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Après "Moi, boy", Roald Dahl poursuit ici sa biographie. Jeune homme, il va travailler au Tanganyika (actuelle Tanzanie) alors colonie britannique, avant de s'engager comme aviateur lors de la seconde guerre mondiale.
On retrouve le ton de l'auteur, clair et plein d'humour dans ce récit émaillé d'anecdotes et illustré de photos et documents d'époque, ce qui fait lire et relire ce livre avec un grand plaisir.
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La seconde partie de l'autobiographie de Roald Dahl, Escadrille 80, se concentre  sur trois années,  de 1938 à 1941. Elle commence par la période de l'aventure africaine au cours de laquelle il a travaillé pour la compagnie pétrolière Shell en Tanzanie. Luttant contre la chaleur moite du pays, le futur écrivain vit au contact des serpents vénéneux, des lions, apprend le swahili et côtoie les colons non sans les décrire avec une grande lucidité empreinte de son légendaire humour.
Cette autobiographie sélective est un concentré d'aventures loufoques et de personnages (parfaitement décrits comme toujours chez R.Dahl) extravagants évoqués d'un ton pince-sans-rire excellent.

Il faut faire un effort pour se rappeler qu'il s'agit bien d'une histoire vraie et non pas d'une nouvelle délirante pour jeunes adultes.

" Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation : une absolue vérité." écrivit - il.  Son récit raconte ensuite sa formation militaire dans l'aviation, son accident dans le désert, et d'autres multiples aventures dramatiques en Grèce, en Syrie. Face aux épreuves, l'auteur fait pourtant toujours preuve d'une sérénité déconcertante. Comme si à cet âge là la mort faisait moins peur.
Grâce à son écriture vivante et à son art de l'oralité, lire Roald Dahl reste, pour moi, un immense plaisir.
Peut-être est ce dû au flegme britannique qui transparaît dans nombre de ses textes ?
Ou bien à la qualité de sa plume et son sens de l'écriture ?
Probablement à tout ça,  et bien plus encore.....

Lien : http://justelire.fr/escadril..
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Attention, ce ci est la suite de l autobiographie de Roald Dahl ; le premier tome s intitule Moi, Boy (je ne l ai à ce jour pas lu, mais je l'ai emprunté à la
médiathèque.)
Nous suivons le jeune Dahl au Tanganika, au temps de l'empire britannique. Il y travaille pour la Shell, à un boy, fit bien. Puis éclate la guerre et il s'engage alors dans la RAF. Et là, stupéfaction et horreur, nous apprenons qu'a peu de chose près, il n'y aurait pas eu d'auteur Dahl ! Mais tout est bien qui fini bien....
Et son autobio, c'est comme les romans. Il ne se prend pas à sérieux, on y retrouve la même verve, le même humour. Un peu comme s'il était le personnage d'un de ses romans....
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Voilà au moins trente ans que j'avais délaissé Roald Dahl. Curieusement, d'ailleurs, je crois bien n'avoir lu aucun de ses livres pour la jeunesse, ceux qui ont pourtant fait sa renommée : adolescent, je me régalais plutôt de ses ouvrages destinés aux adultes, comme les recueils Kiss Kiss ou Bizarre Bizarre, dont j'adorais l'humour décalé et souvent cruel.
Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre avec Escadrille 80 mais j'y ai en tous cas trouvé quelques bonheurs : le rendu de l'atmosphère coloniale en Afrique de l'Est, avec une vision qui cède moins qu'on aurait pu le craindre aux pièges du paternalisme ; le récit intéressant du début de la 2e Guerre mondiale au Tanganyika, et ce qu'il advint des colons allemands restés dans le pays après la cession de la colonie à l'Angleterre en 1919 ; l'initiation de l'auteur au pilotage d'un avion de chasse ; ses campagnes de 1940-1941 dans le désert ou en Grèce,... le récit, sans fioritures ni analyse des événements historiques, laisse seulement affleurer un point de vue moral ici ou là. La guerre que raconte Roald Dahl est bien sûr très édulcorée et n'a pas grand chose d'effrayant. C'est une succession d'aventures sans répit, et qui se lit comme telle. Un héroïsme modeste court à travers le récit, lui donnant ce ton fluide et so british qui fait son charme. le livre se lit très bien, incontestablement, mais demande sans doute une petite remise en perspective avant de le donner à un jeune lecteur.
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Roald Dahl… Un nom que les parents qui suivent leurs enfants jusque dans les tréfonds des bibliothèques municipales connaissent bien car il est l'auteur de merveilleuses histoires qui apportent de la lumière dans les recoins les plus obscurs des vieux bâtiments publics ou des cervelles d'enfants. C'est une sorte de magicien des rêves et des mots ; il est l'auteur de Charlie et la Chocolaterie, James et la Grosse Pêche, le Bon Gros Géant, Fantastique Maître Renard… C'est en définitive le « Gandalf » des enfants, un ensorceleur de mots, un monteur en mayonnaise de rêves, un redresseur des destinées mal engagées, voire un correcteur de mauvais chemins.
Cet homme aurait pu passer à côté de sa destinée littéraire si le sort ne lui avait pas été aussi favorable.
Une autobiographie malicieuse qui raconte son épopée africaine et son passé de pilote de chasse dans la Royal Air Force avant son retour au pays.
Un Folio Junior pour tous !
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Très belle et touchante autobiographie, Roald Dahl nous fait part de sa vie adulte (après nous avoir partagé son enfance dans " Moi, boy"). Il me restera sûrement à jamais un très très bon souvenir de ce livre qui est juste sublime je trouve. Dans sa vie s'enchainent maintes aventures et activités hors du commun, racontées avec justesses et sans en faire trop (je veux dire par là que l'auteur de se mets pas en avant même dans des situations honorifiques pour lui...).
Je le conseille à tous ceux qui sont en "panne" de livre: bon moment assuré !
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Roald Dahl a la politesse de trouver du merveilleux et du drôle même dans les situations les plus difficiles. Les lecteurs peuvent le constater dans la plupart de ses romans, tous plus drôles et farfelus les uns que les autres, bien que les héros soient souvent plongés dans des contextes familiaux et/ou sociaux pour le moins compliqués.

Pour qui se demande d'où vient cette extraordinaire capacité de résilience, on ne peut que conseiller la lecture de ses autobiographies.
Après "Moi, Boy", où il relate son expérience douloureuse de l'internat, "Escadrille 80" se déroule en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale. Et dans ce contexte dramatique, il trouve encore le moyen de s'émerveiller et d'ironiser. Incroyable.
La première partie, qui relate le voyage en bateau et la découverte de Mombasa, est facilement drôle et folklorique.
La situation prend évidemment un sérieux tournant au moment de l'entrée en guerre de l'Angleterre. Et le lecteur de tomber des nues devant l'amateurisme du recrutement, de la formation et de la gestion des soldats. le courage et l'abnégation des engagés est d'autant plus remarquable.

Ce témoignage est édifiant et les photos qui l'accompagnent précieuses.
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Lu en V.O
Ce bouquin fait suite à la première autobiographie de Dahl, Boy, mais peu se lire individuellement. Pour preuve, ce n'est qu'au moment d'écrire cet avis que j'ai su que c'était une deuxième partie. Dans ce bouquin, Dahl fait le bilan de ses années de jeune adulte, engagé dans l'armée comme pilote pendant la deuxième guerre mondiale... Il parle également du temps qu'il a passé en Afrique. Des petits instantanés, des tranches de vie, la rencontre avec les animaux sauvages, les serpents tueurs... Mais c'est également la rencontre avec le peuple, les traditions, les rites, les moeurs et coutumes... Des situations parfois drôles, parfois tristes, mais remplis d'humanité. Et bien sur, tout ce pan de vie à survoler, à combattre... Un bouquin passionnant, et une écriture sans détour, rempli d'humour, d'amour et d'amitié.. J'ai beaucoup, beaucoup aimé cette lecture.
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Dans cette deuxième partie de son autobiographie, qui n'en n'est pas une, Roald Dahl nous raconte ses souvenirs de jeunesse après le lycée. Il est d'abord employé par la compagnie Shell qui l'envoie en mission pour 3 ans en Afrique. de là, alors que la seconde guerre mondiale a commencé il décide de s'engager dans la RAF. Cette décision le conduira à vivre tout plein d'aventures passionnantes où il devra risquer sa vie à chaque instant. (Clickez sur le lien pour lire la suite).
Lien : http://aufildeslivres.over-b..
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Après les souvenirs d'enfance relatés dans Moi, Boy, Roald Dahl signe une deuxième récit autobiographique qui nous entraîne dans sa vie de jeune adulte. Il n'a qu'une petite vingtaine d'année lorsqu'il est envoyé en Tanzanie par la compagnie pétrolière qui l'emploie. Quelques temps plus tard, la Seconde Guerre Mondiale est déclarée…
Alors qu'il entre dans la vie active, le tout jeune homme est animé d'un fort désir de voyager à travers le monde, d'aller à la découverte de pays dont il ne connait rien, là où la faune et la flore sont un dépaysement rien que par le nom qu'elles portent, là où il fait chaud et où chaque regard est un émerveillement. L'Afrique représente tout cela à la fois pour le jeune Roald Dahl qui vient chercher l'aventure et l'exotisme.
Avec sa verve habituelle, il nous raconte la beauté des paysages et relate des souvenirs marquants qui ont pimenté son quotidien. Si l'Afrique se révèle pleine de merveilles, Dahl est confronté à plusieurs reprises à sa phobie des serpents. Mais ce n'est pas sans malice qu'il nous raconte comment il a sauvé la vie de son jardinier alors qu'un mamba noir l'approchait par derrière, ou comment le chien de ses voisins fut retrouvé mort alors qu'on tentait de faire sortir un mamba vert de leur maison. Les dangers sont nombreux mais l'auteur réussit toujours à nous faire sourire, voir rire, même dans des situations qui semblent désespérés.
Ces premiers chapitres sont aussi l'occasion de découvrir l'emprunte de l'homme blanc sur le peuple africain. La colonisation est passée par là, et avec elle la soumission d'un peuple privé de sa culture et de son identité. Si l'on perçoit de la bienveillance et une forme de respect dans les relations de Roald Dahl avec son boy ou encore son jardinier, on ne peut que constater que les anglais ont des postes à responsabilités alors que les africains ont des emplois subalternes qui les placent sous la domination de l'homme blanc. Les échanges de l'auteur avec son employé permettent également de mettre en avant la différence culturelle et de valeurs source d'incompréhensions.
Lorsque la guerre est déclarée, le récit se recentre sur Roald Dahl et son enrôlement dans la Royal Air Force, et sur le conflit qui oppose l'Angleterre au reste de l'Europe. Après une formation éclaire, le jeune homme rejoint l'escadrille 80 auquel il est affecté ; les informations erronées du positionnement de son campement sont à l'origine du terrible accident au cours duquel il subit de très graves blessures qui le clouent au lit pendant de longs mois. Après quoi il repart au front, prêt à affronter les nazis et leurs alliés, prêt à défendre la Grèce, le Moyen-Orient et le canal de Suez.
La poésie du texte renvoie à la beauté des paysages qui, vus du ciel, prennent encore un aspect différent. de la haut, il raconte la sensation de liberté, la solitude et l'oubli momentané des conflits. Bien vite rattrapé par les avions ennemis, le soldat n'oublie pas la fragilité de l'existence, la chance d'être en vie et la peur omniprésente de se faire tuer. Il n'oublie pas non plus sa mère, dont les nouvelles se font de plus en plus rares, son désir de la revoir, la prochaine lettre qu'il lui écrira… Roald Dahl semble porté par les anges, confronté à la mort, il revient toujours, il survit et ne peut que s'étonner de sa chance quand la RAF ne se compose que d'une quinzaine d'avions alors que la Luftwaffe en aligne des milliers bien plus performants et mieux équipés.
Le récit nous raconte aussi ces hommes extraordinaires, morts bien trop jeunes, pour des idéaux auxquels ils croyaient réellement, mais souvent à cause de décisions prises par des bureaucrates trop éloignés de la réalité des combats pour en comprendre la portée. Il nous raconte aussi la guerre comme on ne nous l'apprend pas dans les livres d'Histoire : l'implication de la France de Vichy dans la campagne de Syrie, l'envoi de milliers de femmes italiennes aux soldats de Mussolini pour trompés leur ennui, le manque d'informations communiquées aux soldats britanniques loin de chez eux – Roald Dahl découvrira bien tardivement la capture et l'extermination des juifs par les nazis…
Escadrille 80 est un véritable exercice de mémoire, un témoignage de la Seconde Guerre Mondiale raconté par un soldat britannique, un aviateur de la RAF localisé en Afrique orientale, au Moyen-Orient et en Europe du sud. Enrichi de lettres à sa mère, de photographies prises par l'auteur et de pages de son carnet de vol, Escadrille 80 n'en est pas moins une aventure digne d'une aventure de Roald Dahl, remplie de malice et d'ironie, une aventure qui a la particularité de n'avoir rien de fictif.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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