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Sénéchal tome 1 sur 3
EAN : 9782354085346
320 pages
Mnémos (03/02/2017)
4/5   116 notes
Résumé :
Lysimaque, fière capitale du royaume de Méronne, est encerclée et menacée par une mystérieuse armée. Pour le sénéchal Philippe Gardeval, ce n’est que le début des ennuis. Son ami le roi de Méronne est victime d’une tentative d’empoisonnement. Ainsi un ennemi est déjà dans l’enceinte du château! Sous quels traits se cache le félon? Les adversaires politiques ne manquent pas à la cour… Entre manigances et luttes de pouvoir, le sénéchal va devoir faire preuve d’ingénio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur Grégory Da Rosa m'a gentillement invitée a lire son roman car pour lui au vu de mon profil son livre était susceptible de me plaire. Et il ne s'est pas trompé !!

Phiilippe Gardeval est le sénéchal de Lysimaque et ami de son roi Edouard. Ce dernier est réveillé brusquement parce que la ville est assiégée. de là découle la narration qui est en fait le "journal" du Sénéchal qui nous décrit les complots de la cours et les états d'âme de Philippe.

J'ai donc beaucoup apprécié son roman par l'histoire en elle même ,et par son personnage principal qui m'a tout de suite inspirée de la sympathie. Et pourtant ce personnage reste ambigu tout au long de la lecture. Il fut en fait nommé par le roi au poste de sénéchal à cause de leur grande amitié . Il est issu du peuple et n'a donc pas le sang bleu de la noblesse ce qui pose un problème à certaines personnes de la cours.
Ce thème est récurrent et son approche par l'auteur très juste. Cette lutte des classes et l'arrivisme de certains a toujours été et est encore d'actualité de nos jours ( même si c'est à un autre niveau). La mise en avant et l'acceptation par le mérite se fait rare par les gens de la noblesse, qui ne reconnaissent bien souvent que les leurs ( sauf rare exception).

Pour revenir au personnage du Sénéchal, il est assez noir dans sa façon d'être et dans son caractère mais pourtant l'auteur le montre sous un jour très humain , avec ses qualités et ses défauts. D'ailleurs je trouve la couverture très détaille et très juste a ce sujet, puisqu'elle représente exactement le caractère de Philippe.
Le roi lui est un peu bourru et a un vocabulaire qui m'a beaucoup amusé.

J'ai également beaucoup apprécié le relationnel entre certains personnages. entre autre le mystère qui entoure l'attachement entre Philippe et Pénélope, l'épouse défunte du roi Edouard.

La façon d'écrire de Grégory Da Rosa, avec un vocabulaire médiéval est tout a fait adapté a son récit et lui donne du cachet. On sent une maîtrise de l'époque.

J'aurais quelques bémol à soumettre malgré tout. J'ai regretté le manque de carte et de généalogie qui aurait pu rendre le début de lecture de ce roman plus aisé.
Le côté fantasy et fantastique si il est bien présent reste quand même un peu léger à mon goût.
D'autre part je regrette également le manque de duel ou de combats dans ce roman, ce qui le rend un peu lent à la lecture et qui enlève le pep's qui aurait pu rendre ce roman encore meilleur.

Donc un grand merci à l'auteur pour son roman, qui est pour moi une très belle découverte. Je lirais bien sûr la suite avec grand plaisir.


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Je découvre Grégory Da Rosa avec ce premier tome de "Sénéchal" et j'ai globalement bien aimé.
Cela dit il y a un "oui mais...", un poil de frustration, celle qui vient quand on se dit que, c'est bien certes, mais ça aurait pu être très bien.
J'ai aimé le style, mais pourquoi cette constance à nous servir du "céans", du "icelle", icelui" ou encore du "iceux" à tout bout de champ ? Si le parti pris était d'écrire en vieux françois alors il fallait y aller carrément (mais il est vrai que cela aurait été imbuvable).
Aimant particulièrement le moyen-âge je n'aurais pas été trop largué, mais j'ai parfois eu un peu l'impression que l'auteur voulait nous placer tout ou presque des termes de l'encyclopédie médiévale de Violet le Duc, jusqu'aux coussièges ou aumonières et j'en passe...
Une plus juste utilisation des termes médiévaux aurait allégé le récit à son avantage, c'est mon ressenti.
J'ai aimé le contexte et l'intrigue qui démarre rapidement.
Une ville assiégée, des tentatives d'assassinat, des traîtres insaisissables et donc tout un aréopage de suspects qui évoluent comme sur un plateau de Cluédo géant.
j'ai aimé le fait que tout soit vu à travers les yeux du Sénéchal, avec une vision limitée et donc imparfaite qui nous donne une progression difficile dans un contexte compliqué par des enjeux de luttes d'influences politiques et religieuses, les deux se confondant allègrement.
Je ne suis par contre pas convaincu par le Sénéchal lui-même, trop "normal et humain" avec tous ses débats intérieurs et manquant par trop de relief à mon goût.
Un regret également sur le rythme du récit qui retombe parfois au gré des introspections du Sénéchal ou à la défaveur de trop longues descriptions...
Donc un peu frustré oui, car le potentiel de cette histoire est très bon et reste entier ; avant d'attaquer le deuxième tome, j'aimerai juste y trouver ce petit "je ne sais quoi" en plus qui rendrait le tout si bon ;)
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En terminant ce tome 1, je ne savais dire si j'étais déçu, frustré ou énervé… Toujours est-il qu'il finit mieux qu'il n'a commencé avec un bon vieux cliffhanger des familles qui oblige les lecteurs à se procurer la suite !
Je vais être cash, la mise en place du récit qui prend la force d'une joute verbale entre le champion de la noblesse de robe et le champion de la noblesse d'épée a été pour moi particulièrement désagréable !
- on balance plein de personnages, avec rôles, titres, fonctions et généalogies, mais sans dramatis personae (une faute de l'éditeur et/ou de l'auteur)…
- on balance plein de noms de lieux, mais sans carte pour savoir si c'est loin ou proche, au nord ou au sud, à l'est ou à l'ouest (une faute de l'éditeur et/ou de l'auteur)…
- on balance tellement de mots de vocabulaires qu'il faut moult notes de bas de page pour les expliquer (même quand c'est totalement dispensable), au lieu d'un bon vieux glossaire en bonnes et dues formes (une faute de l'éditeur et/ou de l'auteur)… Et en plus l'auteur se fait une joie de brouiller les pistes en croisant le vocabulaire de l'Antiquité à celui du Moyen-Âge, ce qui fait qu'on se retrouve avec un Empire Byzantin médiéval-fantastique comme le célèbre Gondor du SdA…
Le plus énervant reste quand même le 4e de couverture qui dégaine la gatling à compliments en parlant d'univers très réaliste et très original alors qu'il n'est ni l'un ni l'autre : on est dans la Fantasy à intrigues et à complots tout ce qu'il y a de plus classique, et le fantastique semble tout droit sorti d'un épisode de "Heroes of Might and Magic" voire d'un banal JRPG plus mainstream tu meurs… D'ailleurs c'est con que les éléments clés du background soient explicités à mi-roman seulement au lieu du prologue ou de l'introduction : les sphères sont entrées en collision et désormais anges et démons doivent cohabiter avec les humains dans un monde où l'enfer et le paradis sont à portée de tir…
Pour aguicher le client on compare l'auteur à l'écrivain fantasy anglo-saxon le plus connu, à savoir GRR Martin, et à l'écrivain fantasy français le plus connu, à savoir Jean-Philippe Jaworski, du coup on peut plus facilement jouer au jeu des sept erreurs : alors on a un roi alcoolique, successeur d'un roi fou, qui a nommé son vieux pote au poste de Main du Roi, euh pardon Sénéchal, et alors que les armées combattent au loin la capitale se retrouve assiégée… Je pourrais multiplier les similitudes (ah le Mur qui sépare les royaumes humains de l'inconnu ^^), mais au final on se retrouve dans la même situation que Port Réal avant la Bataille de la Néra ! La cité est assiégée certes mais on s'approchera jamais des remparts donc on ne verra jamais la guerre, du coup tout se concentre sur le côté intrigue et complots mais comme les aristocrates ne peuvent concevoir que le traître n'appartienne pas à leurs rangs personnellement j'ai trouvé que cela ne dépassait pas le stade du "Cluedo" : le suspect est-il le Colonel Moutarde, Madame Pervenche, Mademoiselle Rose, le Professeur Violet, le Docteur Orchidée ou Monsieur Olive ? L'arme du crime est-t-elle le chandelier, la barre de fer, la clé anglaise, le revolver, le poignard ou la corde ? Pour ne rien gâcher, j'ai deviné le principal et seul twist du roman au moment même où il était mis en place…

Le problème vient peut-être que j'ai déjà lu tout ça, en en mieux, dans "Havrefer" (cycle bashé pour ne pas dire vilipendé par Gillossen d'Elbakin.net) : on est ici dans le game of thrones aristocratique plus classique tu meurs, alors que Richard Ford avait balayé tout le spectre social en mêlant intimement épique et tragique… Ce que j'écris pourrait laisser penser à une critique à charge dans le plus pur style de Gillossen de ten.nikable, mais non en fait : on finit pas se faire au style qui mêle français ancien et français moderne, les unités de lieu, de temps et d'action sont maîtrisées, la narration à la 1ère personne est plutôt fluide, les dialogues sont assez réussis, le background à la HOMM possède un fort potentiel, il n'y a certes que deux scènes d'action mais elles envoient sacrément du bois, les thématiques du fanatisme religieux, de la lutte des classes et de l'impérialisme à marche forcée sont intéressants (et si l'union fait la force, la fin justifie-t-elle tous les moyens pour la réaliser ?), et en fonction de la résolution du whodunit le récit peut prendre des voies ô combien passionnantes… Je suis d'autant plus curieux de voir ce que va donner la suite que l'ensemble reste très fluide et que sur le fond comme sur la forme Grégory Da Rosa dégage vraiment un truc : pourvu qu'il ait le temps de bien forger pour devenir un bon forgeron car malgré tout il a pourrait avoir tout d'un grand !
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C'est irrévérencieux et novateur. Un livre hors-norme par son originalité, déstabilisant et intemporel. Nous sommes loin des clichés.
Les héros, le roi Edouard le sixième et le Sénéchal Philippe Gardeval sont loins d'être d'impulsifs jeunnes hommes prompt à en découdre. Ils ont conscience de la gravité de la situation, Lysimaque est assiégée et malgré les portes fermées, nul n'est en sécurité des ennemis sont à l'intérieur. le moindre geste, la moindre parole et les soupçons jaillissent, chacun est traître potentiel.
J'aime beaucoup Philippe Gardeval qui se remet toujours en question et reste lucide : p. 142, Et si le roi de Castlewing disait vrai ? Si nous êtions, nous, d'immondes mécréants trônant sur un artefact du malin ? C'est un héros à la croisée de Mattias Tannhauser (La Religion) et de Gui de Clairbois ( le bourbier D Azincourt) des hommes qui ne se font pas d'illusion, reste fidèles à leur loyauté et mène leur mission jusqu'au bout quoiqu'il leur en coûte.
L'histoire se situe dans un monde médiéval dont Grégory DA ROSA possède toutes les clefs : la héraldique, les costumes, le langage. Il nous crée un univers avec ses chants, ses contes, ses proverbes et un langage parfois fleuri mais pas désagréable. Quelques pointes d'humour agrémente le tout qui ne sont pas sans me rappeler le donjon de Naheulbeuk à certains moments.
Gregory DA ROSA nous a concocté un livre de fantasy surprenant qui dénonce les travers des hommes par le biais d'une intrigue qui nous tient en haleine et lui permet de faire découvrir d'autres façons de penser. Il consacre quelques pages magnifiques à l'écriture et au lecteur auxquelles j'ai été très sensible en tant que lectrice.
C'est un premier livre et j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres. Comme vous l'avez deviné je vais lire la suite de cette trilogie avec un immense plaisir.Je tiens surtout à remercier l'auteur de son magnifique cadeau qui est devenu un coup de coeur. Et j'en profite pour vous signaler un livre avec une couverture soignée. Lisez-le, chacun peut y trouver son bonheur car il y a plusieurs niveaux de lecture.
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Pour son premier roman, Grégory Da Rosa a bénéficié d'une sacrée promotion de la part de son éditeur qui ne tarit pas d'éloge sur le talent de son nouveau jeune prodige. L'avantage, c'est que le lecteur entame le roman avec un bel enthousiasme. L'inconvénient, c'est que, pour peu que le récit ne soit pas à la hauteur, la déception risque d'être plus rude. Dans le cas de « Sénéchal », si le bilan est effectivement plutôt mitigé, l'ensemble se révèle malgré tout positif. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'un one-shot mais du premier tome d'une série mettant en scène un certain Philippe Gardeval, ami et conseiller du roi Édouard le Sanguin qu'il sert fidèlement depuis des années en dépit de l'hostilité que lui manifeste une partie de l'aristocratie, gênée par ses origines roturières. Depuis qu'on l'a réveillé en catastrophe pour lui annoncer que la ville était assiégée, l'animosité des nobles de la cour est pourtant devenue le cadet de ses soucis... Et ça ne s'arrange pas lorsque le roi échappe coup sur coup à plusieurs tentatives d'assassinat ! le doute n'est dès lors plus permis : l'ennemi a bel et bien infiltré la cour. Reste à savoir comment démasquer les traîtres... Si nous n'avons certes pas affaire à un univers « d'une originalité rare » comme stipulé sur la couverture, le monde esquissé par Grégory Da Rosa se révèle en tout cas prometteur. Nés de l'implosion puis de la fusion de la Terre, du Paradis et de l'Enfer, les territoires sur lesquelles résident notre protagoniste abritent désormais humains, anges et diverses autres espèces forcées de cohabiter. Si l'action se limite à la seule ville de Lysimaque, capitale de Méronne, le lecteur comprend donc assez vite que l'univers bâti par l'auteur est bien plus complexe que cela et sera probablement amené à s'étoffer au fil du temps (la présence d'une carte en début d'ouvrage serait d'ailleurs judicieuse).

Le caractère atypique du roman tient en fait surtout à la plume de Grégory Da Rosa qui opte ici pour un style très particulier, parsemant son roman de mots de vocabulaire tirés du vieux français ou faisant référence à des vêtements, meubles ou équipements propres aux périodes antique et médiévale. La volonté de l'auteur de renforcer par ce biais l'immersion du lecteur est louable, seulement le résultat n'est pas toujours du plus bel effet (et pourtant je suis moi-même une grande férue d'histoire). C'est notamment le cas dans la première partie du roman qui voit défiler un nombre incalculable de notes de bas-de-page qui nuisent à la fluidité du récit, d'autant plus que certaines se révèlent parfois peu pertinentes car consacrées à des termes aisément compréhensibles sans explications (des mots comme « piétaille » ou encore « oriflamme » n'ont, par exemple, pas franchement besoin d'une définition...). Cette impression de lourdeur finit toutefois par s'estomper à mesure que l'on avance dans le roman qui gagne peu à peu en rythme. On remarque en effet une nette différence entre le début du roman (prometteur mais encore balbutiant) et la seconde partie du récit (bien meilleure car davantage maîtrisée et plus dynamique). Cette amélioration vaut d'ailleurs autant pour le style que pour les personnages, à commencer par le héros qui, en gagnant en complexité, accroît son capital sympathie aux yeux du lecteur. Les joutes verbales stériles et légèrement puériles entretenues dans le premier tiers de l'ouvrage entre le sénéchal et un autre conseiller laissent ainsi peu à peu la place à des scènes plus intimistes qui nous permettent de faire plus ample connaissance avec certains des acteurs gravitant autour du protagoniste.

Certains personnages révèlent alors un beau potentiel, qu'il s'agisse du fil du sénéchal, amer d'être rabaissé à cause de ses origines non nobles, de sa toute aussi amère et odieuse épouse, du colossal et jovial guerrier Roufos (à qui on doit d'ailleurs une superbe chanson paillarde !), ou encore du myr Gilmenas, magicien certainement plus puissant et plus retors que ce qu'il laisse imaginer au reste de la cour. L'un des autres avantages de ce développement des relations entre les différents personnages réside dans la qualité des dialogues qui croît, elle aussi, de manière significative à mesure que les pages défilent. Les répliques trop travaillées et donc un peu trop lourdes du début laissent ainsi peu à peu la place à des échanges plus dynamiques dans lesquels les personnages optent pour un vocabulaire plus familier mais surtout plus réaliste. On sent alors nettement l'influence qu'ont pu avoir sur Grégory Da Rosa des auteurs comme Jean-Philippe Jaworski ou encore G. R. R. Martin. Les adages tour à tour graves ou humoristiques placés au début de chaque nouveau chapitre et proposant une réflexion sur la politique ou la religion s'inscrivent d'ailleurs dans cette même veine et sont pour leur part très réussis (« L'obscurité est une absence de lumière. La mort une absence de vie. L'ignorance est une absence de savoir. La solitude, une absence d'autrui. Ce qui ronge l'homme ce n'est pas le Mal. C'est le Néant. »). le final du roman est lui aussi particulièrement bien amené, le cliffhanger assez inattendu clôturant ce premier tome ouvrant d'intéressantes perspectives pour la suite, aussi bien pour le héros que pour le royaume de Méronne. Affaire à suivre...

Avec « Sénéchal », Grégory Da Rosa signe donc un premier roman très prometteur qui, en dépit des quelques maladresses du début, parvient à accrocher solidement le lecteur qui referme l'ouvrage conquis. L'enthousiasme dont fait preuve l'auteur tout au long du récit n'y est d'ailleurs pas étranger et, si certains de ses choix sont effectivement discutables, celui-ci a au moins le mérite d'oser s'écarter de certains sentiers un peu trop battus. Une belle découverte, donc, que je compte bien poursuivre avec le second tome des aventures du sénéchal.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
15 mars 2017
Nous avons là amplement matière à découvrir ce jeune auteur. Ne reste plus qu’à déguster le récit au rythme des cloches de l’œctuaire, en attendant avec impatience une suite que l’on espère encore meilleure.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Vous savez ce qu’on dit ; la valeur d’un souverain se juge à l’intelligence d’ses conseillers. Et dans le marché des grands offices d’la couronne, ya qu’vous pour augmenter le prix des conseils. Les autres vendent du navet quand vous vendez du safran, pour sûr. Arrêtez d’vous faire du mauvais sang parce que celui-là n’est point bleu. À quoi ça sert d’avoir le plus bel étal si on y vend que d’la merde ?

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Et la jalousie, quand elle se nourrit d'images empoisonnées que l'esprit se complaît à inventer, donne souvent naissance à un nouvel individu. Plus aigri, plus mauvais, plus égaré, plus manipulateur. Une carapace qui, si en premier lieu le protège, finit pas s'écailler, faisant choir ces dépôts venimeux au tréfonds d'une âme jadis blanche, s'y mélangeant pour n'en donner qu'une pourriture qu'on ne peut plus sauver.
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Et si vous me permettez une précision, très cher baron, c'est en falsifiant la vérité qu'on en fait un mensonge, non en l'omettant.
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C'est cette oeuvre-là qu'on nomme le Syncrétisme. Un nouveau monde était crée à partir des trois anciens. Les sphères n'étaient plus. Ni Paradis, ni Terre, ni Enfer, uniquement cette grande plaque recomposée flottant dans l'Univers... (p. 141)
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Je le sais, c'est une manière de trouver de la compagnie, de la complicité avec un être - vous - qui n'existe pas, qui n'est point fait d'os ni de chair, de larme ni de sang. Un être que je qualifierais d'entité comme si, lorsque ma plume gratte dans un bruit sec le grain du vélin, vos yeux réconfortants se plaçaient juste au- dessus de mon épaule, lisant mes folles aventures au fur et à mesure que je les rédige. Vous êtes le spectre de ma vie. Ici avec moi, et là-bas en même temps. (p. 288)
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Videos de Grégory Da Rosa (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Grégory Da Rosa
A l'occasion de la publication de son premier roman "Sénéchal", Gregory Da Rosa est venu à la librairie pour une séance de dédicace. Voici donc une rediffusion du live facebook réalisé pour l'occasion.
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