Sept nouvelles toutes ont un point commun, l'enfance ou la sortie de l'enfance.
Les larmes aussi, les mensonges des adultes mais aussi les rires des enfants sont présents (Dessine-moi une tente (deux versions)
La lassitude du quotidien (Fille de pute)
La pendule inexorable qui poussera un homme et une femme à se déchirer (Cendrillon ne sait pas lire l'heure)
L'homme propre sur lui, qui veut absolument passer là où il risque de salir ses chaussures, nouvelle racontée avec ironie (le funambule en cravate)
L'enfer du métro ou RER et sa faune fatiguée, lasse qui craint le plus petit retard ( et Dieu créa la merde)
Tout a été observé avec soin et l'écriture est fluide.
Elodie regarde autour d'elle, ça se sent dans ses écritures. Elle a l' oeil pour voir ce que d'autres ne
Voient pas et elle sait le décrire.
Merci
Elodie Da Silva.