AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Moi, boy (53)

Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation: une absolue liberté. Il n'a pour seul maître que son âme, et c'est là pour lui, j'en suis sûr, un motif déterminant.
Commenter  J’apprécie          292
Vous devez maintenant, j'en suis sûr, vous demander pourquoi j'insiste tellement sur les châtiments corporels à l'école. La réponse est simple: je ne peux pas m'en empêcher. Durant toutes mes études, j'ai été horrifié par ce privilège accordé aux maîtres et aux grands élèves d'infliger des blessures, parfois très graves, à de jeunes enfants. Je ne pouvais pas m'y habituer. Je n'ai jamais pu.
Commenter  J’apprécie          180
Le fait est que presque tous les romanciers dans le monde entier boivent davantage de whisky qu'il n'est bon pour leur santé. Ils boivent pour se donner confiance, espoir et courage. Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation : une absolue liberté. Il n'a pour seul maître que son âme, et c'est là pour lui, j'en suis sûr, un motif déterminant.
Commenter  J’apprécie          160
Une autobiographie, c'est un livre qu'on écrit pour raconter sa vie et qui déborde, en général, de toutes sortes de détails fastidieux. Ce livre-ci n'est pas une autobiographie. L'idée ne me viendrait même pas d'écrire pareil ouvrage.
Commenter  J’apprécie          150
Si je regardais par la fenêtre du dortoir, je voyais le canal lui-même, et la grande ville de Cardiff, avec Llandaff à proximité, se trouvait presque en face, légèrement au nord. Par conséquent, si je me tournais vers la fenêtre, je serais face à ma maison. Je me retournai dans mon lit pour me mettre face à ma maison et à ma famille.
A partir de ce soir-là, durant tout mon séjour à St Peter's, je ne me suis jamais endormi en tournant le dos à ma famille. J'avais toujours le canal de Bristol pour me guider et j'ai toujours été en mesure de tracer un trait imaginaire depuis mon lit jusqu'à notre maison au pays de Galles. Je ne me suis pas endormi une seule fois sans être tourné vers ma famille ; c'était un grand réconfort pour moi de me comporter ainsi.
Commenter  J’apprécie          120
La vie n'est pas une partie de plaisir et plus vite tu apprendras à t'en tirer, mieux ça vaudra pour toi.
Commenter  J’apprécie          90
Je commençais à me rendre compte que la vie était toute simple si l'on avait une routine à suivre avec des horaires fixes, un salaire fixe et un minimum d'occasions de penser de façon originale. La vie d'un écrivain est vraiment infernale comparée à celle d'un homme d'affaires. L'écrivain doit se forcer à travailler. Il doit s'imposer son propre horaire, et s'il ne va pas de la journée s'asseoir derrière son bureau, personne n'est là pour le lui reprocher. Si c'est un romancier, il vit dans la peur. Chaque journée nouvelle exige des idées nouvelles et il n'est jamais sûr de les trouver au rendez-vous. Après deux heures passées à écrire une œuvre de fiction, le romancier est absolument vidé de sa substance. Pendant ces deux heures, il s'est trouvé ailleurs, à des kilomètres, dans un endroit différent, en compagnie de gens totalement différents, et l'effort qu'il doit fournir pour revenir dans son cadre habituel est épuisant. Il en éprouve presque un choc. L'écrivain sort hébété de son cabinet de travail. Il a envie de boire un verre. Il en a besoin. Le fait est que presque tous les romanciers dans le monde boivent davantage de whisky qu'il n'est bon pour leur santé. Ils boivent pour se donner confiance, espoir et courage. Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation : une absolue liberté. Il n'a pour seul maître que son âme, et c'est là pour lui, j'en suis sûr, un motif déterminant.
Commenter  J’apprécie          60
Oh ! Le bonheur, la joie sans mélange de me retrouver enfin avec ma famille après toutes ces semaines de discipline impitoyable ! À moins d'avoir été pensionnaire dans sa toute petite enfance, il est absolument impossible d'apprécier les charmes de la vie en famille. Cela vaut presque la peine de s'en aller tant le retour est merveilleux. Je n'arrivais pas à croire que je n'étais plus obligé de me laver à l'eau froide le matin, ou de garder le silence dans les couloirs, ou de dire "monsieur" à tous les hommes adultes que je croisais, ou de me servir d'un pot de chambre avant de me coucher, ou de recevoir des coups de serviette humide lorsque je me trouvais nu au vestiaire, ou de manger au petit déjeuner du porridge plein de grumeaux grisâtres semblables à des crottes de mouton, ou de vivre toute la journée dans la peur permanente de la longue canne jaune posée sur la console dans le cabinet d'études du principal.
Commenter  J’apprécie          60
Oh ! le bonheur, la joie sans mélange de me retrouver enfin avec ma famille après toutes ses semaines de discipline impitoyable ! A moins d'avoir été pensionnaire dans sa toute petite enfance, il est absolument impossible d'apprécier les charmes de la vie en famille.
Commenter  J’apprécie          60
Le bruit courait que ces tics permanents, ces secousses de la tête, ces grognements étaient le résultat d'un traumatissme de guerre, mais nous ne savions pas exactement ce que cela signifiait. Nous supposions qu'un objet avait dû exploser tout près de lui dans un fracas terrifiant, le faisant sauter en l'air, et que, depuis, il n'avait plus cessé de sauter.
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (1316) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Roald Dahl n'a pas écrit que des livres jeunesse

    Quel métier exerce Roald Dahl avant de se lancer dans l'écriture ?

    Pilote de chasse
    Pharmacien
    Chocolatier

    8 questions
    228 lecteurs ont répondu
    Thème : Roald DahlCréer un quiz sur ce livre

    {* *}