J'ai beaucoup aimé le premier tome de cette série et j'ai hâte de découvrir la suite. On découvre petit à petit les personnages et un pans de l'histoire qu'est l'invasion du Tibet par la Chine. J'ai trouvé que cette BD relevé d'avantage d'une romance que de l'aventure.
J'aurai aimé que le sujet du manuscrit interdit soit plus approfondie.
Concernant le graphisme, c'est le point fort de cette oeuvre. Je l'ai trouvé magnifique, plein de détails et très réaliste.
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Ce tome 1 d'une série qui en compte trois est, comme bien souvent, celui d'une mise en place.
Tibet 1951, massacre des moines d'un temple par les troupes de l'armée chinoise; le professeur Egon Bauer est abonné évanoui dans la lamaserie en flamme.
L'agent Zhang Ziyi est envoyé sur place par le gouvernement chinois afin d'enquêter sur le contenu des travaux du professeur. En effet il serait sur le point de mettre à jour une nouvelle interprétation des Saintes écritures.
États Unis, Kevin Mc Bride, détective, est chargé par le frère du professeur d'accompagner au Tibet Elen, la fille de ce dernier, afin de le retrouver.
Le dessin est d'une belle maitrise, les détails nombreux et précis et la mise en couleurs très travaillée.
Même s'il y a un air d'Indiana John's mais en moins bien et que le côté politique de l'histoire (relations chine /Tibet et l'Amérique du maccartisme) manque de développement, la suite est attendue avec impatience à la fermeture de ce T1
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Il y a eu ces dernières années pléthores d'ouvrages concernant de supposé faits mettant en cause le dogmatisme de l'Eglise depuis le fameux roman Da Vinci Code. La bande dessinée n'a pas été en reste (voir le Triangle Secret ou le Décalogue ou encore le Troisième Testament qui sont la référence en la matière). le manuscrit interdit s'inscrit dans cette lignée avec l'idée un peu saugrenue que Jésus aurait vécu au Tibet. C'est vrai qu'après le frère de Jésus, on aura tout vu !
Fort heureusement, le récit ne va pas suivre une trace ésotérique ce qui va différencier cette série des autres évoqués ci-dessus. Non, cela s'inscrit plutôt à la manière d'un Indiana Jones à l'ère du maccarthysme. C'est presque une histoire d'amour à l'eau de rose avec tous les clichés habituels. On se demande si on ne préférait pas l'aventure ésotérique. Cela avait pourtant bien commencé par une scène d'introduction montrant la douloureuse invasion du Tibet par les chinois en 1951. le dessin nous mettait dans l'ambiance des films de la grande époque hollywoodienne.
On ne sera finalement pas grand-chose de ce manuscrit interdit car l'histoire a pris une autre tournure plus classique. Bref, c'est un genre d'appât qui ne pourra que décevoir une partie du public. Pour autant, on passe un agréable moment de lecture même si on doit avaler de grosses ficelles.
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Les graphismes sont magnifique digne de peinture. le scénario est simpliste et on est pas dans du Indiana Jones. Mais on y trouve une certaine leçon de vie distribuer par les moine tibétain que l'on croise dans cette histoire
La petite amourette est superflus mais s'intègre dans l'histoire sans heurte
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Roberto dal Pra' nous plonge dans un polar ésotérique à la Da Vinci Code sauce italienne.
Dans les années 1950 un anthropologue Egon Bauer découvre à Lhassa un manuscrit qui pourrait changer la lecture des évangiles. Mais les chinois violentent les moines tibétains et Bauer échappe aux flammes grâce à des religieux qui le recueillent.
Sans nouvelle de son père, la fille de Bauer part à sa recherche accompagné du détective McBride.
Entre temps le vieil homme écrit à sa fille pour lui annoncer sa découverte.
Une bande dessinée intrigante avec des planches couleur sépia qui donnent un coté rétro charmant.
Vivement la suite.
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Elen Bauer part au Tibet à la recherche de son père, Egon Bauer, professeur d'anthropologie, dont elle n'a plus de nouvelles. Le détective Kevin Mc Bride l'accompagne jusqu'au monastère où séjournait le professeur. Les Chinois ont mis le feu au monastère, Egon Bauer a-t-il survécu ? Il travaillait sur un manuscrit susceptible de révolutionner les Saintes Écritures... Le nouveau directeur du département d'anthropologie de l'Université de Los Angeles ne veut plus subventionner la thèse d'Egon Bauer, l'ancien directeur est soupçonné d'activités anti-américaines et est recherché par le FBI. Nous sommes à Hollywood dans les années 1950 en plein Maccarthysme.
Un graphisme comportant de grandes vignettes qui permettent de faire sauter aux yeux les scènes violentes. Des bulles très lisibles et un bon équilibre entre le texte et les illustrations. Les tons dominants se situent autour du brun et sont majoritairement pastels.
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Il est curieux de réaliser combien l'exotisme de pays lointains, comme le Tibet et la Chine nous imprègne, nous occidentaux.
Le premier volume du Manuscrit interdit nous fait découvrir cette partie du monde.
L'intervention militaire chinoise date de la fin de 1950.
Cette fiction débute en 1951. le professeur Egon Bauer étudie dans une lamaserie qui est attaquée par une unité chinoise.
Changement de décor. Nous sommes aux Etats-Unis au temps de la chasse aux sorcières (Maccarthysme). Helen Bauer est sans nouvel de son père. Son oncle, réalisateur à Hollywood accepte de l'aider à entrer au Tibet. Mais à une condition : qu'elle soit accompagnée. Il lui adjoint un détective privé dans la veine de Bogart.
La Chine n'est pas en reste. Elle a dépêché son meilleur agent pour retrouver le professeur.
Les tableaux aux nuances chaleureuses ressemblent à un story-board. Les dialogues sont incisifs.
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Un chercheur américain, Egon Baueur, découvre dans une vieille lamasserie au Tibet un manuscrit qui, selon Pékin, pourrait abattre abattre l'impérialisme. de l'autre côté de la planète, la fille de ce professeur s'inquiète du fait qu'il n'a plus donné de nouvelles depuis six mois. Elen Bauer engage donc un détective afin de retrouver son père.
Cette aventure a pour toile de fond Hollywood en pleine crise du maccarthysme et un Tibet en proie à l'assimilation chinoise. le ton est juste et évite les poncifs. Tout est plutôt suggéré en finesse.
Le dessin est très agréable. Les cadrages sont bien maîtrisés, et le découpage permet aux séquences de s'enchaîner de manière presque de cinématographique. Les dialogues simples mais efficaces.
L'histoie se met en place, et les personnages sont rapidement attachants. Les intrigues sont multiples et nous donne déjà envie de lire la suite.
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