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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Salut Kilyan/Killian/Killyan/Kyliane, Enzo, Lilou/Leelou/Lylou, Sara/Sarra/Sarah.

Saviez-vous qu'avant d'être un film avec Johnny Depp, Charlie et la chocolaterie est surtout un livre ? Non ? Listen to me, vous allez sachoir, et vous pourrez alors dire “Nous sachons”.

C'est l'histoire de Charlie, un p'tit môme d'une dizaine d'années, comme vous, là.
Il a la chance d'avoir une famille qui l'aime, un père, une mère et quatre grand-parents. Et même si ça doit sentir le fauve tous ces vieux qui ne se lavent jamais et ne sortent jamais de leur lit, ils ont des courants d'air pour évacuer l'odeur. Ouais, parce que côté isolation, chez Charlie ça respecte pas la RT2012. Chez Charlie et compagnie ils ont pas de thune, alors leur baraque c'est plus un gruyère qu'un studio en écoquartier.
Sa famille et lui, ils sont tellement à la dèche qu'ils sont obligés de bouffer du chou TOUS LES JOURS !
Charlie il a pas de Nutella ou de Coca au p'tit dèj, lui. Quand il a faim le mercredi midi il va pas au McDo prendre un Happy Meal, non, il crève grave la dalle !
Au moins il est pas gras, tu m'diras. Il va pas nous faire péter le trou d'la sécu en pilules pour le coeur (toute façon ça s'passe aux USA, donc on s'en fout car là-bas d'abord les pauvres ils crèvent d'autre chose, puis y'a pas la sécu ! Malinx le Lynx !).
En plus de tout, le PIRE, tu vas voir, c'est que Charlie, comme ses parents ils ont peau d'balle vu que son père il bosse à l'usine à visser des capuchons de tube de dentifrice (je te rappelle qu'il vit aux USA, y'a pas de chômage, de RSA ou de prime de rentrée, hein) et que sa mère elle coupe du chou et torche ses anciens toutes la journée pour gratis (tu la vois la place de la femme, dans la family tradi, là ?), bah à son anniv', le p'tit Charlie il a PAS DE CADEAU !
Il aura jamais la piste de Beyblade comme toi, la Switch ou la doudoune Fila trop classe. Non, lui, tu vas rire, on lui offre UN BÂTON DE CHOCOLAT !
Miskine ! Un bâton de chocolat.
Genre à ton anniversaire t'aurais juste UN Twix ! Même pas les deux, non, juste le Twix gauche, ou le Twix droit, suspense...
Les jouets ? Wallou ! Peau d'zob !
Ses darons ils sont là, genre “Joyeux anniversaire Charlie, voilà, bon appétit mon chéri”. Toi tu dirais “tu t'fous d'ma gueule, m'man ?” bah lui, non. Il dit “merci” et il en propose même un bout à tout le monde tellement il est gentil ! (Ouais, tu peux te sentir comme une merde, c'est un peu le but de mon laïus, là. Quoi ? C'est quoi un “Laïus” ? Google est ton ami, non ? Bah demande-lui !).
Mais bon, comme ses darons ils sont gentils aussi (“les chiens font pas des chats”, c'est une expression française), ils refusent de lui bouffer un bout de son “cadeau” et Charlie se garde son choco-minus qu'il fait même durer UN MOIS. Fais pas genre, toi tu l'aurais jeté au bout d'une heure en disant qu'il était périmé, je le sais (et non, il le partage pas ! Non, ça c'est dans le film ! D'ailleurs il a jamais fabriqué de chocolaterie en Lego Eco+, aussi. Dans le livre il le bouffe solo, et il joue pas. Fait gaffe si la prof de français te pose la question, te laisse pas niquer ! C'est des bâtards les gars du ciné ils ont modifié le livre et ils ont même pas prévenu ! Tu vas voir, je vais essayer de te dire quand y'a des différences, mais après tu peux aussi te sortir les doigts et le lire, hein !).

Bref, Charlie il a pas la vie facile.
Il peut même pas jouer à Fortnite. Il a pas Netflix. Il peut même pas regarder Twitch ou les Stream de Squeezie. Il a même pas la télé. Et personne peut faire une partage de co avec lui, toute façon il a pas de portable...
La loose internationale. Toi t'aurais tenté de te petit-suicider, mais lui, non. Charlie il reste OP-TI-MISTE.
Bon, on sait pas trop ce qu'il fout de ses journées, mais va pas croire qu'il zone, qu'il pète des trucs pour se marrer, ou qu'il vend du matos ou quoi, non, il reste zen, bien sage, il fait des bisous à ses grand-parents (bah ouais, il a compris que les gens c'est plus important que les objets, en fait. Toi tu t'en rendras pas compte tout de suite, ça attendra que tu te retrouves solo sans voir tes gosses dans quinze-vingt ans, mais on n'en est pas là) et il va à l'école même quand il neige, qu'il a froid, qu'il a pas assez mangé ou qu'il a pas envie. Bref, Charlie c'est un peu une victime de la vie, de la société, et c'est trop pas juste, c'est clair.

Mais attends un peu avant d'appeler le 119, parce que le Roald Dahl, là, le mec qui a écrit le livre en 1965 (on dit “auteur”, hein), bah il a tout prévu ! Et Charlie qui est si sage et bien élevé, ben il va être récompensé par le destin ! Oui, bon, c'est un livre, on peut toujours rêver. Pleure pas, Jean-Kevin, toi aussi tu seras président de la République, comme tous tes merveilleux petits camarades ;)

Donc un jour, vient LE Twist : alors que c'est encore pire que pire, que sa famille commence à crever de faim, Charlie trouve UN dollar dans le caniveau (pour simplifier on va dire que ça fait un euro, même pas une baguette de pain, même pas une petite frite), et là Charlie il est en transe car il va pouvoir s'acheter à bouffer avec ! C'est le sauveur de la famille ! Et il a même pas arraché une petite vieille pour ça, non, il l'a trouvé par terre !
Alors bon, un peu égoïste quand même (mais j'pense qu'il a dû se flageller après, y'a pas moyen autrement) il décide de dépenser un peu de ce pèze pour une barre de choc. Et même qu'il aura encore de la monnaie à ramener à sa reum, parce qu'avec son dollar il peut acheter plein de manger (remarque, dans le film l'inflation est passée par là, il trouve 10 dollars), et si y'a pas de Haribo ou de KFC, y'a du chocolat Wonka ! Et ça c'est la classe, parce que Willie Wonka c'est le maître du sucre, le magicien de la bouffe qui fait grossir, la Majesté des maladies cardio-vasculaires (demande à la prof de SVT), bref, c'est le plus grand chocolatier du Monde, et en plus son usine (qui pollue un max, mais c'est pas grave parce que c'est les pauvres qui habitent à côté) elle est dans la ville de Charlie (d'ailleurs il la voit par le trou dans le mur qui lui sert de fenêtre…) !
Donc Charlie s'achète son chocolat, il en prend même un deuxième et la PAF, la chance de ouf, il trouve un “Ticket d'or” ! Il a gagné le concours organisé par le Community Manager de Wonka, il va pouvoir visiter l'usine (non, non, ça le fait pas iech, il est content. Toi ça t'aurait fait chier de visiter une usine, c'est clair) et surtout, il va avoir des bonbons gratuits pour toute la vie ! (Oh, au passage, oublie le coup du dentiste. Wonka-Saroumane-Dracula il existe que dans le film, pas dans le livre !)
Il rentre à la maison trop happy, il réveille les vieux, il gueule bien fort, et tout le monde est content (sauf son père qui en a à peu près rien à battre et qui va même pas vouloir l'accompagner dans sa visite) surtout son grand-père, qui va l'accompagner.

Attention, Charlie est pas le seul gagnant. Avec lui, y'a 4 gamins, et on va découvrir que c'est des p'tites merdes, chacun dans son style.

Là fait gaffe, car si tu te reconnais dans un de ces déchets de l'éducation moderne, ça veut dire que t'es pas un bon gosse mais une crasse mal élevée et que tu vas finir mal (genre homme politique, banquier, pilier de PMU, chasseur ou pire wedding planer).
On va faire vite car ces petites pourritures ne méritent pas plus : en numéro un, Augustus Gloop, une boule graisse qui ne pense qu'à s'empiffrer et se remplir l'estomac de trucs gras ou sucrés. Lui, pas de doute, quand il pisse il voit pas sa Knacki. Ensuite, y'a Veruca Salt, elle c'est une grosse peste pourrie gâtée. Dès qu'elle fait un caprice, ses parents lâchent pour avoir la paix. Si à l'époque y'avait eu des portables, Veruca elle aurait l'iphone 11pro max (bon là elle a des poneys, des trucs de bourges, c'est pareil ; d'ailleurs, pour tout te dire, elle va même vouloir que son père lui achète un Oompa-Loompa, mais là j'anticipe un peu). Après, vient Violette Beauregard, la mâcheuse de chewing-gum malpolie, vulgaire, vulgaire, vulgaire. Enfin, t'as Mike Teevee, le barjo nourri à la TV (TV, Teevee, tivi, bref, t'as compris si t'es pas trop nul en anglais) qui passe son temps à regarder des vidéo trash et à gueuler quand il a pas sa dose d'écran.
Bon, t'as dû le comprendre toi-même, mais ces quatre rejetons pervertis sont la personnification (hou, attention le mot compliqué… en fait, non) de travers de notre belle société moderne.
Augustus, c'est une critique de la malbouffe, de la mauvaise éducation (alimentaire) et de la surconsommation. Veruca, c'est une critique de la mauvaise éducation, de la surconsommation et du matérialisme / capitalisme. Violette, c'est une critique de la mauvaise éducation, de l'idiocratie et du déclin de certaines valeurs. Mike, c'est une critique de la mauvaise éducation, de la surexposition aux écrans et de la violence.
Je suis sûr que tu te retrouves un peu dans chaque, quand tu prends ton petit dèj de Kellogs devant un écran, que tu débarasses pas la table et que tu râles si y'a plus de lait ou plus de batterie. Avoue ! C'est pas ta faute, rassure-toi ;)

Bref, voilà avec quels merdeux Charlie va visiter la fabrique et entrer en compèt. Et comme tu t'en doutes - je vais pas tout te spoiler - mais c'est lui qui sera le seul survivant à la fin de la Wonka's Chocolate Battle Royale. Et sans ken personne dans le dos en plus. Tranquille, avec son papy, Charlie il va tous les enterrer ces sales mioches.

Et pour faire bref, les valeurs de notre mignon petit Charlie vont l'emporter sur la crasse des vermines bouffies d'orgueil, de sucre ou de lumière bleue.

Bon après je t'avoue que y'a pas que des trucs ultra positifs dans le bouquin...
Y'a pas que de la bonne morale politiquement correcte du 21e siècle, hipster-bobo ou éco-friendly. Entre place des femmes et problèmes raciaux, on voit que ça a été écrit y'a quelques année. Pour rappel : 1965 ! Tes parents étaient même pas nés... (ou alors t'es le gosse de Céline et René).
T'as qu'à voir les Oompa Loompa, là, les p'tits gars qui bossent chez Wonka. J'en ai parlé tout à l'heure avec Veruca. Dans le film c'est des clones de Deep Roy qui chantent à tue-tête dans leurs combi SM de daltonien. Bon, et je te rappelle aussi que dans le film la seule “femme” Oompa-Loompa est secrétaire (si c'est pas du beau sexisme, ça aussi). Mais là on parle du livre, t'as raison. Bah, c'est pire, en fait.
Si tu creuses un peu, voire si t'es carrément complotiste ou paranoïaque, tu pourras voir dans les Oompa Loompa des esclaves modernes... Et si t'es pas trop con, tu feras le rapprochement entre leur origine étrangère (Wonka dit carrément qu'il les a “importés directement d'Afrique, dans des caisses avec des trous d'aération”... hum hum, c'est pas trop “touche pas à mon pote”, ça hein), leur mode de vie brousse-style (avec pagnes et peaux de bêtes, crevant la dalle avant que l'homme blanc ne vienne les sauver), leur couleur de peau (celle du chocolat, tiens, tiens), le fait qu'ils ne soient payés qu'en “fèves de cacao” et qu'ils ne puissent pas sortir de l'usine (sinon “ils mourraient de froid”...). Il n'y a qu'un pas que la Licra n'a pas encore franchi, mais que d'autres auront peut-être fait. Check that.

Mais reste tranquille, ne vas pas boycotter le livre en argumentant que c'est raciste et que tu veux pas lire ça. Me fait pas dire ce que j'ai pas dit. C'était juste une remise en contexte qui me semblait nécessaire.

Donc maintenant les kids, si vous avez retenu que Charlie et la Chocolaterie c'est un pamphlet (rooh, v'la un autre mot de grand, dis-donc) contre la mauvaise éducation et surtout, surtout, surtout, contre la TV, vous aurez pas perdu votre temps.

D'ailleurs, si vous voulez un conseil, faites le lire à vos parents, entre deux snap, avant un apéro ou à la mi-temps. P't-être qu'ils vous appelleront Mike ou Veruca après ça ;)

Allez, je vais balancer un dernier tip gratos : dans le film ils ont conservé les chansons des esclaves oompa-loompiens (surtout celle sur Augustus Gloop, là, qui reste bien dans la tête pendant des semaines). Mais il y en a une qu'ils ont supprimé, les bâtards, et une d'importance en plus ! Une qui exprime que les écrans te bousillent le cerveau...

Forcément, c'était pas trop raccord de faire un film sur un livre qui dit, entre autres, que les écrans abrutissent les masses…

Mais maintenant, vous sachez ! ;)

Merci qui ?
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J'aime bien faire les choses à l'envers, remonter aux sources.

Ainsi, après avoir lu Charlie et le grand ascenseur de verre, j'ai remonté le temps littéraire pour visiter la fabuleuse chocolaterie du " chocolatier le plus fascinant, le plus fantastique, le plus extraordinaire qu'on ait jamais vu, le magicien du chocolat", Monsieur Willy Wonka.
Voici une lecture délicate,  car après avoir vu au moins 10 fois l'adaptation cinématographique de Tim Burton,  n'allais-je pas être blasée ?

C'était sans compter sur les illustrations de Quentin Blake ( l'illustrateur fétiche de Roald Dahl ) dont  les images donnent encore plus envie de se plonger dans l'écrit, car elles y ajoutent des ingrédients  superplaisantissimes.

Et puis Willy Wonka, créature sautillante féerique, incarne réellement  l'esprit de malice qui permettra à son auteur de  décrire pourtant une sévère critique de la société de consommation, sorte d'invitation à l'humilité adressée aux enfants. Pour commencer, la leçon de dégustation de chocolat noir  pour cet enfant privé de tout (sauf d'amour) en est un beau tableau :
Jugez plutôt. .. c'est long, mais c'est unique...

" Une fois par an seulement, le jour de son anniversaire, Charlie Buck avait droit à un peu de chocolat. Toute la famille faisait des économies en prévision de cette fête exceptionnelle et, le grand jour arrivé, Charlie se voyait offrir une petite tablette de chocolat, pour lui tout seul. Et chaque fois, en ce merveilleux matin d'anniversaire, il plaçait la tablette avec soin dans une petite caisse de bois pour la conserver précieusement comme un lingot d'or massif : puis, pendant quelques jours,  il se contentait de la regarder sans même oser y toucher. Enfin, quand il n'en pouvait plus, il retirait un tout petit bout de papier, dans le coin, découvrant un tout petit bout de chocolat, et puis il prenait ce petit bout, juste de quoi grignoter, pour le laisser fondre doucement sur sa langue. le lendemain, il croquait un autre bout, et ainsi de suite, et ainsi de suite. C'est comme ça que Charlie faisait durer plus d'un mois le précieux cadeau d'anniversaire qu'était cette tablette de chocolat à deux sous. "

Ce texte publié au milieu des années soixante n'a pas pris une ride, car il y pointe  du bout de son stylo d'auteur  quelques-uns des travers de notre société : surabondance, obsession de la performance,  brutalité, addiction aux écrans, et j'en passe.

Mais c'est aussi la dénonciation de nos solitudes modernes, car les grands- parents de Charlie, même démunis de tout, ne sont jamais seuls, et ils évoluent sans plainte, ni rancoeur  aucune.
Ce qui fait tenir ce petit groupe humain désoeuvré n' est - ce pas aussi la possibilité offerte à cet enfant d'être gavé d'histoires que ces quatre vieillards lui content chaque soir ? Malgré le froid, malgré la faim.
Qu' est ce qui fait grandir les enfants ? Ce livre y répond grandement.

Cet incontournable de la littérature de jeunesse, véritable page-turner du siècle dernier contient aussi une part de mystère avec l'inquiétante usine dont personne n'est jusque là  ressorti, et évidemment une grande part d'aventure, car  qu'est - ce d'autre au final que cette visite au pays de Willy Wonka sinon une expédition extraordinaire dans un univers inquiétant et envoûtant ?
Et que penser de ce chef d'entreprise décalé,  hystérique et déroutant, parfois même fort ambigu ?

Mais, ce que contiennent avant tout les écrits de Dahl, et c'est là que réside le génie de cet auteur, c'est surtout du respect, de l'obéissance aux vieilles générations, dans ce monde fabuleux où même les pauvres aiment et respectent les riches.

Dans un vrai sens du dialogue, ce livre magique et moral  sent donc bon le chocolat chaud.
Livre  magique, car l'imagination de Dahl est sans limite, et sans garde fou (vous êtes prévenu. Si votre imagination est trop sage, confinée, passez votre chemin, ce livre,  et cet auteur ne sont pas pour vous).
Livre moral, car chez lui, une simple journée peut vite tourner au cauchemar si vous êtes obsédé par la nourriture, vantard et compétitif, capricieux, ou paresseux.
Ce qui est le cas de presque tous les enfants invités, devenus tous monstrueusement désagréables par l'unique  faute de leurs parents. Ces enfants sont la représentation d'un vice, avec tous les excès que ce conte engendre chez ces jeunes personnages.
Avec quelques leçons d'éducation au passage : " elle mérite une bonne fessée, c'est toujours dangereux de trop gâter les
enfants ". Et hop, ça c'est dit !

Et puis, il y a LA LANGUE  de Dahl si particulière puisqu'elle crée une sorte de musicalité, avec des jeux de rythmes et de sonorités magnifiquement traduits de l'anglais. Son lexique totalement inventé parfois, son vocabulaire empreint d'humour et de poésie, la spontanéité des dialogues font de son écriture comme un univers unique dans lequel plonger est aisé à tout âge.

Pour résumer, qu'est ce qu'un livre génial ?
C'est un livre qui nous fait réfléchir de 5 à 102 ans en nous donnant l'impression que nous sommes simplement  en train de nous divertir, et de rire. Charlie et la chocolaterie,  est donc tout ça et bien plus encore.

Roald Dahl était  décidément un grand écrivain intelligent, drôle, qui donne la pêche.
Avec ou sans carré de chocolat.

Lien : http://justelire.fr/charlie-..
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… mais on le sait déjà. En revanche, ce que l'on connait moins, c'est sa gentillesse. En effet, Charlie, au delà de ne pas avoir une vie facile, possède un grand coeur et est incroyablement chanceux, pourtant, il ne le savait pas encore. Au loin, la chocolaterie, immense et imprenable, se dressait, surplombant la ville de son immense cheminée aux quatre clones plus petits. Charlie ainsi que les autres habitants ne pouvaient que la remarquer. Pourtant, aucun d'eux n'était permis d'y entrer. Personne ici n'y travaillait. Par ailleurs, personne n'a jamais vu quelqu'un y entrer ou y sortir depuis longtemps, pourtant, elle fonctionnait, comme à l'époque où les employés de la ville y travaillaient.

M. Wonka, cet homme si mystérieux détient toujours de nombreux secrets, qui concernent en particulier la fabrication de ses succulents chocolats et ses étonnantes confiseries. Il était unique, un génie ! Un GÉNIE génial, époustouflant, novateur, ingénieux et exubérant. Il excellait par ses inventions qui révolutionnaient le monde du chocolat et des bonbons. le monde entier s'arrachait ses friandises. Pourtant, cela fait des années qu'on ne l'a pas vu. La seule chose qui sort de la chocolaterie sont ses confiseries déjà emballées et étiquetées, dont il ne dévoile la recette à personne. Ah ce Willy Wonka, quelle chance ce serait de pouvoir enfin le rencontrer !

Et c'est précisément ce qui se préparait en cachette à la chocolaterie. Cinq, et non pas quatre ou six, cinq tickets d'or étaient cachés dans des tablettes de chocolat Wonka. Ces tickets permettaient aux enfants qui les trouvaient de bénéficier d'une journée entière à la chocolaterie, accompagnés par le célèbre chocolatier ainsi que de leur famille. Quelle aubaine ! Cependant, il fallait être incroyablement chanceux afin de dénicher ces tickets tant recherchés. Ou bien fallait-il être riche afin de pouvoir en acheter en masse ? Peu importe les moyens utilisés afin de dénicher ces tickets d'or, il fallait seulement que les cinq enfants soient présents le jour de l'ouverture des grilles.

Et c'était bien sur ce point que Charlie faisait partie des enfants les plus chanceux sur cette planète, car il était pauvre et ne pouvait donc pas s'octroyer mille-et-une tablettes Wonka. Cependant … Joie ! Surprise ! Doutes puis de nouveau de la joie ! Charlie trouve le dernier ticket d'or dans un incroyable concours de circonstances. Qui pourrait être aussi chanceux que cet enfant ? Lui qui rêvait de pouvoir enfin visiter cette chocolaterie qu'il aimait tant épier par sa fenêtre, ou du moins, par l'ouverture présente dans son toit. Accompagné par grand-papa Joe, ainsi que ces quatre autres enfants, Charlie pourrait enfin entrer dans cette fabrique, une visite qu'il attendait depuis longtemps.

Dehors, devant les grilles, les cinq enfants et leurs familles attendaient l'heure de l'ouverture des grilles avec impatience. Une foule de journalistes, de camions et d'habitants observaient cette scène avec engouement et excitation. L'odeur du chocolat embaumait la rue. Charlie-l'impécunieux, Veruca-la-gâtée, Augustus-le-glouton, Violette-la-mâcheuse et Mike-fixe-l'écran s'apprêtent à faire le voyage le plus étrange de leur vie dans cette chocolaterie à l'image de M. Wonka : étrange, merveilleuse, magistrale et sournoise. A travers l'enchainement des salles et des bizarreries, les enfants mais aussi les parents en verront de toutes les couleurs, sans oublier que …
Lien : https://thesaurex.fr/2021/04..
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Jolie petite histoire que celle du petit Charlie à qui la vie ne fait guère de cadeaux jusqu'à présent. Ainsi l'étrange Mr Wonka, dirigeant la chocolaterie fabriquant les friandises les plus merveilleuses du monde, organise-t-il un jeu qui permettra à 5 enfants de visiter son usine...
Rien de plus simple pour tenter sa chance : acheter des tablettes de chocolat en espérant trouver un des cinq tickets d'or disséminés au hasard.
Les chances sont certes minces pour une famille qui n'a guère les moyens d'acheter des sucreries, mais Charlie espère malgré tout que la chance pointera le boit de son nez afin de pouvoir franchir le portail de l'usine de chocolat qui suscite bien des interrogations...
Comment fonctionne-t-elle alors que tout le monde sait que Mr Wonka a renvoyé tous ses ouvriers?
A qui appartiennent ces petites silhouettes que l'on devine parfois à travers les vitres?
Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans cette histoire bien amusante!
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Miam...

Gros coup de coeur...
Charlie et la chocolaterie ça remonte à une ancienne lecture que j'avais lu en CLIS normalement en CE1 mais cette histoire me fais rire me touche surtout la famille de Charlie Bucket ! Qui à une solidarité ensemble hors du commun...

En attendant mon RER j'ai verser une petite larme tellement que ce livre à parcou tellement d'années jusqu'à maintenant :)
Quand j'y pense ça fait 10 ans que je l'avais lu en cours avec ma maîtresse merveilleuse !
Des poèmes super drôles pour chaque personne qui vont finir dans les pièges de Monsieur Wonka !
Ah Monsieur Wonka quel drôle de type quand j'y pense !
Petite anecdote marrante ! :
Charlie reçoit son ticket d'or le 31 janvier (le jour où je commence le livre) et le 1 er février quand il visite et que tous le monde fini par sortir de la chocolaterie (le jour même que j'ai finis ce merveilleux bouquin !)

Un livre certe pour la jeunesse mais j'avais tellement adoré le film que j'ai voulu le lire de moi même !
Lisez le où sinon je dis à Monsieur Wonka qu'il vous rapporte pas de chocolat pour Pâques à vie mwamwa !

À bientôt Charlie ! À bientôt la famille Bucket ! A bientôt les Olompa pa ! À bientôt Monsieur Wonka :)

Adieu les autres petits cons :p

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Lu en V.O.
Ma critique ne sera aucunement objective, puisque cette histoire a bercée mon enfance... Ce fut longtemps mon film préféré, et quand, en plus, Tim Burton a décidé de faire un remake, mon coeur ne fut que joie... Par contre, je n'avais jamais lu la version originale... et c'est maintenant chose faite. Je savais que j'aimerai, mais je ne pensais pas adoré autant !!! J'ai eu un peu peur (c'est que je commence à lire en V. O.) mais j'ai découvert une plume super accessible et très fluide et agréable à lire... Un très bon premier pas !!! Bref, j'ai adoré, que dire de plus !!! :)
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Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai relu le début de ce petit roman...

Oui, toute la partie qui se déroule dans la chocolaterie nous fait rêver, parfois saliver. Mais ce que je préfère, c'est la présentation de la famille de Charlie, de leur maison, de leur bonheur et de leur bonté malgré la pauvreté. J'aime la description de la rue, de Charlie partageant le peu de chocolat qu'il a reçu pour son anniversaire, puis de son espoir lorsqu'il peut s'acheter une seconde tablette. J'aime également la relation qu'il a avec ses grands-parents, notamment Grand papa Joe.

C'est le début de ce roman, pour moi, qui porte toute sa force. Tout l'amour que je porte à Charlie et à sa famille vient de ces quelques chapitres.
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Ce roman jeunesse est de ces récits que l'ont prend toujours plaisir à (re)découvrir une fois adulte.
Roald Dahl va-t-il chercher tout ce qu'il met dans ses histoires? Quelle imagination ! Rien n'échappe à la plume de ce merveilleux conteur. Chaque détail est pertinent, succulent et merveilleux. Pas étonnant que Tim Burton ait trouvé là une manne pour exercer son art.
Comme souvent avec les romans jeunesse, on oscille entre le roman, le conte et la fable. Parce que bien entendu il y a une morale, mais pas démago pour un sou. Ce sont les petites chansons des Oompa-Loompas qui assènent les verdicts, sans fioriture, dans la bonne humeur. Les adultes comprendront immédiatement, les enfants pourront le prendre comme un jeu mais les messages passent.

J'ai adoré cette lecture. Je suis retombée en enfance quelques instants et je suis certaine que mes yeux brillaient en découvrant cette fabuleuse chocolaterie !
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Demandez à tous les enfants, "Charlie et la chocolaterie" est sans aucun doute l'un des livres les plus appréciés par nos chères têtes blondes! Et pour cause, c'est un petit trésor que nous offre Roal Dahl avec ce roman d'une créativité inouïe : une intrigue riche comme un chou à la crème, des personnages tout en couleurs comme des sucettes gout fruits, et un héros bon et doux comme un ours au chocolat-guimauve! Que pouvait-on inventer de mieux! Ce petit roman drôle, espiègle et tendre est un régal et j'en garde un délicieux souvenir! Ça fait longtemps maintenant que je ne suis plus une enfant, mais en ouvrant une tablette de chocolat, l'espoir fou et sublime me traverse encore parfois, à l'idée d'y trouver un ticket gagnant pour partir moi aussi à la découverte du monde déjanté de Willy Wonka...
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C'est Daniel Pennac, dans une récente apparition à La Grande Librairie, qui m'a fait ressortir de ma bibliothèque Charlie et la chocolaterie, roman que j'avais acheté après avoir vu le film de Tim Burton, évoquant les livres pour la jeunesse que les adultes tendent à dévorer avant de les faire lire à leurs enfants. Et pour le dévorer, je l'ai dévoré, me vautrant délicieusement au passage dans ces magnifiques effluves de chocolat, de caramel et de sucre confit… On se prend tout de suite d'affection pour la famille Bucket - le petit Charlie, ses parents et ses quatre grands-parents à bonnets – qui vit dans des conditions si précaires. Alors le ticket d'or permettant une visite à la chocolaterie de Willy Wonka et des réserves à vie de friandises et de chocolat ne saurait tomber plus à point ! J'ai été enchantée par cette rencontre avec l'univers foisonnant de Roald Dahl, que je n'ai pas eu le plaisir de découvrir alors que j'étais enfant, et qui met en garde les vilains garnements : qui sait ce qui pourrait leur arriver !
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