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Récit mené tambour battant entre folie et surréalisme.

Nous suivons ici les folles pérégrinations de l'Oncle Oswald, c'est plein d'humour et de coquineries, on ne s'embarrasse d'aucun menu détail, il n'y a pas une seconde à perdre! C'est drôle, léger et décalé, plein de fraîcheur et se laisse dévorer à toute vitesse.

On découvre ici une autre facette de l'auteur de Charlie et la chocolaterie.

Ce Roald Dahl là mérite également d'être connu!

À noter l'excellente traduction par Alain Delahaye.
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Difficile de retrouver le charmant auteur de Charlie et la chocolaterie, de Mathilda et autres joyaux de la littérature de jeunesse du siècle passé dans Mon oncle Oswald.

Dans ce roman publié en 1979 en Angleterre, Roald Dahl s'en donne à coeur joie dans le récit fictif des aventures masculines ragoutantes quand il s'agit de considérer les rapports humains, homme-femme, avec un minimum d'affects. Certes, il y a une complicité féminine mais totalement dépourvue de sensibilité.

Impossible pour moi de prendre au second degré cette fable misogyne et vénale, n'y ayant relevé aucun humour, jeu d'esprit, métaphore digne de ce nom.

Les sentiments de mépris et d'hostilité à l'égard des femmes, les qualificatifs utilisés, sont trop nombreux et manifestes pour considérer ce roman comme autrement que sexiste.

Cette ode à l'homme dans toute sa superbe n'a comme seul intérêt son style, à la fois délié et travaillé comme toujours dans les écrits de Roald Dahl, de littérature de jeunesse compris, ainsi que son imagination évidemment sans limites.

Le récit des péripéties d'Oswald Cornélius et de ses deux acolytes ont dû faire bondir plus d'une femme. J'en fais partie.

L'humour grinçant, acerbe, dévastateur de Roald Dahl, révèle là tout son panache, et pourtant, même sa galerie (très intime) d'hommes célèbres ayant réellement existé et « rencontrés » dans la dernière partie du roman, partie sensée probablement être amusante, m'a parue irrespectueuse et trop décalée pour être digne d'intérêt.

Je n'ai pas été cependant très étonnée du fil narratif de Mon oncle Oswald, ayant simplement le sentiment que son auteur, libéré de certaines entraves s'est complètement lâché !

Libre à lui d'en connaître les raisons qui lui appartiennent (ou plutôt « appartenaient »).
Chacun son jardin secret, le mien est ailleurs.

Lien : http://justelire.fr/mon-oncl..
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Quel délice !
Rares sont les romans qui m'ont fait franchement rire, peut-être citerai-je "Pourquoi j'ai mangé mon père", ou "La chute du British Museum", "Le Guide du voyageur galactique", bref, des romans fortement imprégnés d'humour anglo saxon.
(avis aux lecteurs de Babelio, si vous en avez d'autres à me conseiller...)
Roald Dahl est surtout réputé pour être un grand conteur de nouvelles ou de romans pour l'enfance. Ce trône est selon moi incontestable. J'admire l'imagination infinie de cet auteur, son talent pour créer des histoires originales, son sens aigüe de l'humour pince sans rire.
Avec "Mon oncle Oswald", il verse dans le roman burlesque aux relents grivois. C'est un roman pour adulte, un récit piquant, cynique, désopilant.
Roald Dahl y développe une idée toute simple : pourquoi ne pas prélever la semence des grands hommes de ce siècle (le siècle en cours de l'histoire) pour les stocker et les proposer à des familles désireuses d'enfanter d'êtres exceptionnels ? Imaginez : votre enfant pourrait jouir des même gênes que Debussy, Freud,...
Rapidement la folle idée est motivée par l'appât du gain. Reste à prélever la fabuleuse semence. Les situations absurdes qui en résultent - je repense à la scène où l'équipe à l'origine de cette idée va tenter de "voler" un peu de sperme à Marcel Proust - provoquent une délicieuse hilarité.
C'est drôle, enlevé, cocasse. Pourquoi bouder son bonheur ?
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"Mon oncle Oswald" m'a permis d'appréhender le monde original, délirant, décalé, loufoque, joliment absurde et politiquement très incorrect de Roald Dahl. Quelle imagination et quelle créativité dans le choix et le développement du sujet !

"Comment s'enrichir grâce aux dons involontaires de semences royales, célèbres, artistiques ou encore musiciennes ? Mode d'emploi."
Et voilà un fou intelligent et créatif, un scientifique curieux et influençable et une allumeuse irrésistible au tempérament bouillant s'alliant pour mettre sur pied ce projet inédit. Et ça marche ! Et on s'amuse !

J'ai admiré le savoir-faire précieux de chaque personnage, sa capacité à transformer l'instant présent en une aventure sauvage et dangereuse. J'ai ri de leurs délires cocasses, osés et si lucratifs. J'ai espéré pouvoir à mon tour goûter à cette poudre aux pouvoirs ravageurs qui me ferait goûter à des délices et des plaisirs insoupçonnés. J'ai admiré la plume enthousiaste et passionnée de l'auteur qui sort le lecteur de sa zone de confort habituelle. J'ai toutefois regretté que les descriptions ne soient pas plus croustillantes parfois. (Eh oui, j'ai toujours soif d'apprendre...)

Bref ! Un délicieux moment de lecture au soleil sous un ciel automnal exceptionnel ! Un moment qui fait du bien !
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J'ai le souvenir d'un bouquin délirant et jubilatoire.
Comme il est très facile à lire en français, les anglophones peuvent peut-être s'essayer à le lire en version originale.
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Vous vous souvenez d'Oswald ? J'avais fait sa connaissance dans La grande entourloupe, découvrant ce personnage fantasque, cet hédoniste que sa passion pour les femmes entrainait vers des aventures vraiment cocasses.

Le revoilà ici dans un roman complet, où nous allons apprendre comment il est devenu immensément riche. Parce que vous en conviendrez, consacrer sa vie aux plaisirs, ceux de la chair et ceux des bons vins ou des bons cigares, c'est bien, mais encore faut-il en avoir les moyens !

Son neveu, qui nous transmet l'histoire d'Oswald en nous lisant son journal intime, parle de lui en ces termes : « le connaisseur, le bon vivant, le collectionneur d'araignées, de scorpions et de cannes, le passionné d'opéra, l'expert en porcelaines chinoises, le séducteur de ces dames, et sans nul doute le plus grand fornicateur de tous les temps. Je sais, d'autres personnages célèbres ont prétendu à ce titre de gloire, mais ils se retrouvent simplement couverts de ridicule quand on compare leurs prouesses à celles de mon oncle Oswald. Je songe en particulier à ce pauvre Casanova. Il sort de la confrontation avec l'allure d'un homme atteint d'une grave déficience de son organe sexuel. »

Oswald étant doué en toutes choses, c'est à 17 ans qu'il a gagné ses premières 100 000 livres. Il part chercher en Afrique une poudre très rare, fabriquée par partir d'un insecte, réussit à en négocier le commerce et ensuite à en faire fabriquer en quantités industrielles, tout en ayant la main mise sur la production. Et cette poudre est un petit miracle à elle toute seule ! En effet, elle est si aphrodisiaque, si puissante qu'une seule dose infinitésimale suffit à faire de n'importe quel homme ou femme une bombe sexuelle (souvenez-vous de Chienne, une des histoires de la grande entourloupe !). Jeunes ou vieux, ceux qui ingurgitent cette poudre sont pris d'un désir frénétique à assouvir de suite…

Après avoir testé le pouvoir de la poudre, Oswald, alors à Paris, commence à vendre quelques doses de poudre en tout petit comité à quelques personnes triées sur le volet : l'ambassadeur de Grande-Bretagne en France, ami de son père chez lequel se passe la réception, les ambassadeurs d'Allemagne, d'Italie, de Hongrie, Russie, du Pérou… plus le ministre français des affaires étrangères, un général d'armée ainsi qu'un mystérieux japonais… Bref du beau monde ayant chacun pignon sur rue dans leur pays, de l'argent, des relations et tous bien évidemment séduits par cette idée !

Suite et extraits sur Les lectures de Liliba

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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En France, Roald Dahl est bien plus connu pour sa littérature jeunesse. C'est oublié qu'il a commencé par écrire des livres pour adultes, beaucoup de nouvelles à l'humour grinçant et décapant. Ceci est un roman et si vous ne deviez lire qu'une seule oeuvre "adulte" de Dahl, ce doit être celle-ci.
L'humour y est ... égrillard.
Comment pourrait-il en être autrement ! le personnage principal, l'oncle Oswald, décide de fonder une banque du sperme clandestine. Comment se procurer la semence des plus grands savants et artistes du début du XX° siècle sans qu'ils en soient conscients ? Je vous laisse imaginer les situations. C'est cocasse, coquin mais jamais vulgaire.
Bravo M. Dahl !
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Roald Dahl (1916-1990) est un écrivain britannique et scénariste, auteur de romans et de nouvelles, qui s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes, mais mieux connu pour ses ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse. Parmi ses oeuvres les plus célèbres citons Charlie et la Chocolaterie, adapté plusieurs fois au cinéma. Personnellement j'en était resté là alors quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai ouvert ce roman paru en 1979 ! Huh ! Huh ! Huh ! j'en ris encore…
Le narrateur dépouille les documents de son oncle décédé quand il tombe sur de nombreux volumes de son Journal dans lequel il explique en long et en large comment il a réussi à amasser sa fortune, lui le jouisseur qui n'a jamais travailler. le récit remonte au début du XXe siècle en Angleterre, où un jeune homme - l'oncle donc – amateur de jolies femmes, des plaisirs de la table et de voitures de luxe, découvre un aphrodisiaque exceptionnel, s'associe avec un professeur de biologie et une étudiante assez dévergondée pour « voler » leur sperme aux illustres personnages de l'époque ! le but final étant de le revendre à de riches américaines pour qu'elles engendrent des génies, du moins le pensent-elles.
Pour faire court, on pourrait dire que c'est amusant comme du P.G. Wodehouse mais en franchement plus olé ! olé !
Le roman nous entraine en Afrique où l'oncle découvre son aphrodisiaque naturel tiré d'un insecte (méloé) puis à travers toute l'Europe des riches et des puissants. Sans entrer dans les détails, la poudre magique est glissée dans un chocolat offert à la victime qui ne pouvant plus se retenir se jette sur la donzelle, laquelle récupère le butin et file le déposer dans la banque du sperme secrète conçue par le biologiste.
Où tout cela est extrêmement drôle, c'est que les victimes nous sont toutes connues, têtes couronnées des rois européens, artistes comme Renoir et Monet, ou bien Einstein et Freud, mais plus fort encore : Marcel Proust ! Et là, vous le devinez, il faudra inventer une autre combine pour obtenir ce que vous savez…
Un sujet scabreux, voire graveleux, mais je me suis vraiment bien amusé à lire cette pochade (?) menée à un rythme endiablé dans le meilleur monde et qui de nos jours ne pourrait plus être écrite ainsi, au risque de s'attirer les foudres des féministes. Même la fin est réussie, amusante comme dans les comédies hollywoodienne.
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Inattendu! Totalement délirant, déganté. Son goût pour la bagatelle tourne plus à l'obsession qu'à la plaisanterie et au seul prétexte à l'arnaque . Juste difficile d'imaginer que Roald Dahl écrit aussi des contes pour enfants!!!
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Roman hilarant !! Ici le héros nous explique comment son oncle Oswald est devenu riche. Il narre les exploits de l'oncle en question pour créer une banque très originale : une banque de sperme, et surtout ses stratagèmes pour récupérer les semences de personnages illustres...
Seulement pour les adultes !!!
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