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4

sur 4952 notes
Je reste dubitative face a ce dernier tome, autant j'ai dévoré les trois premiers , autant j'ai eu un mal fou a finir celui-ci.

Ce dernier opus est très dense en révélations. Mais surtout je l'ai trouvé très brouillon de ce fait, ça part un peu dans tous les sens et du coup ça a rendu ma lecture très chaotique. J'ai mis un temps fou pour arriver au bout.
certains chapitres étaient addictifs et d'autres ennuyants à mourir..

J'ai aussi mis un temps incroyable a venir mettre mon avis. Très déçue par ce roman tant attendu, et je reste un peu sans voix.
L'écriture de l'auteur est toujours agréable et fluide , mais j'ai perdu cette magie des premiers tomes. Sans doute parce que l'auteur ne m'a pas emmenée la ou j'aurais voulu… dommage que cette saga finisse par une déception.

Je pense que je n'ai pas lu ce dernier roman au bon moment… c'est la seule explication que je puisse trouver.
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Comme beaucoup d'entre vous, je pense, j'avais de grandes attentes pour ce dernier tome de cette saga que j'adore. Il est toujours difficile de finir une histoire, et surtout, on ne peut pas contenter tout le monde. Malgré tout, je me suis plongée dans La tempête des échos en gardant espoir.

Je pense que le fait que La tempête des échos n'ait pas été un coup de coeur réside dans les sentiments que j'ai pu avoir durant une grande partie de ma lecture (et de la fin, mais j'y reviendrais). En un sens, ce n'est pas un défaut car c'est la preuve que Christelle Dabos a su me faire ressentir quelque chose d'assez puissant pour me marquer. Même si cela a été négatif. Ophélie, durant son séjour à l'Observatoire des Déviations subi des choses inhumaines. Certes, elle était prête à assumer et accepter tout cela, mais il n'en reste pas moins, que pour moi, cela a été plus que douloureux à découvrir. En littérature, il y a plusieurs choses que je déteste "lire" et en particulier : le fanatisme religieux et la dérive scientifique. Ici, à une certaine échelle, j'ai eu cet écho de voir retranscrit des expériences telles que certains barbares pouvaient pratiquer durant la seconde guerre mondiale. Sous la couverture de la science et du progrès, nous voyons notre héroïne réduite à un objet sur lequel on peut tout expérimenter. J'en suis venue à haïr cette société, et cette négativité ne m'a pas quitté durant toute ma lecture. Oppressante, cette sensation d'injustice avait quelque chose de révoltant qui ne faisait que croître au fur et à mesure.

Au contraire d'Ophélie, qui pour se protéger, garde en elle tous ses sentiments et semble être en mode guerrière, j'avais l'impression de trop ressentir. Encore une fois, c'est une bonne chose même si j'ai été parasitée par cette rancoeur. J'étais tellement plongée dans ma lecture que je n'ai pas vu les pages défiler. Ce dernier tome est prenant du début à la fin. Et même si parfois, le mode offensif d'Ophélie mettait trop en avant cette détermination aveugle d'expier ses fautes, j'ai gardé cette envie de la protéger et de voir sa relation avec Thorn s'épanouir et devenir encore plus forte. Etre épargnée. D'ailleurs, les rares instants où nous pouvons les voir ensemble étaient extrêmement réussis. Il y avait cette douceur et ce respect avec leurs maladresses respectives qui faisaient que leur relation était sublimée. Quand je repense à leurs débuts... Ils sont les personnages les plus aboutis et réussis que j'ai pu voir. Leur amour est vraiment magnifique, à leur façon.

Christelle Dabos nous prouve plus tard qu'à trop vouloir créer une société parfaite, on en obtient l'opposé total. Un écho déformé d'une vision utopique. Babel en est l'exemple criant, mais les autres Arches n'en sont pas moins exempt. On infantilise les hommes, on leur enlève leur passé seul témoin des erreurs qu'il ne faut pas reproduire, on les pousse à une perfection qui les rend incomplet et exacerbe leurs déviances, on ne leur laisse aucune liberté... C'est écoeurant et révoltant. Bien que cela soit partie d'un bon sentiment, je n'ai vu en Dieu qu'un enfant capricieux qui impose sa vision du monde et n'en assume pas les conséquences. Son inhumanité, qui est somme toute, la définition d'un dieu d'une certaine façon, a poussé son monde a sa propre déchéance. J'ai vraiment apprécié toute cette construction autour de l'histoire de la tempête des échos, car elle dénonce tout en mettant le doigt sur les éléments à ne pas reproduire. de plus, cela donnait vraiment une base concrète et solide sur toute la trame de la passe-miroir.

L'intrigue continue d'ailleurs de se complexifier. J'ai eu peur d'être perdue à un moment donné, mais Christelle Dabos maîtrise son univers. Elle le façonne d'un bout à l'autre avec intelligence et cohérence. J'ai beau ne pas apprécier certains de ses choix, il n'en reste pas moins qu'ils sont cohérents avec ce monde et surtout ce qu'est devenu Ophélie. Ma petite Ophélie qui se fait maltraiter à un point que cela en était douloureux. Mais elle ne lâche absolument rien, malgré les épreuves et l'espoir qui l'anime était ce qui me faisait garder la tête hors de l'eau. Même durant cet instant où mon coeur a failli s'arrêter…

Alors oui, la fin de la tempête des échos est trop ouverte à mon goût, elle ne donne pas la conclusion que méritait certains personnages, laissés de côté alors qu'on s'y était tellement attachés, ou bien disparus en un claquement de doigt sans cérémonie (autre regret pour deux d'entre eux en particulier). Mais, cette fin est, je dirais… mature à l'image d'Ophélie. Elle est grandiose et pleine d'enseignements. Elle ne renonce pas cette fin, elle laisse une porte ouverte à laquelle je ne vois qu'une issue. Et je m'accroche à cela parce que je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Donc merci Christelle. Pour ces quatre tomes, pour cette aventure, pour Ophélie et Thorn, pour Archibald, Berenidle, Gaëlle, Renard et Roseline qui vont me manquer, chacun à leur manière. Merci pour cette univers et cette vision pleine d'espoir sur ce que pourrait devenir notre monde.
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Je n'ai rien compris à cette histoire.
Retenu par quelques bons mots, attiré par une ou deux éclaircies entraperçues ici et là, j'ai pourtant poussé héroïquement jusqu'au milieu du livre. Mais, toujours finalement, je me suis retrouvé égaré dans ce récit abscons, énigmatique, indéchiffrable !!!! Un texte cabalistique dont il me manquait les codes pour en comprendre toute la signification…
Je préfère me souvenir de la légèreté, de l'imagination débridée et de l'effronterie des trois premiers tomes ; de la maladresse légendaire d'Ophélie, de ses lunettes rondes et de son écharpe revêche ; du désespoir de Thorn dissimulé derrière son excessive rigueur ; de la sublime Bérénilde et sa grâce de cygne ; de l'acariâtre tante Roseline, et de la mémoire défaillante de Farouk ; de tous ces mondes et personnages colorés, insolents et si drôles…
Nom d'une soupière ! Christelle Dabos a pris une autre direction en me laissant au bord du chemin…
J'ai lu ce livre, ou plutôt essayé, en compagnie de Srafina, de fifrildi, et de Nadou. Je vous invite à lire leurs billets, peut-être un peu plus enjoués ou compréhensifs.
A bientôt.
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Fin de cette saga qui m'a happée comme pas possible en cette fin d'année 2019.

Ce tome 4, ultime tome, était plein de promesses. En effet, après bien des péripéties, Ophélie et Thorn sont plus soudés que jamais, presque heureux et surtout... ensemble! Mais des bouts d'arches continuent à s'effondrer, les échos à se multiplier, etc. Nos héros, dans une Babel plus militarisée que jamais, entendent bien faire la lumière sur l'identité d'Eulalie Dilleux, de l'Autre et sur les événements pré et post-Déchirure.

Avec toutes ces questions, ce tome fourmille de révélations. On en apprend une, une autre question se pose irrémédiablement. Ce qui pourrait donner une certaine dynamique à ce tome très dense. Et pourtant, ces révélations m'ont semblé souvent opaques, surtout le très long passage à l'Observatoire. Très technique, si bien qu'on s'y perd. Si tu découvres avec Ophélie et que tout semble clair sur la fin, la lecture s'accompagne tout de même de certaines longueurs qui n'étaient pas visibles dans les premiers tomes. Première déception pour moi.
Je suis tout de même ravie qu'une de mes déductions s'est avérée vraie.

L'univers reste très riche. le talent de Christelle Dabos est indéniable et sa plume parvient à nous illustrer clairement son univers. Immersion complète dans l'univers, à défaut d'être enchantée par le devenir de certains personnages.

En effet, ce tome m'a suscité d'autres déceptions que son opacité par endroit. A commencer par le rôle de Victoire et de bien d'autres personnages trop peu vus à mon goût. J'avais beaucoup aimé le personnage de Berenhilde que l'on ne voit pas du tout...
Et surtout, cette fin!!! J'enrage! Tellement bien sur certains aspects et tellement incompréhensible sur d'autres.

Je ferme donc ce livre en me disant qu'il est tout de même un cran en-dessous des trois premiers tomes, ce qui est bien frustrant pour la fin d'une saga d'une telle qualité addictive. Dans mon malheur, je suis contente d'avoir lu les 4 tomes d'une traite, de ne pas avoir attendu encore et encore ce tome, sinon la déception aurait été considérable.

Challenge Pavés 2019 et 2020
Challenge Séries
Challenge le tour du scrabble en 80 jours (7e éd)
Challenge Mauvais Genres
Challenge Plumes féminines 2020
Challenge Déductions élémentaires
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La Passe- miroir, s'achève avec ce 4° tome, et me voilà fort dubitative..
Mais aussi perdue, déçue , et surtout l'impression d' être passée complètement à côté de ce gros pavé pour cause de bêtise crasse !
Je ne suis pas sûre d' avoir tout compris. Je suis , par contre, sûre de ne pas avoir réussi à prendre le temps de savourer chaque mot, chaque phrase. Une envie furieuse de lire en diagonale, de fuir ce roman sur lequel je peine depuis dix jours, en m'étant "enfuie" vers trois autres en plein milieu.... Sans cesse m'interrompant, ne réussissant pas à passer la barre des quinze minutes , moi qui d'habitude engloutit les livres à toute vitesse...
Déjà dans le troisième, la série devenait encore plus noire, plus hostile, et me perdait...
Je n'aurai jamais cru qu'un jour, je reprocherais à un auteur son imagination... Mais là, ce n'est plus possible : les "inventions", les "mots détournés" dans chaque phrase, me rendent la compréhension impossible. Impression de brouillon, d'opacité... Impression d'être dans une jungle et d'avancer avec un coupe-coupe, pour me tailler un chemin, dans l'histoire... Un monde trop riche qui prend toute la place au détriment de l'histoire, la vraie, celle des aventures d'Ophélie... Trop de chemins de traverse, de bifurcations...
La fin, me laisse abasourdie, j'ai dû la relire pour être sûre que...
Mais je n'abandonne pas l'auteure, je suis curieuse de voir ce qu'elle va imaginer prochainement. Une autre série? Un roman qui n'a rien à voir avec la SF ou le fantastique ? Je serai là au rendez-vous, parce qu'elle est profondément originale... Une originalité qui déborde parfois...
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Incompréhensible ! Quatrième et dernier tome de la série, La tempête des échos me laisse dépitée. On poursuit la quête de la vérité sur ce Dieu hypothétique qui pourrait sauver le monde. Ophélie, toujours menacée, enquête avec Thorn dans un endroit très spécial, où ils sont entrés par des voies différentes. Cet endroit, sensé faire éclore la vérité… nous mettra tous, nous et eux compris, la tête à l'envers ! N'ayant pas pris l'option physique quantique à l'école, je n'ai pas compris grand chose à ces presque 700 pages de questions sans réponses, et de faits farfelus. Même la fin ne m'a pas parue compréhensible pour la lectrice lambda que je suis, et puis je l'ai trouvé humainement insatisfaisante.


Pourtant, le début de cet opus amène de nouveaux éléments prometteurs et excitants. Mais leur potentiel n'est pas exploité (à quoi sert l'histoire de Victoire finalement ?), et j'ai dû vraiment m'accrocher pour poursuivre une lecture qui avait cessé de me passionner. Les théories les plus farfelues sont explorées, et franchement, je me suis perdue dans le labyrinthe des expériences que s'infligent nos héros pour trouver des réponses auxquelles, on le sent déjà tout en continuant d'espérer, nous ne comprendrons pas tout. La fin accélère bien le rythme avec une ambiance de fin du monde. Mais même là, des incohérences nous font lever les yeux au ciel (comprendra qui pourra mais : vraiment, dix doigts suffisent à rétablir l'équilibre alors qu'il manque une personne entière ?) Puis la toute fin gâche de nouveau tout.


Elle apporte bien un peu d'émotion, et j'ai bien lu la dernière phrase de la dernière page qui est sensée orienter notre imagination (que Chou n'avait même pas vue tant il était dépité^^). N'empêche. C'est pas une fin, ça, alors qu'on nous décrit l'envers du décor comme invivable et sans retour (ou alors j'ai vraiment rien compris à rien) !! La cartésienne que je suis s'est forcée à avaler des pages plus improbables les unes que les autres, où pour être honnête avec vous, j'ai à peine compris le (très) gros du raisonnement de l'auteure, la moindre des choses aurait été, pour avoir subi tout ça, de me donner ce que je voulais à la fin ! Eh bien non. Une fin ouverte, un vague indice. Mais moi mon imagination n'en peut plus, elle renonce, et mon coeur est déçu.


Il paraît qu'aux râleurs comme moi, l'auteure aurait confirmé qu'il faudrait faire avec cette fin car il n'y en aurait pas d'autre. Pas d'autre fin, pas d'autres tomes. D'un côté, si vous voulez mon avis, c'est mieux : on est arrivé au bout. J'aurais préféré moins de pages sur des expériences chelou auxquelles je n'ai rien pipé, et plus de pages pour nous offrir une fin digne de ce nom, axée sur des personnages à qui on s'était attaché, plutôt que sur des théories scientifiques fumeuses dans lesquelles se perd le commun des mortels. Il y avait surtout moyen de mieux exploiter les personnages créés : les deux personnages principaux bien sûr, mais aussi tous les secondaires, qu'on a terriblement malmenés avant de les laisser tomber comme de vieilles chaussettes, tout à leur joies ou leur mort proche. Sans parler des morts qui finalement ne le sont pas, et des morts qui restent morts - sans que j'aie pu comprendre la différence entre les deux.


« La connaissance sert la paix », nous embrigade-t-on à Babel. En conséquence de quoi j'aurais bien voulu avoir les connaissances ou les neurones nécessaires pour comprendre l'intrigue (les lecteurs en général n'aiment pas ne pas comprendre), et avoir connaissance d'une fin moins abrupte et plus détaillée pour être en paix avec cette fin de série que j'ai ressentie comme bradée. Comme disait très justement Orson WELLES « Une fin heureuse dépend où vous arrêtez l'histoire » - et là, clairement, elle est arrêtée trop tôt.


Alors que faire ? Vous conseiller la série, au risque que vous soyez déçus par la fin - mais d'un autre côté elle pourrait bien vous sembler accessible à vous et vous plaire… Ou vous la déconseiller, au risque de passer à côté des trois premiers tomes qui sont malgré tout hyper canons ? Je préfère, comme Dieu paraît-il, vous laisser votre libre arbitre. Faites-en l'usage qui vous semble être le bon ! Pour ma part, je ne regrette pas d'avoir lu la série en entier : J'ai quand même adoré trois tomes sur quatre, et avec le recul j'aurais trouvé dommage de ne pas lire ces quatre livres qui, dans l'ensemble, me laissent un bon souvenir…


… « Un peu plus que cela, même. » ;-))
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"La tempête des échos" est le quatrième et dernier opus de la Passe-miroir, dans lequel nous retrouvons Ophélie, Thorn et tous les autres là où nous les avions laissés dans le tome précédent, soit à Babel essentiellement ou à Arc-en-Terre. Les effondrements se multiplient, les échos également, sans pour autant trouver de liens de cause à effet entre ces deux phénomènes. Il est donc plus que temps de trouver l'Autre, et de tirer cette affaire au clair avant que toutes les Arches ne s'effondrent. À Babel, tous les ressortissants étrangers se doivent de quitter L Arche afin que tous les Babéliens puissent être relogés suite aux effondrements. Ophélie, bien que sous sa fausse identité, n'en reste pas moins une Animiste, et doit donc elle aussi quitter Babel. Voilà qui ne l'arrange pas, sa dernière piste lui révélant que l'Observatoire des Déviations détiendrait certaines informations cruciales. En tant qu'inversée, elle s'y porte cobaye volontaire avant qu'elle ne soit jetée dans un dirigeable et expulsée de Babel, pendant que Thorn y est engagé en tant que grand inspecteur familial grâce aux Lords de Lux. Tous deux, ensemble et chacun de leur côté, peuvent donc continuer de mener leur quête, ce qui les mènera bien plus loin que ce que nous lecteurs avons pu imaginer jusque-là...

Tout est lié : la Déchirure, les Esprits de famille, leur mémoire défaillante, les effondrements, les échos, Dieu, l'Autre. Et ces 572 pages veillent à y démêler petit à petit tous les fils. Toujours aussi bien construit et bien mené, il faut tout de même prendre le temps pour ne rien louper et tout comprendre. Entre recto/verso, endroit/envers, gauche/droite, devant/derrière (voire même derrière derrière), Christelle Dabos joue avec nos perceptions autant qu'avec celles d'Ophélie, pour mieux nous mener en bateau (ou plutôt en tramoiseaux) de bout en bout. Certaines de nos certitudes s'effondrent, des révélations inattendues voient le jour.

Le dénouement, bien que pas du tout celui que j'aurais voulu (mon côté fleur bleue a pris une sacrée claque), n'en reste pas moins époustouflant. L'identité des personnes qui se cachent derrière Dieu et l'Autre m'a laissée coite. Là j'avoue que je n'avais rien vu venir !

Je termine donc à regret cette saga aussi prodigieuse qu'étourdissante, dont les intrigues toujours très abouties m'ont tenue en haleine jusqu'aux tout derniers mots. J'ai adoré suivre Ophélie dans ce tourbillon d'événements qui nous font parfois perdre la tête. J'ai adoré les personnages, leur psychologie, leur personnalité, leurs ambiguïtés, leurs ressentis, dont Ophélie et Thorn particulièrement, mais aussi Archibald (que j'aurais voulu bien plus présent dans les deux derniers tomes), Renard et Gaëlle, Berenilde, la tante Roseline, ou encore le jeune Ambroise. J'ai adoré ce monde fantastique où les nuages remplacent les océans, aux décors toujours bien dépeints. Christelle Dabos use d'une plume minutieuse, précise, soignée, bordée d'une très belle imagination.

Des quatre tomes, "La tempête des échos" est celui qui m'a le moins plu, peut-être à cause de son intrigue un peu retors, parfois lourde également, peut-être parce que le dénouement, bien qu'inattendu, m'a un peu déçue aussi, peut-être parce que j'aurais voulu que certains protagonistes des deux premiers tomes aient un rôle à jouer plus prépondérant. Mais je garderai tout de même de cette saga un très très bon souvenir.
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Attention avis de lecture TOTALEMENT subjectif ! J'assume !

Fin d'une longue aventure débutée en novembre 2015 à la lecture du premier livre… mais début d'une autre aventure car je crois bien que je ne vais pas tarder à relire l'ensemble ! Il y a tant de menus détails auxquels je n'ai pas trop prêté garde et qui « ressortent » peu à peu… Tout s'explique, chaque secret est révélé et expliqué et je découvre la complexité extrême de cet univers créé. Chapeau bas Mme Dabos !

D'un livre à l'autre je suis allée d'enthousiasme en enthousiasme. Je craignais une déception pour cet ultime volume, c'est souvent la loi dans les séries… mais non, l'enthousiasme ne fait que s'amplifier ! Bon sang, quelles inventions !! Je reste bluffée. Une amie des Trolls de Babel a utilisé le mot « chef d'oeuvre », je crois qu'il est juste pour qualifier cette oeuvre dans son ensemble : lorsque la qualité se maintient tout au long de ces gros volumes, cela devient évident !

Difficile de ne rien spoiler pour les futurs lecteurs mais je vais tenter… J'avais déjà parlé du fait qu'Ophélie n'a rien d'une héroine… cette fois j'ai trouvé l'auteur presque cruelle envers son personnage ! Qu'est-ce qu'elle lui fait subir !!! J'en avais le souffle coupé et plus je me disais « cette fois on a atteint les limites, ça va s'arranger » plus la situation empirait jusqu'à en devenir insoutenable ! Petit à petit j'ai senti qu'il n'y aurait pas de happy end… on sent une tension dramatique sourdre progressivement et s'installer définitivement. J'y suis allée de mes nombreux pronostics bien sûr, je faisais souvent fausse route. Je plaçais un bel espoir dans le personnage de Victoire, puis j'ai été déçue lors de sa disparition mais au final j'avais bien ressenti qu'elle allait être un élément important de l'intrigue même si elle n'était présente qu'épisodiquement. J'ai beaucoup aimé ce dernier passage où on l'évoque.
Forcément j'ai été bluffée par le personnage d'Elisabeth… pas vu venir !
Très agréablement surprise par l'évolution d'Archibald.
J'ai particulièrement aimé Seconde : plus d'une fois j'ai tenté de déchiffrer ses phrases.

Je réfléchis à ce que je n'aurais pas aimé… je ne vois pas…ne trouve pas de défaut ! Même la fin je l'accepte car en plus ça a du sens.

Je viens de relire mes avis sur les livres précédents et je peux donc conclure que oui, nous obtenons des réponses à nos questions ainsi qu'à celles multiples d'Ophélie. Des ingrédients il y en a encore à foison, des complications autant qu'on en veut, une intrigue complexe et palpitante toujours et encore, de la crédibilité à volonté, et comme je l'écrivais déjà pour le livre 2 : je reste subjuguée !

Coup de coeur pour la série entière de la première à la dernière page, fan définitive !!!

Je relis très rarement les romans mais je sais que je vais très vite refaire une lecture de l'ensemble maintenant que la série est complète. (Eventuellement, si jamais je trouvais un mini défaut caché que je n'aurais pas vu à la première lecture, alors je viendrais compléter cet avis… mais honnêtement c'est fort peu probable !!!)
Encore bravo Christelle Dabos !
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Pas aussi intensément happée que par les excellents deux premiers tomes (j'avais déjà été un peu déçue par le troisième), peut-être parce que les relations entre les personnages sont plus froides (à l'exception du couple Ophélie-Thorn, toujours très réussi). Le vaste univers éclaté en morceaux de Christelle Dabos reste séduisant par son originalité, très riche, intéressant, avec ses effondrements effrayants et ses dérives autoritaires, mais c'est plus alambiqué, moins sensible, parfois un peu confus (Bon d'accord c'est peut-être moi qui suis lente à la comprenette). La complexité de l'univers et des histoires de Dieu et l'Autre prennent le pas sur le côté si attachant des personnages dans les deux premiers tomes, et du coup je n'ai pas retrouvé ce merveilleux plaisir de lecture.

Un peu frustrant donc, même si en soi, hors comparaison avec le début, c'est quand même un bon livre.
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J'ai fini le dernier tome de cette sympathique saga jeunesse début mars mais je n'ai pas pris le temps jusqu'à présent de rédiger mon avis, pas très motivé en ce moment ni par la lecture ni par la rédaction de quelconque avis mais il serait dommage de ne pas donner mon avis sur ce dernier tome, non pas qu'il n'y a pas déjà assez de critiques sur ce dernier, je le fais surtout car il me rapporte quelques points supplémentaires aux challenges auxquels je participe :)

Disons l'eux tout de suite, c'est le tome que j'ai le moins aimé de la série, j'en garderai je pense assez peu de souvenir.
Nous retrouvons Ophélie et Thorn directement après les événements du tome 3 et la situation va de mal en pis, l'effondrement des arches s'accélère à un point alarmant et le couple fera tout ce qu'il peut pour mettre fin à celui-ci partant à la découverte des secrets de Dieu tout en tentant d'essayer de stopper l'Autre. Dans ce tome Christelle Dabos noue les fils qu'elle a soigneusement tissés dès le premier tome pour arriver à un résultat pour le moins complexe. Il faut bien admettre que cette auteure a vraiment une sacrée imagination et a créé une intrigue bien plus vaste, complexe et sombre que ne le laissaient présager les deux premiers tomes de la saga.

D'imagination l'auteure en a tellement que je me suis parfois perdue un peu au coeur de ce pavé, certains passages m'ont paru assez nébuleux et j'avoue que je n'ai guère fait d'effort pour comprendre du moment que l'essentiel restait plus ou moins compréhensible. J'ai également trouvé certains passages plutôt longs notamment toute la partie dans l'institut. J'ai aussi eu un goût de trop peu sur certains points tels que la quasi-absence des personnages secondaires des premiers tomes : on reste vraiment ici très centré sur le personnage d'Ophélie, de Thorn, et sur Dieu.
Heureusement la plume reste néanmoins toujours aussi fluide et agréable à lire et puis après plus d'un millier de pages de lu j'étais tout de même très curieux de connaître le point final de cette histoire.

Comment vous dire, je sais que cette fin n'a pas été appréciée par tout le monde mais j'ai vraiment bien aimé cette dernière. D'abord je n'avais pas vu venir la révélation sur le personnage de Dieu, une bonne surprise. Puis j'ai trouvé le dénouement d'un culot sans nom ! Proposer une telle fin était franchement osé de la part de Christelle Dabos et j'ai trouvé cela superbe. Je trouve qu'en jeunesse trop souvent on découvre à la fin d'une saga des épilogues finalement assez convenus ou tout finit plutôt bien pour nos personnages et où finalement le lecteur a ce qu'il attend. Pour le coup Christelle Dabos va ici dans le sens inverse et pas par le dos de la cuillère. Non elle y va cash, sans prendre de gant. La fin n'est clairement pas un total happy end et j'ai même eu un peu de peine pour le personnage d'Ophélie. Christelle Dabos n'aura vraiment pas épargné son personnage principal. C'est une fin donc surprenante, un choix de l'auteure inattendue et je dirais même presque courageux, je pense que l'auteure avait parfaitement conscience que cette fin ne satisferait pas bon nombres de lecteurs.

Ce dernier tome bien que moins prenant je trouve que les trois premiers tomes, bien moins accessibles aussi par la complexité de l'intrigue n'en est pas moins resté dans l'ensemble une agréable lecture en compagnie des personnages d'Ophélie et de Thorn que j'aurais pris plaisir à suivre tout au long de ces 4 tomes. J'espère vraiment que Christelle Dabos écrira d'autres romans car avec une telle imagination je suis certain qu'elle a encore beaucoup d'histoires à nous raconter et c'est avec plaisir que je me plongerai de nouveau dans l'un de ces écrits.
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