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Critique de RosenDero
- Salut Kylian, Killian...
- Oh, c'est bon, tu l'as déjà faite, celle-là. Stop, maintenant.
- Et toi, tu crois que tu vas passer inaperçu à te la jouer Deidamie, là ? Non mais l'autre !
*Hum hum*
Voici donc la suite directe de Charlie et la chocolaterie. Nous avions quitté notre héros et sa famille en plein départ direction la fabrique de M. Wonka. Un voyage en ascenseur volant qui ne devait durer que quelques secondes et qui promettait de n'être qu'une transition entre la maison des Bucket et l'Usine merveilleuse. Sauf que, patatras, pour une raison qui nous échappe, l'une des deux grand-mères se met en tête de cumuler les défauts tant reprochés aux merdeux du premier tome (têtue, malpolie, égoïste, etc.), et fait tout foirer. Alors, au lieu de retourner directement dans la chocolaterie, l'équipage du grand ascenseur de verre va se retrouver en orbite autour de la Terre et faire des rencontres… loufoques, avant de revenir sur le plancher des vaches, et de passer une seconde couche d'ubuesque et de grand-parents mal-élevés.
---
Pfffiou, j'ai rarement été autant déçu par une suite alors que le premier tome était si bon. Charlie et le grand ascenseur de verre est en effet la suite directe de Charlie et la chocolaterie. Et comme grand écart, il n'y a pas mieux.
Pour être juste, je dirai que j'ai totalement détesté ma première lecture de cette histoire. Elle n'avait plus rien à voir avec le premier tome, était complètement décalée, d'un humour douteux et présentait des adultes aux comportements franchement détestables. Au lieu d'explorer les mystères et merveilles des profondeurs de la chocolaterie, on nous envoyait dans l'espace, à la maison blanche et dans les limbes... La première moitié SF-loufoque ne collait pas avec l'ambiance, et la seconde fantastique-effrayante ne faisait que s'étaler pour ne jamais finir et s'éloignait des valeurs de Charlie et la chocolaterie. Déçu, déçu, à ce stade, c'était un 0.5/5.
Mais les enfants étant souvent mono-maniaques, après la 15e écoute de Charlie et le grand ascenseur de verre (oui, en livre audio, car en papier nous aurions abandonné rapidement), je me suis fait une raison : en lui-même, ce récit n'est pas si mauvais, il peut même être drôle et porteur d'enseignements. Par contre, il est clairement destiné à un public plus âgé.
Si vous cherchez une aventure dans l'espace, avec hôtel spatial en forme de saucisse géante, invasion de bestioles extraterrestres prêtes à vous faire réviser votre astronomie et course-poursuite à travers le vide.
Si la “politique-fiction/guerre-froide/racisme-primaire/chinois-russes-américains” que les plus petits ne comprendront pas ne vous rebute pas.
Si vous voulez voir des grands-parents têtus, bornés, égoïstes et au comportement d'enfants pourris gâtés se faire punir pour leurs écarts.
Si vous n'avez pas peur de vous aventurer à travers l'Histoire en buvant les potions farfelues de M. Wonka, d'être transformés en “moins” ou de vous faire croquer par des bêtes cauchemardesques.
Alors peut-être que ce livre est fait pour vous ou vous plaira.
Bilan final mitigé, un peu revu à la hausse une fois le deuil de Charlie et la chocolaterie fait. Une petite incursion en terre SF, un petit tour dans les brumes angoissantes du Fantastique, et surtout des situations cocasses et farfelues qui pourraient plaire aux enfants.
Roald Dahl ne s'inquiétait pas de l'histoire qu'il racontait tant qu'il donnait aux enfants le goût du livre et de la lecture. C'est ici un pari réussi car malgré une histoire bancale, tirée par les cheveux et invraisemblable...
- Papa, tu peux remettre Charlie et le grand ascenseur de verre st'euplé ?!
- :)
- Oh, c'est bon, tu l'as déjà faite, celle-là. Stop, maintenant.
- Et toi, tu crois que tu vas passer inaperçu à te la jouer Deidamie, là ? Non mais l'autre !
*Hum hum*
Voici donc la suite directe de Charlie et la chocolaterie. Nous avions quitté notre héros et sa famille en plein départ direction la fabrique de M. Wonka. Un voyage en ascenseur volant qui ne devait durer que quelques secondes et qui promettait de n'être qu'une transition entre la maison des Bucket et l'Usine merveilleuse. Sauf que, patatras, pour une raison qui nous échappe, l'une des deux grand-mères se met en tête de cumuler les défauts tant reprochés aux merdeux du premier tome (têtue, malpolie, égoïste, etc.), et fait tout foirer. Alors, au lieu de retourner directement dans la chocolaterie, l'équipage du grand ascenseur de verre va se retrouver en orbite autour de la Terre et faire des rencontres… loufoques, avant de revenir sur le plancher des vaches, et de passer une seconde couche d'ubuesque et de grand-parents mal-élevés.
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Pfffiou, j'ai rarement été autant déçu par une suite alors que le premier tome était si bon. Charlie et le grand ascenseur de verre est en effet la suite directe de Charlie et la chocolaterie. Et comme grand écart, il n'y a pas mieux.
Pour être juste, je dirai que j'ai totalement détesté ma première lecture de cette histoire. Elle n'avait plus rien à voir avec le premier tome, était complètement décalée, d'un humour douteux et présentait des adultes aux comportements franchement détestables. Au lieu d'explorer les mystères et merveilles des profondeurs de la chocolaterie, on nous envoyait dans l'espace, à la maison blanche et dans les limbes... La première moitié SF-loufoque ne collait pas avec l'ambiance, et la seconde fantastique-effrayante ne faisait que s'étaler pour ne jamais finir et s'éloignait des valeurs de Charlie et la chocolaterie. Déçu, déçu, à ce stade, c'était un 0.5/5.
Mais les enfants étant souvent mono-maniaques, après la 15e écoute de Charlie et le grand ascenseur de verre (oui, en livre audio, car en papier nous aurions abandonné rapidement), je me suis fait une raison : en lui-même, ce récit n'est pas si mauvais, il peut même être drôle et porteur d'enseignements. Par contre, il est clairement destiné à un public plus âgé.
Si vous cherchez une aventure dans l'espace, avec hôtel spatial en forme de saucisse géante, invasion de bestioles extraterrestres prêtes à vous faire réviser votre astronomie et course-poursuite à travers le vide.
Si la “politique-fiction/guerre-froide/racisme-primaire/chinois-russes-américains” que les plus petits ne comprendront pas ne vous rebute pas.
Si vous voulez voir des grands-parents têtus, bornés, égoïstes et au comportement d'enfants pourris gâtés se faire punir pour leurs écarts.
Si vous n'avez pas peur de vous aventurer à travers l'Histoire en buvant les potions farfelues de M. Wonka, d'être transformés en “moins” ou de vous faire croquer par des bêtes cauchemardesques.
Alors peut-être que ce livre est fait pour vous ou vous plaira.
Bilan final mitigé, un peu revu à la hausse une fois le deuil de Charlie et la chocolaterie fait. Une petite incursion en terre SF, un petit tour dans les brumes angoissantes du Fantastique, et surtout des situations cocasses et farfelues qui pourraient plaire aux enfants.
Roald Dahl ne s'inquiétait pas de l'histoire qu'il racontait tant qu'il donnait aux enfants le goût du livre et de la lecture. C'est ici un pari réussi car malgré une histoire bancale, tirée par les cheveux et invraisemblable...
- Papa, tu peux remettre Charlie et le grand ascenseur de verre st'euplé ?!
- :)
