AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253104636
224 pages
Le Livre de Poche (01/06/2022)
2.44/5   17 notes
Résumé :
Minnie Dean est en Nouvelle-Zélande l'équivalent du croquemitaine, une héroïne de comptines qui fait peur aux enfants. Pour les adultes, elle a été, en 1895, l'unique femme condamnée à mort et pendue dans ce pays si éloigné de son Ecosse natale. Elle était accusée d'avoir tué plusieurs enfants, que les mères, dans des situations précaires, mettaient en pension chez elle. Minnie Dean était une nourrice, ce qu'on appelait une baby farmer.
Amaury da Cunha, fasci... >Voir plus
Que lire après Baby farmerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
2,44

sur 17 notes
5
2 avis
4
0 avis
3
1 avis
2
4 avis
1
3 avis
Une fois n'est pas coutume, la quatrième de couverture ne reflète pas le contenu du récit qui nous est présenté comme la réhabilitation d'une femme pendue pour crime.

L'auteur et une connaissance rencontrée dans le cadre de l'écriture définissent son livre comme une "créative non fiction, pour dire non fiction romancée.

Cette histoire avec Minnie Dean n'était pas celle d'un rendez-vous manqué ?
cette phrase relevée à la page 188 du livre "Baby farmer l'histoire de Minnie Dean, condamnée à mort" de l'écrivain Amaury da Cunha pourrait aussi s'adresser aux lecteurs.

Sans faire une généralité, ce récit ressemblant peu ou proue à un journal intime, retrace l'itinéraire d'un enfant trop gâté par a vie et tout dans cet écrit nous ramène à l'auteur, grincheux et égocentrique.

Reste en toile de fond et par petites touches la description du destin de Minnie Dean dans ce qu'il a de plus triste et commun à l'époque des faits.
Commenter  J’apprécie          150
Cet ouvrage raconte l'histoire de Minnie Dean, seule femme condamnée à mort en Nouvelle Zélande en 1895. Cette Baby Farmer accueillait chez elle des enfants non désirés ou bâtards contre rémunération. Malheureusement au moins deux d'entre ‘eux sont décédés dans des conditions qui posent questions.
En fait, j'ai été un peu déçue par l'angle narratif. L'auteur a pu faire des recherches sur place en Nouvelle Zélande grâce à un séjour résidentiel de 5 mois offert par le pays hôte pour peu que le sujet traite d'un aspect de ce pays. Amaury Da Cunha raconte plutôt le déroulement de ses recherches et rencontres qui ont abouti à l'écriture du livre. Il s'agit d'une sorte de making of. Ceci dit, cet ouvrage n'est pas inintéressant mais reste assez superficiel parce que l'auteur ne prend pas position.
Commenter  J’apprécie          70
🍼 Nous voici à Winton en Nouvelle-Zélande.
En 1895, Williamina Dean dite « Minnie », 51 ans, est ce que l'on appelle une « baby farmer ». Elle adopte, moyennant finances, des enfants mal nés.
Il s'agit d'une activité peu appréciée par la société.
Elle en élève déjà cinq avec son mari lorsqu'elle s'engage à accueillir deux nouvelles petites filles, Dorothy Edith Carter, âgée de 10 mois et Eva Hornsby, un nourrisson d'à peine un mois.
Afin de calmer les bébés bruyants à son goût, Minnie a une façon toute personnelle et non recommandable de materner ces derniers…

🍼 Amaury Da Cunha nous entraîne dans l'enquête qu'il a mené avec brio à partir d'un simple portrait de Minnie qui l'a totalement hypnotisé.
Il décide donc de traverser le monde afin de se rendre en Océanie et nous aide à approfondir les raisons qui ont mené Minnie à devenir la première et unique femme condamnée à mort en Nouvelle-Zélande et par là même, le croquemitaine dont la légende effraie encore les enfants.
Durant ses recherches concernant Minnie, l'auteur s'adonne à une introspection afin de comprendre ce qui l'interpelle autant dans cette sordide histoire. Il veut savoir ce que cela vient réveiller en lui.

🍼 J'ai adoré ce récit pour de multiples raisons : l'histoire de Minnie Dean et l'horreur qui rode encore autour de sa mémoire et des crimes qui lui sont reprochés, la manière dont Amaury Da Cunha joue avec le temps mais également toutes ces petites choses que j'ai appris grâce à lui.
J'ai passé du temps entre le bouquin et Google images parce que ce livre est riche en informations artistiques et littéraires.
J'ai également découvert Janet Frame que je devrais lire dans très peu de temps afin de mieux m'immerger dans la culture Néo-Zélandaise.
Je suis RAVIE de cette lecture qui malgré un sujet délicat m'a complètement fait voyager.
Commenter  J’apprécie          20
Une Baby Farmer est une femme qui accueille chez elle des bébés ou enfants moyennant finance. Or ces bébés sont rejetés ou cachés par les familles de mère célibataire. Cette pratique n'est pas interdite en 1890 mais elle n'est pas vue d'un bon oeil non plus !

Dès le début la lecture me semble froide et sans saveur, le sujet n'est pas des plus joyeux. Cependant, c'est la plume de l'auteur qui ne retranscrit pas l'histoire avec une once de sentiment.

Nous suivons l'investigation de l'auteur, comment il en est venu à choisir cette femme comme sujet, son futur départ pour la Nouvelle Zélande, ses prises de contacts avec différents interlocuteurs connaissant une partie de l'histoire de la baby Farmer.

Ma lecture n'est pas du tout extasiante, je finis presque par lire en diagonale tellement c'est soporifique. L'histoire centrale de Minnie Dean est survolée et décousue.
Je ne voie pas l'intérêt de ce livre, nous voulons l'histoire de Minnie la baby Farmer condamnée à mort et non celle de l'auteur et de ses nombreuses comparaisons inintéressantes !

La couverture est pour moi mensongère, il n'aurait pas fallu mettre Une baby Farmer des années 1890 mais l'auteur devant la tombe de Minnie, j'aurai compris que c'est son histoire à lui tel un documentaire lassant auquel je me serai attendu donc je n'aurai pas acheté ce livre.

Je ne recommande pas ce livre que pour finir je ne terminerai pas puisque c'est un calvaire à lire. Sans aucun intérêt !
Commenter  J’apprécie          30
"Baby Farmer" d'Amaury da Cunha n'est pas un roman historique, mais un témoignage mettant en lumière l'histoire de Minnie Dean. Fin XIX ième siècle, cette femme adoptait énormément d'enfants contre de l'argent. Or, à force, des négligences ont vu le jour. Nourrissons empoisonnés, tombés par terre, puis enfants retrouvés enterrés dans son jardin, de quoi Minnie est-elle réellement coupable ? A-t-elle volontairement tué tous ces enfants à sa charge, afin de faire des économies ? Percevoir l'argent sans avoir toutes ces bouches à nourrir ?

À l'aide de documents historiques avérés, de lettres écrites de la main de Minnie, recoupant livres et films, mais se rendant aussi jusqu'en Nouvelle-Zélande afin de rencontrer des habitants et visiter les lieux chers à notre héroïne, Amaury da Cunha fourni un travail remarquable. Cette quête d'un fait-divers croustillant vire à une obsession macabre ! Nous n'avons alors qu'une envie : s'efforcer de nous faire notre propre avis sur la culpabilité de Minnie. Loin d'être un roman, cette enquête sort le lecteur des sentiers battus, alternant entre chapitres simplement informatifs et d'autres plus divertissants. Un petit livre qui vaut vraiment le détour et que lecteur n'ait pas prêt d'oublier !
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (2)
SudOuestPresse
22 avril 2021
L’écrivain-photographe part sur les traces de l’unique femme condamnée à mort en Nouvelle-Zélande
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Actualitte
16 février 2021
Minnie Dean est, en Nouvelle-Zélande, l’équivalent du Croque-mitaine, une héroïne de comptines qui fait peur aux enfants. Pour les adultes, elle a été, en 1895, l’unique femme condamnée à mort et pendue dans ce pays si éloigné de son Écosse natale.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Minnie Dean et Baby Farmer. Mère adoptive, mère de substitution, nurse, gouvernante, rien n'est tout à fait clair. Ni ses motivations, ni sa fonction. Baby Farmer c'est avant tout son métier, son gagne pain, mais sans doute plus que cela un devoir qu'elle accomplit non sans tendresse, non sans amour.
Minnie prend l'argent en échange de la garde des bébés mais elle leur offre aussi son nom de femme mariée.
Commenter  J’apprécie          30
"Les archives sont un corps sacré, et leur exhumation devient une résurrection."
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : infanticideVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1709 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}