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3,9

sur 464 notes
J'ai beaucoup aimé Moi Boy de Roald Dahl.
L'auteur nous raconte sa vie avec tellement de vérité que l'on peut s'identifier au personnage de Roald Dahl.
Au départ ,j'était un peu perdu mais au fil de l'histoire,j'ai réussi a reconstituer l'autobiographie de Roald Dahl.
Les tragédies(la perte du bras de son père, puis sa mort quelque temps après et la mort de ses deux soeurs)m'ont beaucoup ému et les bêtises de Roal Dahl m'ont fait beaucoup rire.Je trouve ce livre réaliste et émouvent et je vais vous relever un morceau de mon livre qui montre ce que j'ai ressenti.

Lels
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Comme j'aime faire les choses à l'envers, je vins de lire la première partie de l'autobiographie de Dahl (la suite, c'est Escadrille 80)
Nous découvrons une enfance heureuse et entourée, bien qu'orphelin assez tôt. La mère, Norvégienne comme feu son mari, reste en Grand-Bretagne avec sa nombreuse famille. le jeune Roald fut donc élevé comme la plupart des garçons de bonne famille : internat, écoles privées, sport, uniforme ridicule (souvent). La vie dans les années 1930 n'était certes pas tendre : châtiments corporels, opération à la maison, parfois sans anesthésie. Une belle mine à situations tragi-comiques et un beau répertoire de caractères. Il est assez drôle de deviner quel adulte réel a inspiré quel personnage de fiction.
La vie de Roald Dahl, c'est comme un roman.
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Roald Dahl nous prévient, il ne s'agit pas d'une autobiographie ... si, en fait, mais pas une comme les autres.
L'auteur nous raconte des parties de son enfance surtout et de son adolescence qui ont eu beaucoup d'importance pour lui.
Nous le suivons de son enfance avec ses vacances en Norvège, son "opération" des végétations à ses années de collège gouvernées d'une main de fer par des maîtres assez stricts voire sadiques et violents.

Roal Dahl semble avoir eu une enfance idyllique malgré la perte de sa soeur puis de son père en peu de temps. Et ceci grâce à sa mère qui parait être une femme très forte, portant à bout de bras toute sa famille et essayant de faire au mieux.
La famille avait une situation financière avantageuse et Roald n'a manqué de rien.

Ce qui m'a marqué ainsi que l'auteur visiblement, concerne la violence et la rigueur des écoles anglaises.
Les châtiments corporels étaient utilisés comme mode de punition et certains en abusaient.
Sans oublier l'humiliation qu'on devait ressentir quand à 14 ans, on devait abaisser son pantalon afin de recevoir des coups de canne sur les fesses.
Je ne pense pas que ce type de maltraitance aidait les jeunes à mieux étudier, à se comporter correctement ou à devenir des hommes.

Sinon j'ai aimé l'esprit facétieux de l'auteur, sa correspondance à sa mère et tous ces petits détails qui m'ont fait entrer un petit peu dans la vie d'un auteur pour enfants (notamment) que j'apprécie beaucoup.
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Voilà 100 ans naissait Roald Dahl.
D'où nous vient cette incroyable impression de jeunesse éternelle à la lecture de ses livres ? Moi, boy ne déroge pas au ressenti habituel...
Là encore, l'alchimie de la cuisine des mots fait qu'en 2018 tous ses livres gardent encore une fraîcheur  étonnante, et une liberté de ton délicieuse.

L' écriture de soi est toujours un exercice délicat. En 1984, paraîssait donc en Angleterre la première partie de l'autobiographie de Roald Dahl intitulée Moi, boy. Au delà du plaisir de découvrir les origines de cet écrivain pas si enfantin que ça,  c'est une plongée dans l'Angleterre des années 20 et 30, en faisant un petit détour très nature par la Norvège, à laquelle nous sommes conviés,  voyage intime et captivant qui narre les années d'enfance et celles qui suivront jusqu'à son départ pour l'Afrique.

Comme toujours, RD est un portraitiste qui excelle dans l'art de décrire et de rendre vivants ses personnages.

Mais que les temps ont changé en 100 ans dans l'éducation familiale et l'enseignement !
C'est édifiant,  c'est mieux pour bon nombre de points, triste pour quelques-uns (respect, chaleur familiale, ....).

Dans cet ouvrage, force est de constater, une fois de plus, que beaucoup  d'adultes (hormis les intimes de RD ..) sont souvent des êtres pervers et maltraitants à l'égard des plus fragiles, les enfants. Entre Madame Pratchett, l'épicière qui se rapproche sacrément des "sacrées sorcières", et certains personnels des pensionnats privés anglais qu'il fréquentera, son récit est jalonné d'événements dramatiques évoquant toujours  la mise à mal des corps des enfants.

Pour comprendre l'oeuvre de RD traversée par des corps en souffrance, malades, torturés, mutilés (en commençant par son père), il faut absolument plonger dans cette biographie, et dans la suivante, Escadrille 80, même s'il est clair que certains points ne correspondent pas entièrement à la réalité vécue  (au regard de la correspondance laissée par l'auteur). Mais, mémoire fictionnelle ou pas, lire Roald Dahl est toujours, pour moi, une formidable  promenade vers une autre époque rendue tellement vivante grâce à son art du récit, son humour et  son franc parler.

Je crois qu'il repousse mon vieillissement. Tout simplement...
Lien : http://justelire.fr/moi-boy-..
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Lu en V. O.
Comme j'aime bien faire les choses à l'envers, je viens de lire la première partie de l'autobiographie de Dahl, après avoir lu la deuxième partie le mois passé. J'ai retrouvé avec plaisir Dahl dans ses premières années. Des moments drôles, parfois cocasse, parfois triste, mais toujours avec une plume émouvante qui est très facile à lire pour les néophytes comme moi qui apprivoisent peu à peu la lecture en V. O. Un livre atypique, captivant, rempli de vérité et de sensibilité. J'en veux encore...
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Roald Dahl est né en 1916 au pays de Galles, de parents norvégiens.
A l'age de 3 ans il perd sa soeur aînée de l'appendicite et son père d'une pneumonie, subit ensuite les méthodes
pédagogiques très strictes de l'internat anglais, les châtiments corporels, les soins archaïques de médecins dénués de compassion, la méchanceté des surveillants.
Pourtant, de cette enfance difficile il ne retient que la douceur des vacances en Norvège passées à naviguer dans les fjords. le reste n'est pas tu, mais enrobé de cocasserie, détourné en farce de petit garnement.
Et c'est là le plus croustillant, dans ces «mémoires » romancées. Maniant l'ironie comme un scalpel bien tranchant, il dresse les portraits au vitriol, très détaillés et très drôles, des adultes gravitant autour de lui : marchande de confiseries, directeur d'école ou professeur de latin, tous ressemblent étrangement aux personnages de ses romans. Des méchants parents de Mathilda à la fameuse Grand Ma de Georges, en passant par les deux gredins, les fans de l'auteur retrouveront avec bonheur les vilains travers de ses odieuses grandes personnes.
Une autobiographie haute en couleurs, très drôle mais aussi très dure, dans lequel on retrouve tout le fantasque et l'originalité de l'univers de Roald Dahl, presque pour de vrai. Presque ? Oui, car peut-on vraiment faire confiance au plus espiègle des écrivains anglais ?
Je vous laisse juge !
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Dans Moi, Boy, le grand Roald Dahl évoque les "incidents" qui ont émaillé ses premières années de vie, de sa naissance à ses vingt ans (de 1916 à 1936). Ceux qui lui ont laissé un souvenir impérissable. "Certains furent drôles. Certains douloureux. Certains déplaisants." comme il le précise dans sa préface.

On est cependant bien loin d'une autobiographie classique et pompeuse. Ces pages se lisent avec autant de plaisir qu'un autre récit de l'auteur. On y retrouve son humour, son sens inné du récit et on y croise bon nombre de personnages qui semblent familiers - comme tout droit sortis de ses romans !

Au fil des anecdotes évoquées, on découvre ainsi quelques-uns des éléments fondateurs de son oeuvre. Parfois, il nous l'indique lui-même comme lorsqu'il évoque le lien entre son idée d'écrire son second roman jeunesse, Charlie et la chocolaterie, et les bâtons de chocolat qu'on leur faisait tester lorsqu'il était au collège. D'autres fois, on s'en doute. Ainsi, l'horrible vendeuse de bonbons à qui il doit sa première punition cuisante n'est certainement pas étrangère à ses personnages comme celui de la grand-mère grincheuse de Georges Bouillon ou des sorcières de Sacrées Sorcières.

De manière générale, les relations du jeune Dahl avec les adultes sont loin d'être au beau fixe. Et c'est bien compréhensible au vu des méthodes d'éducation pratiquées dans les établissements scolaires anglais de l'époque. Les punitions corporelles pour un oui ou pour un non sont monnaie courante et l'auteur n'y échappe pas. Ses fesses s'en souviennent d'ailleurs près de cinquante-cinq ans après.

"Durant toutes mes études, j'ai été horrifié par ce privilège accordé aux maîtres et aux grands élèves d'infliger des blessures, parfois très graves, à de jeunes enfants. Je ne pouvais m'y habituer. Je n'ai jamais pu."

Sa critique s'étend aux hommes d'église qui, d'un côté, prêche la miséricorde et le pardon et qui, de l'autre, ne sont pas les derniers à infliger ces châtiments corporels ! Réflexions à l'origine de ses premiers doutes sur la religion et Dieu.

Heureusement, malgré les coups durs (au sens propre comme au sens figuré), la mort de sa soeur aînée, de son père, la dureté de l'internat dès neuf ans, les moments de tendresse ne manquent pas. Très proche de sa mère et de ses soeurs, il nous conte notamment avec enthousiasme leurs vacances annuelles en Norvège, pays d'origine de ses parents. On découvre aussi un jeune garçon particulièrement doué dans de nombreux sports ainsi que dans la photographie. Des activités qui lui faisaient "oublier un peu la grisaille et la mélancolie des journées". Plus tard, on le suit dans ses premiers pas dans la vie active, au sein de la compagnie Shell. Bien loin encore de son futur métier d'écrivain...

"Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n'a qu'une seule compensation : une absolue liberté. Il n'a pour seul maître que son âme, et c'est là pour lui, j'en suis sûr, un motif déterminant."

Son récit est rendu encore plus vivant grâce aux nombreux documents (photographies, extraits de lettres, etc.) ainsi qu'aux dessins inimitables de Quentin Blake.

Bref, voilà une autobiographie comme on aimerait en lire des centaines. D'ailleurs, je poursuivrai très certainement ma découverte de ce magnifique auteur en lisant la suite de ses "confessions", Escadrille 80.
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Dans Moi, Boy, Roald Dahl conte son enfance avec un sens inégalable du détail croustillant, de l'anecdote terrifiante ou au contraire hilarante.

On se retrouve immédiatement auprès de ce jeune garçon au coeur du Pays de Galles dans les années 1920, une époque où les châtiments corporels faisaient, semble-t-il, partie intégrante des méthodes pédagogiques, et où l'on pouvait mener des opérations sans anesthésie sur des enfants sans aucun état d'âme.

Roald Dahl parvient à nous raconter avec humour et sensibilité des bribes de son enfance, et c'est avec beaucoup d'émotion que l'on entrevoit le parcours du petit garçon qui deviendra ce très grand auteur.

J'ai découvert ce texte grâce à sa version audio, admirablement lue par Dominique Pinon.
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quand j'étais plus "jeune" j'aimais beaucoup lire Roald Dahl : charlie et la chocolaterie, Matilda, sacrées sorcières etc. Quand ma prof' d'anglais nous annoncé qu'on allait lire Oh boy, j'étais super contente ! Ici, l'auteur ne nous raconte pas (exactement) une histoire farfelue, mais son enfance, qui est tout de même bien remplie. Une autobiographie, donc.

Nous découvrons tout d'abord ses parents : son père qui meurt très tôt et que l'auteur n'a pas connu, et sa mère, se retrouvant seule ensuite avec pas mal d'enfants à gérer. C'est le personnage fort de cette histoire : courageuse, protectrice envers ses enfants et qui ne pert jamais son sang froid. Vraiment une mère impressionnante. Et ça n'est pas le seul personnage qu'on a l'occasion de rencontrer dans ce roman...

Si Roald Dahl a écrit ce roman, c'est en partie pour parler du système scolaire à son époque (années 1910-1930). La cane et la punition physique fait souvent son apparition au détour d'un chapitre, et également des descriptions de profs et surveillants assez injustes. Face à ça, on voit bien les changements radicaux entre le début du XXème siècle et à nos jours. Ce ne sont pas les seuls changements qu'on voit à l'oeuvre : Roald Dahl nous parle de plusieurs aspects de la culture anglais et norvégienne à travers par exemple la façon de soigner (pas mal, le coup du furoncle !) et de manger.

Roald Dahl nous raconte donc une enfance marquée aussi bien négativement par les coups reçus que ses rêves encore présents adulte : par exemple avec les chocolats reçus d'une industrie. Adolescent, il rêvait de devenir chercheur de chocolats, et nous explique que c'est un lien avec l'écriture de son roman, évidemment, Charlie et la chocolaterie ! L'histoire s'arrête à la fin de l'école et son début dans une entreprise qui l'enverra voyager en Afrique !

Qui dit roman autobiographique dit bien évidemment pas toujours de l'action et des sorcières etc. comme d'habitude. Je ne sais pas si c'est à cause de mon niveau d'anglais (qui fait que je ne comprends pas toujours vraiment) ou à cause de ça, mais je me suis parfois un peu ennuyée. Par contre, j'aime beaucoup la manière d'écrire de Roald Dahl, très ironique et nous présentant le point de vue innocent qu'il avait alors.

Ce fut une bonne surprise que de découvrir l'enfance de Roald Dahl, et peut-être les conséquences que ces événements ont eu sur lui, adulte, sur ses romans. Évidemment, si vous voulez de l'action, préférez à celui-ci ses oeuvres plus connues, mais je trouve bien de lire ce petit roman également.

Et le lire en anglais ? : comme je l'ai déjà dit, je ne comprenais pas toujours bien (oui, c'est pas nouveau), il y avait certains passages où je ne repérais que quelques mots clés... Cependant, le niveau reste assez facile, et si vous voulez débuter en anglais, ce genre de roman court avec des illustrations est assez adapté.

Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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Vraiment bien, que des bons souvenirs. Lu en CE2 et je me souvient que j'avais eu du mal a le lire à cet âge. Mais je l'ai relus il n'y a pas longtemps et il est vraiment bien.
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