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EAN : 9782070612925
224 pages
Gallimard (23/08/2007)
3.91/5   462 notes
Résumé :
Je n'ai que huit ans, me dis-je. JAMAIS un petit garçon de Huit ans n'a tué quelqu'un . C'EST IMPOSSIBLE !
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 462 notes
J'ai beaucoup aimé Moi Boy de Roald Dahl.
L'auteur nous raconte sa vie avec tellement de vérité que l'on peut s'identifier au personnage de Roald Dahl.
Au départ ,j'était un peu perdu mais au fil de l'histoire,j'ai réussi a reconstituer l'autobiographie de Roald Dahl.
Les tragédies(la perte du bras de son père, puis sa mort quelque temps après et la mort de ses deux soeurs)m'ont beaucoup ému et les bêtises de Roal Dahl m'ont fait beaucoup rire.Je trouve ce livre réaliste et émouvent et je vais vous relever un morceau de mon livre qui montre ce que j'ai ressenti.

Lels
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Comme j'aime faire les choses à l'envers, je vins de lire la première partie de l'autobiographie de Dahl (la suite, c'est Escadrille 80)
Nous découvrons une enfance heureuse et entourée, bien qu'orphelin assez tôt. La mère, Norvégienne comme feu son mari, reste en Grand-Bretagne avec sa nombreuse famille. le jeune Roald fut donc élevé comme la plupart des garçons de bonne famille : internat, écoles privées, sport, uniforme ridicule (souvent). La vie dans les années 1930 n'était certes pas tendre : châtiments corporels, opération à la maison, parfois sans anesthésie. Une belle mine à situations tragi-comiques et un beau répertoire de caractères. Il est assez drôle de deviner quel adulte réel a inspiré quel personnage de fiction.
La vie de Roald Dahl, c'est comme un roman.
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Roald Dahl nous prévient, il ne s'agit pas d'une autobiographie ... si, en fait, mais pas une comme les autres.
L'auteur nous raconte des parties de son enfance surtout et de son adolescence qui ont eu beaucoup d'importance pour lui.
Nous le suivons de son enfance avec ses vacances en Norvège, son "opération" des végétations à ses années de collège gouvernées d'une main de fer par des maîtres assez stricts voire sadiques et violents.

Roal Dahl semble avoir eu une enfance idyllique malgré la perte de sa soeur puis de son père en peu de temps. Et ceci grâce à sa mère qui parait être une femme très forte, portant à bout de bras toute sa famille et essayant de faire au mieux.
La famille avait une situation financière avantageuse et Roald n'a manqué de rien.

Ce qui m'a marqué ainsi que l'auteur visiblement, concerne la violence et la rigueur des écoles anglaises.
Les châtiments corporels étaient utilisés comme mode de punition et certains en abusaient.
Sans oublier l'humiliation qu'on devait ressentir quand à 14 ans, on devait abaisser son pantalon afin de recevoir des coups de canne sur les fesses.
Je ne pense pas que ce type de maltraitance aidait les jeunes à mieux étudier, à se comporter correctement ou à devenir des hommes.

Sinon j'ai aimé l'esprit facétieux de l'auteur, sa correspondance à sa mère et tous ces petits détails qui m'ont fait entrer un petit peu dans la vie d'un auteur pour enfants (notamment) que j'apprécie beaucoup.
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Voilà 100 ans naissait Roald Dahl.
D'où nous vient cette incroyable impression de jeunesse éternelle à la lecture de ses livres ? Moi, boy ne déroge pas au ressenti habituel...
Là encore, l'alchimie de la cuisine des mots fait qu'en 2018 tous ses livres gardent encore une fraîcheur  étonnante, et une liberté de ton délicieuse.

L' écriture de soi est toujours un exercice délicat. En 1984, paraîssait donc en Angleterre la première partie de l'autobiographie de Roald Dahl intitulée Moi, boy. Au delà du plaisir de découvrir les origines de cet écrivain pas si enfantin que ça,  c'est une plongée dans l'Angleterre des années 20 et 30, en faisant un petit détour très nature par la Norvège, à laquelle nous sommes conviés,  voyage intime et captivant qui narre les années d'enfance et celles qui suivront jusqu'à son départ pour l'Afrique.

Comme toujours, RD est un portraitiste qui excelle dans l'art de décrire et de rendre vivants ses personnages.

Mais que les temps ont changé en 100 ans dans l'éducation familiale et l'enseignement !
C'est édifiant,  c'est mieux pour bon nombre de points, triste pour quelques-uns (respect, chaleur familiale, ....).

Dans cet ouvrage, force est de constater, une fois de plus, que beaucoup  d'adultes (hormis les intimes de RD ..) sont souvent des êtres pervers et maltraitants à l'égard des plus fragiles, les enfants. Entre Madame Pratchett, l'épicière qui se rapproche sacrément des "sacrées sorcières", et certains personnels des pensionnats privés anglais qu'il fréquentera, son récit est jalonné d'événements dramatiques évoquant toujours  la mise à mal des corps des enfants.

Pour comprendre l'oeuvre de RD traversée par des corps en souffrance, malades, torturés, mutilés (en commençant par son père), il faut absolument plonger dans cette biographie, et dans la suivante, Escadrille 80, même s'il est clair que certains points ne correspondent pas entièrement à la réalité vécue  (au regard de la correspondance laissée par l'auteur). Mais, mémoire fictionnelle ou pas, lire Roald Dahl est toujours, pour moi, une formidable  promenade vers une autre époque rendue tellement vivante grâce à son art du récit, son humour et  son franc parler.

Je crois qu'il repousse mon vieillissement. Tout simplement...
Lien : http://justelire.fr/moi-boy-..
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Roald Dahl est né en 1916 au pays de Galles, de parents norvégiens.
A l'age de 3 ans il perd sa soeur aînée de l'appendicite et son père d'une pneumonie, subit ensuite les méthodes
pédagogiques très strictes de l'internat anglais, les châtiments corporels, les soins archaïques de médecins dénués de compassion, la méchanceté des surveillants.
Pourtant, de cette enfance difficile il ne retient que la douceur des vacances en Norvège passées à naviguer dans les fjords. le reste n'est pas tu, mais enrobé de cocasserie, détourné en farce de petit garnement.
Et c'est là le plus croustillant, dans ces «mémoires » romancées. Maniant l'ironie comme un scalpel bien tranchant, il dresse les portraits au vitriol, très détaillés et très drôles, des adultes gravitant autour de lui : marchande de confiseries, directeur d'école ou professeur de latin, tous ressemblent étrangement aux personnages de ses romans. Des méchants parents de Mathilda à la fameuse Grand Ma de Georges, en passant par les deux gredins, les fans de l'auteur retrouveront avec bonheur les vilains travers de ses odieuses grandes personnes.
Une autobiographie haute en couleurs, très drôle mais aussi très dure, dans lequel on retrouve tout le fantasque et l'originalité de l'univers de Roald Dahl, presque pour de vrai. Presque ? Oui, car peut-on vraiment faire confiance au plus espiègle des écrivains anglais ?
Je vous laisse juge !
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Je commençais à me rendre compte que la vie était toute simple si l'on avait une routine à suivre avec des horaires fixes, un salaire fixe et un minimum d'occasions de penser de façon originale. La vie d'un écrivain est vraiment infernale comparée à celle d'un homme d'affaires. L'écrivain doit se forcer à travailler. Il doit s'imposer son propre horaire, et s'il ne va pas de la journée s'asseoir derrière son bureau, personne n'est là pour le lui reprocher. Si c'est un romancier, il vit dans la peur. Chaque journée nouvelle exige des idées nouvelles et il n'est jamais sûr de les trouver au rendez-vous. Après deux heures passées à écrire une œuvre de fiction, le romancier est absolument vidé de sa substance. Pendant ces deux heures, il s'est trouvé ailleurs, à des kilomètres, dans un endroit différent, en compagnie de gens totalement différents, et l'effort qu'il doit fournir pour revenir dans son cadre habituel est épuisant. Il en éprouve presque un choc. L'écrivain sort hébété de son cabinet de travail. Il a envie de boire un verre. Il en a besoin. Le fait est que presque tous les romanciers dans le monde boivent davantage de whisky qu'il n'est bon pour leur santé. Ils boivent pour se donner confiance, espoir et courage. Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation : une absolue liberté. Il n'a pour seul maître que son âme, et c'est là pour lui, j'en suis sûr, un motif déterminant.
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Si je regardais par la fenêtre du dortoir, je voyais le canal lui-même, et la grande ville de Cardiff, avec Llandaff à proximité, se trouvait presque en face, légèrement au nord. Par conséquent, si je me tournais vers la fenêtre, je serais face à ma maison. Je me retournai dans mon lit pour me mettre face à ma maison et à ma famille.
A partir de ce soir-là, durant tout mon séjour à St Peter's, je ne me suis jamais endormi en tournant le dos à ma famille. J'avais toujours le canal de Bristol pour me guider et j'ai toujours été en mesure de tracer un trait imaginaire depuis mon lit jusqu'à notre maison au pays de Galles. Je ne me suis pas endormi une seule fois sans être tourné vers ma famille ; c'était un grand réconfort pour moi de me comporter ainsi.
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Vous devez maintenant, j'en suis sûr, vous demander pourquoi j'insiste tellement sur les châtiments corporels à l'école. La réponse est simple: je ne peux pas m'en empêcher. Durant toutes mes études, j'ai été horrifié par ce privilège accordé aux maîtres et aux grands élèves d'infliger des blessures, parfois très graves, à de jeunes enfants. Je ne pouvais pas m'y habituer. Je n'ai jamais pu.
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Le fait est que presque tous les romanciers dans le monde entier boivent davantage de whisky qu'il n'est bon pour leur santé. Ils boivent pour se donner confiance, espoir et courage. Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation : une absolue liberté. Il n'a pour seul maître que son âme, et c'est là pour lui, j'en suis sûr, un motif déterminant.
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Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation: une absolue liberté. Il n'a pour seul maître que son âme, et c'est là pour lui, j'en suis sûr, un motif déterminant.
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Videos de Roald Dahl (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Roald Dahl
Le revoici, toujours aussi fantasque et pittoresque : Willy Wonka, le magicien des confiseurs, l'excentrique maestro du cacao, inventé par l'écrivain anglais Roald Dahl dans son livre le plus célèbre, “Charlie et la chocolaterie.”
Après la délirante adaptation au cinéma de Tim Burton en 2005 (avec Johnny Depp), on n'attendait pas forcément grand-chose de cette nouvelle version, dans laquelle Timothée Chalamet reprend le rôle, gracieusement dégingandé dans sa redingote de velours couleur prune…
Savoureuse surprise : comédie musicale euphorisante (par la grâce, entre autres de l'excellent Neil Hannon, de Divine Comedy), conte chatoyant, drôle et fastueux dans les spectaculaires décors d'une Angleterre rêvée, ce récit des débuts de notre chocolatier préféré se révèle être la parfaite gourmandise de Noël.
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