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Critique de StephaneDeloise


Peu après le premier tour des élections municipales de 1977, un ouvrier est retrouvé mort sur le chantier d'une immense centrale nucléaire en construction sur les bords du Rhin. Problème numéro un, la mort ne semble pas accidentelle, problème numéro deux, la victime vient d'être élu au conseil municipal d'une commune riveraine sur une liste écologiste qui a remporté la mairie dès le premier tour. Pour l'inspecteur Cadin, débute une enquête qui va le conduire dans les milieux alternatifs alsaciens : verts opposés à la constructions de la centrale tout en y travaillant, anciens hippies dispersés aux quatre coins de l'Alsace après l'échec de la constitution d'une communauté alternative, artistes bohèmes, sont autant de personnages ayant jalonné la vie d'Alain Dienta, surnommé l'Indien.
La principale qualité qu'on peut reconnaître à Meurtre au Premier Tour est une écriture fluide qui permet à l'action d'avancer à un bon rythme. Sa faiblesse réside cependant dans les nombreuses anecdotes qui ont certes le mérite de restituer l'atmosphère qui pouvait régner en ces années 70, mais qui n'apportent pas grand chose, voire rien, à l'histoire.
On peut également être surpris par le dénouement. Alors qu'on s'attendait à un polar politique, on a en fait affaire à.... Mais je ne souhaiterais pas vous gâcher le plaisir. Marcheim n'existe pas, mais il n'est pas difficile de reconnaître la vraie centrale dont il est question. Je suis un peu jeune pour me souvenir de 1977, mais dans les années 80, on croisait fréquemment des écologistes militant contre le nucléaire et des gauchistes distribuant leurs journaux ronéotypés, et je peux dire que même si les personnages de Daeninckx sont inventés, ils semblent bien tirés de la réalité.
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