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Le Poulpe tome 7 sur 199
EAN : 9782290348468
93 pages
J'ai lu (18/04/2005)
3.51/5   240 notes
Résumé :
Le Poulpe n'est ni un vengeur, ni un justicier, ni le représentant d'une loi ou d'une morale.
C'est un personnage libre, curieux, un témoin en mouvement qui, pour comprendre le monde contemporain, va se rendre compte par lui-même des désordres du quotidien. Que la presse relate un fait divers qui lui semble masquer une autre réalité que celle annoncée et il va sur place pour tenter de comprendre…
Lorsqu'un romancier de soixante-dix-huit ans parfaitemen... >Voir plus
Que lire après Le Poulpe : Nazis dans le métroVoir plus
Le Poulpe : La petite écuyère a cafté par Simsolo

Le Poulpe

Noël Simsolo

2.17★ (8415)

199 tomes

Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 240 notes
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Gabriel s'attable au «Pied de porc à la Sainte-Scolasse», le bistro de son ami Gérard, situé avenue Ledru-Rollin. Au menu, comme chaque matin : bol de café et lecture du Parisien. Un fait divers du canard retient l'attention du Poulpe. Un homme de soixante-dix-huit ans a été passé à tabac dans le parking souterrain de son immeuble, dans le XIIIème arrondissement. André Sloga, la victime, s'il est un peu tombé dans l'anonymat ces dernières années, est un romancier qui s'est distingué en publiant des romans engagés. Intrigué par cette agression, le Poulpe se rend au chevet de l'écrivain qui, fortement commotionné, n'est plus capable que de répéter une suite de mots incongrus. En grattant, Gabriel découvre que Sloga s'apprêtait à publier une enquête sur le meurtre d'une infirmière que la rumeur désignait comme responsable d'une série d'empoisonnement de notables dans un village du Poitou. De plus, Sloga compulsait des publications d'extrême-droite. Voilà donc Gabriel écartelé : un pied dans le marais poitevin, l'autre dans le bourbier réac.
Dans « Nazis dans le métro », publié en 1996, Didier Daeninckx s'attaque à la mouvance « rouge brun » qui est dans son viseur depuis plusieurs années. Elle se compose d'intellectuels et de responsables politiques et syndicaux d'obédience communiste qui ont décidé de rejoindre le bord opposé. Dans les années 90, cette jonction des extrêmes s'exprimait dans l'Idiot international d'un certain Jean-Edern Hallier. Et le lecteur reconnaîtra sous les traits d'un artiste russe Edouard Limonov. Si je me suis un peu perdu dans l'escapade poitevine de cette double intrigue, j'ai apprécié le style de Daeninckx, ses clins d'oeil et ses traits d'humour. J'apprécie d'autant plus le Poulpe quand il est servi par une plume de qualité.
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André Sloga, écrivain de 78 ans est tabassé et laissé pour mort pas son ou ces agresseurs. Mais, les malfaisants ont commis une boulette qui va s'avérer colossale, car Sloga est un des auteurs préférés de notre ami Gabriel Lecouvreur. le poulpe est bien décider à mettre la main sur les coupables. Même si pour celà, il doit se salir les mains avec des têtes rasées adeptes d'idées nauséabondes. Et comme Gabriel n'est jamais aussi bon que face à la bétise, il va s'en donner à coeur joie.
"Nazis dans le métro" est indiscutablement l'un des meilleurs épisodes du poulpe cher à Jean-Bernard Pouy. Dialogues ficelés, personnages bêtes et méchants que l'ami Gabriel s'amuse à bastonner pour notre plus grand plaisir (je sais, c'est pas bien, mais en même temps ce sont des nostalgiques du IIIème Reich, faut pas déconner !!!). Comme disait une ancienne pub "une petite claque aux vilaines odeurs".
Le tout est rythmé très bien documenté, l' enquête est vraiment passionnante et les moments de repit de notre héros avec sa petite Cheryl sont savoureux. Merci monsieur Daeninckx de nous rappeler que la bétise et le racisme doivent se combattre au quotidien.
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Relecture de Nazis dans le métro, lu une première fois en 1996 lors de sa réédition dans la collection LIBRIO, 10 FF dit la couverture comme une vieille nostalgie de la monnaie d'autrefois.
Roman étonnant, réussi, truculent, plein d'humoiur, qui n'a pas pris une ride, ni perdu une goutte de son actualité.
Gabriel enquête cette fois dans le Marais Poitevin.
André Sloga, un écrivain de 78 ans, traquant les thuriféraires de la bête que l'on croyait définitivement disparue après la victoire de 1945, a été agressé et trouvé pour mort dans le parking de sa résidence.
Un court entrefilet du Parisien donne l'information au Poulpe dont c'est l'écrivain favori.
Il a lu de lui Les Innocents, Week-End à Nagasaki, Moisson d'enfer, A contre courant.
Sloga doit livrer à son éditeur un manuscrit sur une tueuse en série, assassinée à son tour, La lune au Marais.
Gabriel suit cette piste pensant que les agresseurs de Sloga sont les auteurs du crime décidés à faire taire l'auteur qui risque de mettre la police sur leurs traces.
En suivant les itinéraires de Sloga avant sa mort, Gabriel découvre les liens qui se tissent dans l'ombre entre les extrêmismes, qu'ils soient de gauche ou de droite, dans un contexte où, après la chute du mur et la disparition de l'URSS, des frontières idéologique tombent.
En lisant le paragraphe intitulé, "cinquante ans après ils reviennent, les messagers de la haine", le lecteur constate que "les liaisons dangereuses" dénoncées par Sloga, sont tuojours d'actualité si l'on pense Zemmour, Finkielkraut, Onfray, Polony et consorts prenant un malin plaisir à taper sur la soi disant bien pensance (comprendre ceux qui ont le tort de ne pas penser comme nous) pour enfumer leurs lecteurs.
A lire et à faire lire.
Lien : https://camalonga.wordpress...
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"Nazis dans le métro" est le livre n°7 des Éditions La Baleine et, probablement, le quatrième roman de la série "Le Poulpe". Je dis "probablement" car je n'ai toujours pas compris le système de numérotation de la série.

Mais, peu importe. "Nazis dans le métro" est écrit par Didier Daeninckx. D'abord journaliste, Daeninckx se lance dans l'écriture de romans suite à une période de chômage.

Proche du Parti Communiste, Daeninckx aime dénoncer le racisme et le négationnisme, mais pas que dans ses écrits. L'homme semble à l'origine de multiples polémiques envers divers auteurs dont Gérard Delteil (je pense que le personnage de Joseph Delteil de "Nazis dans le métro" lui est destiné) ou encore Serge Quadrupanni, auteur du deuxième opus du Poulpe, "Saigne sur mer".

"Nazis dans le métro" est un très court roman mettant en scène Gabriel Lecouvreur dit le Poulpe, ce personnage atypique qui gagne sa vie en mettant son nez dans des affaires louches qu'il débusque dans les pages de son journal préféré qu'il lit tous les matins dans son bistrot favori, "Au pied de porc à la Sainte Scolasse".

C'est d'ailleurs dans ce troquet que Gabriel découvre que André Sloga, un écrivain de 78 ans, a été tabassé dans son parking sous-terrain à Paris. Pas de bol pour les agresseurs, André Sloga est l'écrivain favori du Poulpe. Aussi, ce dernier va tout faire pour découvrir qui a frappé le vieil homme et pourquoi.

L'enquête va mener le Poulpe sur deux affaires différentes, l'assassinat d'une tueuse en série et le rapprochement entre des groupuscules d'extrême-gauche et certains d'extrême-droite.

Rien d'étonnant dans les idées décrites par Daeninckx qui sont dans la droite lignée de ses obsessions et de ses combats.

Pourtant, le sujet est intéressant, résonnant dans l'actualité présente à l'heure où une partie de l'électorat de gauche qui se tourne vers l'extrême-droite.
Mais le livre est bien trop court et ce sujet aurait mérité d'être traité en profondeur mais n'est, en fait, qu'effleuré par l'auteur. On sent pourtant toute la bonne volonté de Daeninckx, mais celle-ci se confronte avec les passages obligés de toute histoire autour du Poulpe. Ces scènes, coupant la réflexion de Daeninckx, mettent alors à mal toute la partie investigation et dénonciation de l'élévation de ce drapeau Rouge-Brun que certains tentent de mettre au goût du jour.

La concision de l'ouvrage force, en plus, l'auteur à user de clichés et de manichéisme (en tout cas je mets cela plus sur le dos du format court que sur un manque de subtilité) ce qui confère, à l'ensemble, un manque évident de nuances. C'est d'autant plus vrai que l'histoire se perd entre deux enquêtes, une, subalterne autour de l'assassinat d'une tueuse en série et l'autre, centrale, autour de cette mouvance extrémiste.

L'auteur profite du livre pour régler des comptes en citant quelques auteurs et quelques politiciens dont Ségolène Royal, mais, surtout Michel Droit qui, dans le roman, prend une gifle de la part du Poulpe, pendant qu'Alain Peyrefitte, lui, reçoit un coup de pied dans les testicules, également par Gabriel.

Au final, même si le roman est plutôt bien mené, avec une écriture simple, documentée et percutante, l'ensemble est bien trop concis pour apporter le lot de réflexions qu'un tel sujet aurait mérité. Il n'en reste pas moins une histoire facile et agréable à lire mais qui ne parvient pas, pour moi, à égaler la participation de Jean-Bernard Pouy ou encore, celle de Patrick Raynal.

A noter que Didier Daeninckx est un auteur très prolifique et que dans sa longue bibliographie, il fera vivre deux autres aventures à Gabriel Lecouvreur.
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Relecture de Nazis dans le métro, lu une première fois en 1996 lors de sa réédition dans la collection LIBRIO, 10 FF dit la couverture comme une vieille nostalgie de la monnaie d'autrefois.
Roman étonnant, réussi, truculent, plein d'humoiur, qui n'a pas pris une ride, ni perdu une goutte de son actualité.
Gabriel enquête cette fois dans le Marais Poitevin.
André Sloga, un écrivain de 78 ans, traquant les thuriféraires de la bête que l'on croyait définitivement disparue après la victoire de 1945, a été agressé et trouvé pour mort dans le parking de sa résidence.
Un court entrefilet du Parisien donne l'information au Poulpe dont c'est l'écrivain favori.
Il a lu de lui Les Innocents, Week-End à Nagasaki, Moisson d'enfer, A contre courant.
Sloga doit livrer à son éditeur un manuscrit sur une tueuse en série, assassinée à son tour, La lune au Marais.
Gabriel suit cette piste pensant que les agresseurs de Sloga sont les auteurs du crime décidés à faire taire l'auteur qui risque de mettre la police sur leurs traces.
En suivant les itinéraires de Sloga avant sa mort, Gabriel découvre les liens qui se tissent dans l'ombre entre les extrêmismes, qu'ils soient de gauche ou de droite, dans un contexte où, après la chute du mur et la disparition de l'URSS, des frontières idéologique tombent.
En lisant le paragraphe intitulé, "cinquante ans après ils reviennent, les messagers de la haine", le lecteur constate que "les liaisons dangereuses" dénoncées par Sloga, sont tuojours d'actualité si l'on pense Zemmour, Finkielkraut, Onfray, Polony et consorts prenant un malin plaisir à taper sur la soi disant bien pensance (comprendre ceux qui ont le tort de ne pas penser comme nous) pour enfumer leurs lecteurs.
A lire et à faire lire.


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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il n'avait par roulé dix mètres qu'un des flics le sifflait. Il fit le tour de la voiture et lui dressa deux contraventions : l'une pour défaut de clignotant, l'autre pour n'avoir pas attaché sa ceinture. Gabriel prit le paquet de formulaires qu'il avait récolté depuis trois jours et les présenta au policier.
- Posez-les sur le tas, je démarre une collection.
La casquette du fonctionnaire tressaillit de contentement. Il lui en mit une troisième, pour injure à représentant de la force publique.
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Sloga avait lu l'Indépendant de Perpignan en avalant un café sans génie à la terrasse des Trois Grâces, juste avant de prendre la route. Meurtre d'enfant, purification ethnique, divorce princier, morne saison touristique, relèvement de la tévéa... L'ordure ordinaire. Seule touche d'humanité, l'éphéméride maquetté près de la météo lui rappela l'assassinat de Jean Jaurès, quatre-vingt-un ans plus tôt, jour pour jour, le 31 juillet 1914. Il ignorait que cette disparition avait été compensée, quelques heures plus tard, par la naissance de Louis de Funès. Une conscience bradée pour son poids de grimaces : le siècle était sur de bons rails.
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On pourrait gloser pendant des jours entiers là-dessus: perte de sens, perte d'utilité sociale, disparition des repères..
. Il suffit de se livrer à une toute petite expérience pour mesurer la gravité de la crise...
Je vais te demander de me résumer en deux, trois thèmes maximum, le programmne principaux courants de pensée français... Gaullistes, libéraux, communistes, socialistes... Vas-y. Essaye de te rappeler leur programme...
Gabriel bredouilla quelques vagues concepts, sur la construction européenne, le franc fort, la défense des acquis sociaux, la compétitivité...
Maintenant, tente de faire la même chose avec le programme
du Front National...
- La France aux Français, préférence nationale, expulsion des immigrés, salaire maternel, refus de Maastricht, rétablissement de la peine de mort, transfert des cendres de Pét...
Gégé interrompit l'énumération.
Tu vois? La démonstration est irréfutable. Dn coté le flou, la disparition des frontières idéologiques, les mesures vagues, à long terme... De l’autre le martèlement des thèmes, la précision démagogique mais terriblement efficace des slogans, les recettes miracles...
Nous avons tous ce besoin irrépressible d'agir sur le monde, de le transcender.
De penser que notre simple poids peut fléchir la destinée commune.
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On pourrait gloser pendant des jours entiers là-dessus: perte de sens, perte d'utilité sociale, disparition des repères..
. Il suffit de se livrer à une toute petite expérience pour mesurer la gravité de la crise...
Je vais te demander de me résumer en deux, trois thèmes maximum, le programmne principaux courants de pensée français... Gaullistes, libéraux, communistes, socialistes... Vas-y. Essaye de te rappeler leur programme...
Gabriel bredouilla quelques vagues concepts, sur la construction européenne, le franc fort, la défense des acquis sociaux, la compétitivité...
Maintenant, tente de faire la même chose avec le programme du Front National...
- La France aux Français, préférence nationale, expulsion des immigrés, salaire maternel, refus de Maastricht, rétablissement de la peine de mort, transfert des cendres de Pét...
Gégé interrompit l'énumération.
Tu vois? La démonstration est irréfutable. Dn coté le flou, la disparition des frontières idéologiques, les mesures vagues, à long terme... De l’autre le martèlement des thèmes, la précision démagogique mais terriblement efficace des slogans, les recettes miracles...
Nous avons tous ce besoin irrépressible d'agir sur le monde, de le transcender.
De penser que notre simple poids peut fléchir la destinée commune.
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- C’est vous qui vous occupez de rechercher les bouquins introuvables ?
- Pas exactement… Si on veut gagner sa vie, dans ce métier, on s’aperçoit rapidement qu’il vaut mieux trouver des bouquins recherchés…
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Vidéo de Didier Daeninckx
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis - La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane - La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles - La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages - La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
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