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Les Enquêtes de l'inspecteur Cadin tome 2 sur 5
EAN : 9782070406494
215 pages
Gallimard (30/11/-1)
  Existe en édition audio
3.89/5   519 notes
Résumé :
Paris, octobre 1961 : à Richelieu-Drouot, la police s'oppose à des Algériens en colère. Thiraud, un petit prof d'histoire, a le tort de passer trop près de la manifestation qui fit des centaines de victimes. Cette mort ne serait jamais sortie de l'ombre si, vingt ans plus tard, un second Thiraud, le fils, ne s'était fait truffer de plomb, à Toulouse.

Lorsque l'étudiant Bernard Thiraud est abattu à Toulouse, sa mort brutale fait ressurgir celle de son ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 519 notes
A mi-chemin entre évocation historique et polar, l'intrigue plonge dans les heures sombres de notre histoire en revenant sur la déportation des juifs durant l'occupation puis l'élimination des opposants par les barbouzes gaullistes au début des années soixante.
A Paris puis à Toulouse, un professeur d'histoire puis son fils sont assassinés à vingt ans d'intervalle : quel lien relie ces deux affaires ?
Cette première enquête de l'inspecteur Cadin progresse grâce à une succession de hasards providentiels. La chance remplace la méthode et le respect de strictes procédures judiciaires. La vengeance remplace la justice.
A contrario, les Thiraud, sont au mauvais endroit, au mauvais moment, et pire, ils se mêlent de ce qui « ne les regarde pas ».
Un bon roman, mais j'avoue préférer « le crime de Sainte Adresse » du même auteur.
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Paris, le 17 octobre 1961. Une horloge placée dans la devanture d'une bijouterie marque dix-neuf heures vingt-cinq. Soudain, un coup de sifflet strident retentit. Aussitôt, des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants originaires d'Algérie se rassemblent pour protester contre le couvre-feu qui leur est imposé. La manifestation organisée par le FLN est réprimée brutalement par la police. Les victimes se comptent par dizaines. le soir même, Thiraud, un professeur d'Histoire, est abattu au pied de son immeuble. Son assassinat passe inaperçu au milieu de ce massacre. Vingt ans plus tard, c'est son fils qui est tué dans une rue de Toulouse. L'inspecteur Cadin est chargé de cette enquête qui va le conduire dans les eaux troubles de notre Histoire.

« Meurtres pour mémoire » enchevêtre la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et le Massacre du 17 octobre 1961. L'ombre d'un même homme plane sur ces deux événements : André Veillut, un fonctionnaire exemplaire oeuvrant dans les Préfectures. En 1942, il exécute consciencieusement les directives de Vichy ; vingt ans plus tard, il organise la liquidation des indépendantistes algériens. Le tout au nom de l'ordre public et de la raison d'Etat. On devine que ce personnage est le double fictif de Maurice Papon, tant leurs parcours sont proches. Si aujourd'hui la responsabilité de l'Etat français dans les rafles et déportations de Juifs a été débattue et mise au jour, si la répression meurtrière du 17 octobre 1961 est désormais connue, ce n'était pas le cas au moment de la publication de ce roman en 1983. Le livre rappelle ces faits au nom du devoir de mémoire répondant ainsi à son exergue : « en oubliant le passé, on se condamne à le revivre. » Malheureusement, l'auteur n'échappe pas à l'écueil du polar politique ; au lieu de suggérer, il démontre et fait dire à ses personnages de longues tirades idéologiques. Le roman n'en reste pas moins une excellente introduction à ces périodes sombres de notre histoire.
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Meurtres pour mémoire porte bien son titre. Plus qu'un roman policier, j'ai eu l'impression que Didier Daeninckx voulait surtout évoquer deux épisodes peu reluisants de notre histoire française récente au travers de ce roman : la collaboration de l'administration française dans la déportation de juifs, voire le zèle de certains fonctionnaires aboutissant à la mort d'enfants, de familles juives après leur regroupement à Drancy, et la répression de la manifestation du soir du 17 octobre 1961 à Paris où de nombreux algériens ont été torturés et assassinés. Les évoquer pour que les morts ne tombent pas dans l'oubli, pour que cela ne se reproduise plus, pour que ces petites âmes restent dans notre mémoire. J'ai lu ce roman comme un devoir de mémoire et j'ai été touchée. Pas tellement par la plume, presque journalistique, mais parce que j'ai ressenti le malaise, profond, de l'auteur face à la bêtise humaine, face à l'incompréhensible. Comme si l'auteur en écrivant ce livre espérait trouver des réponses en posant les faits avec des mots. Mais je crains que cela ne soit suffisant. En revanche, ce roman a pu permettre à l'écrivain de progresser dans son questionnement. Personnellement, ses mots ont permis de relancer ma machine à questions et je ne trouverais sans doute pas de réponse à toutes ces betises, passées et ...à venir, malheureusement. La mémoire et Meurtres pour mémoire, devraient permettre de ne pas reproduire les erreurs du passé. C'est à cela que ça sert, non ? Une trace contre l'oubli. Merci pour ce roman, piqure de rappel.
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Livre courageux, largement précurseur (en 80 on ne parle pas (encore) du 17 octobre 1961), nourri de recherches historiques, dénonçant les dérives policières couvertes et mandatées par un état colonialiste et raciste, plutôt pamphlet politique que roman policier classique, Meurtres pour mémoire est habilement construit sur un double meurtre, à 20 ans d'intervalle, d'un père et de son fils, tous deux historiens, tous deux sur la trace des mêmes pages honteuses de notre histoire.

L'enquête de Cadin, flic modèle- ça existe, surtout dans les romans-va remonter cette piste et nous ouvrir cruellement les yeux.

J'ai été très sensible au prologue de cette histoire qui met en lumière (noire) la grande manifestation, en plein Paris, du FLN contre le couvre-feu et la guerre en Algerie, réprimée avec sauvagerie comme on le sait à présent. Une ratonnade policière d'envergure, un massacre de centaines d'Algériens tués et jetés à la Seine. Une horreur dont parle aussi dès 1973 Claire Etcherelli dans Élise ou la vraie vie.

Le préfet de police qui a orchestré et couvert cette répression porte un nom connu: Maurice Papon. On comprend dès lors le choix de cette ouverture sur laquelle, hélas, on ne s'attardera pas: la piste remonte par lui, au camp de Drancy, l'antichambre français d'Auschwitz, et à la collaboration active des forces de police commandées par l'état français du Maréchal Petain dans la déportation des juifs de France.

J'ai apprécié le sérieux des enquêtes historiques, le choix de ces deux pages honteuses de notre histoire qui rappellent que même les démocraties (à supposer que l'Etat français de Pétain et la 5eme République barbouzarde de 1958 en fussent chacune une...) doivent exercer une particulière vigilance à l'endroit de leurs forces de l'ordre si elles veulent vraiment être démocratiques...

J'ai regretté que la première de ces deux pages ne soit qu'une ouverture, un décor, un prétexte à une remontée dans les archives atroces mais plus connues de la collaboration.

Cette lecture m'a surtout donné l'envie de relire Élise ou la vraie vie, roman presque autobiographique, plus intimiste, féministe, encore plus courageux puisqu'il raconte dès 1973, l'amour interdit, en pleine guerre d'Algérie, entre une Française et un Algérien, tous deux ouvriers sur la chaîne des usines Renault à Boulogne-Billancourt, que la répression du 17 octobre séparera à jamais, et violemment.
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En rentrant chez lui à Paris, Roger Thiraud n'a qu'une idée en tête, retrouver sa femme enceinte, presque à terme et passer avec elle une belle soirée. Il a acheté des gâteaux à la boulangerie et un bouquet de fleurs. Mais dejà, en sortant du metro Bonne-Nouvelle, il a remarqué des manifestants envahir les rues pacifiquement, des Algériens demandant de meilleurs conditions de travail, mais très vite la police se met à poursuivre cetains d'entre eux, déclenchant un bain de sang, nous sommes le 17 octobre 1961, et Roger Thiraud est abattu d'une balle dans la tête au milieu de dizaines de manifestants. Vingt ans plus tard, son fils Bernard, qui n'a pas connu son père, voyage avec Claudine sa fiancée, direction le Maroc, avec un petit détour à la préfecture de Toulouse pour y continuer des recherches que son père avait commencées. En sortant de la préfecture, passant par les petites rues, un homme le suit et dès qu'il se retourne pour lui faire face, l'homme lui tire deux balles dans le corps et l'abat.

L'inspecteur Cadin est saisi du meurtre de Bernard Thiraud et se rend assez vite compte que le passé du père, assassiné pendant les manifestations d'octobre 1961, et soupçonné d'être sympathisant du FLN, est probablement en lien avec la mort du fils. A vingt d'écart, père et fils sont abattus par balles, dans deux villes différentes certes, mais les deux événements ne peuvent être le résultat d'un simple hasard. L'inspecteur va remonter le temps et réveiller les tensions politiques nées de l'indépendance de l'Algerie...
Meurtres pour mémoire est un roman policier politique dans lequel Didier Daeninckx évoque le contexte historique qui a provoqué les massacres d'Algériens qui manifestaient pacifiquement et que la répression policière a précipité dans un bain de sang. Dans la premiere partie du roman, il décrit extrêmement bien le milieu ouvrier qui se prépare à manifester en montant de la banlieue vers Paris pour faire entendre des revendication sociales.
Meurtres pour mémoire remet à jour un événement traumatisant, un massacre sciemment minimisé par la police, et qui va servir de terreau pour un deuxième meurtre.
Un polar politique qui plonge dans les années soixante et le racisme quotidien de l'époque envers les Algériens. Efficace et bien mené.
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critiques presse (1)
ActuaBD
07 février 2012
Daeninckx a choisi de coller aux faits et d’ajouter en parallèle un personnage témoin particulièrement pertinent.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
La pluie se mit à tomber vers quatre heures. Saïd Milache s'approcha du bac d'essence afin de faire disparaître l'encre bleue qui maculait ses mains. Le receveur, un jeune rouquin qui avait déjà son ordre de mobilisation en poche, le remplaçait à la marge de l'Heidelberg.
Raymond, le conducteur de la machine, s'était contenté de ralentir la vitesse d'impression et revenait maintenant à la cadence initiale. Les affiches s'empilaient régulièrement sur la palette, rythmées par le bruit sec que faisaient les pinces en s'ouvrant. De temps à autre, Raymond saisissait une feuille, la pliait, vérifiait le repérage puis il glissait son pouce sur les aplats pour s'assurer de la qualité de l'encrage.
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Kaïra l'attendait dans la cour. Elle ne ressemblait pas aux autres jeunes femmes du bidonville. A vingt cinq ans, toutes ses amies étaient mariées depuis des années et trainaient derrière elles une armée de marmots. Cette cour, ou une autre toute semblable, constituait leur seul univers avec le Prisunic de Nanterre. Un horizon de terrains vagues coincés entre les usines et la Seine, à dix minutes d'autobus des Champs Elysées ! Kaïra connaissait des femmes dont le dernier pas en dehors du bidonville remontait à deux, voire trois ans.
Sa mère était ainsi. Le jour de sa mort, Kaïra s'était juré de ne pas être une simple hypothèse de femme. Elle s'occupait de ses frères et soeurs, de tout ce qui nécessite la vie quotidienne de six personnes...
Elle se tenait à son serment et, en contrepartie de cette soumission acceptée et au bonheur des siens, elle se libérait, insensiblement, du fardeau des traditions. Cette lente évolution était marquée, aux yeux du voisinage par de soudaines audaces inimaginables de la part d'une "véritable femme algérienne".
Kaïra se souvenait du premier matin où, tremblante, elle avait osé sortir en pantalon. Pas un "blue jean" comme en portaient ses frères mais un tergal, ample, qui masquait ses formes aussi bien qu'une robe. Personne ne s'était permis de réflexion à voix haute sur son passage, à peine quelques sourires vite effacés par son regard fixe. Elle ne ménageait pas sa fierté ; elle aurait préféré mourir plutôt que d'avouer s'être entraînée des semaines entières à la maison, avant d'affronter le jugement des autres.
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— Vous verrez, c'est fameux, l'anguille marine dans le vinaigre avant d'être rôtie. C'est servi froid, en gelée. Au fait, vous savez que le même fleuve arrose nos deux capitales ?

— Non, vous devez vous tromper, la Seine prend sa source du côté de Dijon ; elle se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur, sans quitter le territoire français.

Il partit d'un rire sonore.

— Ah, vous êtes toujours aussi susceptibles dès qu'on parle de votre pays ! Bien entendu la Seine ne coule pas entre les façades bourgeoises de la Place De Broukère, mais presque... Notre rivière s'appelle la Senne, avec deux N. Vous l'avez échappé belle ! Bruxelles est une ville digne d'Alphonse Allais : prenez les boulevards de Petite Ceinture qui utilisent le tracé des anciennes fortifications. Le boulevard de Waterloo n'est pas bien loin du boulevard de l'Abattoir.
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La DEportation était traitée de la même manière que les autres tâches de l'administration ; les fonctionnaires semblaient avoir rempli ces formulaires avec un soin identique à celui apporté aux bons de charbon ou à la rentrée scolaire. On manipulait la mort en lieu et place de l'espoir. Sans s'interroger. Epinglé sur un carton, un télégramme jauni signé Pierre Laval, daté du 29 septembre 1942 recommandait aux autorités préfectorales de ne pas démembrer les familles juives promises à la déportation et précisait que "devant l'émotion suscitée par cette mesure barbare, j'ai obtenu de l'armée allemande que les enfants ne soient pas séparés de leurs parents et puissent ainsi les suivre".
Une liasse de circulaires revêtues de paraphe A.V. mettait ces directives en oeuvre.
Contre la barbarie, direction Buchenwald et Auschwitz !
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Daeninckx a écrit un roman policier, mais il se sert de cette intrigue pour pouvoir reparler d’évènements terribles qui se sont produits à différentes époques :
D’abord pendant la Seconde guerre mondiale :
Drancy, en Seine-Saint-Denis, principal lieu de déportation des Juifs vers les camps d'extermination nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz. Au total, de 1942 à 1944, une soixantaine de convois français de déportés juifs sont partis de Drancy, d'où son surnom d’ antichambre de la mort ». En période de pointe, le camp a connu le départ de deux ou trois convois par semaine.
Jusqu'au 17 août 1944, le camp fonctionne comme lieu principal de rassemblement et de déportation. Sur 76 000 hommes, femmes et enfants juifs déportés de France, 67 000 le furent à partir de Drancy. Moins de 2 000 des déportés de Drancy sont revenus, soit à peine 3 %.
Daeninckx s’est certainement inspiré de Maurice Papon qui sévissait pas loin de Toulouse, à Bordeaux, comme secrétaire général de la préfecture de la Gironde. A l’issue de la guerre non seulement il ne va pas être inquiété mais il va encore avoir de la promotion et occuper le poste de Préfet de police à Paris, c’est lui qui va ordonner la répression du 17 octobre 1961. Inculpé en 1983, c’est-à-dire un an avant la publication du roman, pour les faits de 1942, Maurice Papon est jugé à partir de 1997 et condamné, en 1998, pour complicité de crimes contre l’humanité (arrestation et séquestration de 72 Juifs). Il est condamné à 10 ans de prison. Il meurt le 17 février 2007.
Puis Daeninckx évoque un autre fait terrible :
La répression suite à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961
Le 17 octobre 1961 alors que la guerre d’Algérie touche à sa fin, le FLN appelle à une manifestation pacifique dans les rues de Paris Le préfet de police de Paris, Maurice Papon, qui a reçu carte blanche des plus hautes autorités, dont de Gaulle, lance, avec 7.000 policiers, une répression sanglante. Il y aura 11.730 arrestations, et peut-être beaucoup plus de 200 morts, noyés ou exécutés, parmi les Algériens pour dénoncer le couvre-feu imposé quelques jours plus tôt aux Algériens et par extension à tous les Maghrébins (obligation d’être sans cesse isolé, et interdiction aux travailleurs algériens de sortir de 20h30 à 5h30, les cafés tenus par des musulmans doivent fermer à 19h.…). Cette manifestation rassemble environ 30.000 personnes. Le préfet de police de Paris, Maurice Papon (encore lui !), qui a reçu carte blanche des plus hautes autorités, dont de Gaulle, lance, avec 7.000 policiers, une répression sanglante. Il y aura 11.730 arrestations, et peut-être beaucoup plus de 200 morts, noyés ou exécutés, parmi les Algériens.
Enfin Daeninckx évoque aussi d’autres faits d’actualité des années 1980 comme les « situationnistes » Le situationnisme désigne un mouvement contestataire philosophique, esthétique et politique incarné par l'Internationale situationniste, "plate-forme collective", fondée par huit artistes en 1957.
Enfin, il décrit la vie dans un commissariat, l’actualité quotidienne comme la grève des fossoyeurs…
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Vidéo de Didier Daeninckx
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