne me poussait à le reprendre.
Les grandes lignes de l'histoire sont beaucoup trop prévisibles, tellement évidentes : je les voyais arriver des centaines de pages avant et je m'agaçais à me demander : QUAND. et à soupirer de soulagement quand ENFIN c'était arrivé.
C'est plus de 800 pages de lecture en poche, dont une grande partie semblent dicter par les différents offices de tourismes des lieux traversés. C'est le point positif de la lecture : les paysages sont magnifiques et cela m'a donné très envie d'aller les découvrir.
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Je n'ai pas accroché à cette romance, aux citations convenues et au dénouement prévisible, qui surfe sur la vague de la feel good mouvance. La lecture de ce roman sentimental, trop long, lénifiant, à l'écriture plate, m'a déprimée.
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