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3,3

sur 508 notes
Masse critique spéciale ? ...pourquoi pas !

Me voilà embarquée dans une auto fiction, genre que je n'aime pas du tout. Au moins, ça ne dure pas trop longtemps, ce livre est lu en quelques heures. C'est bien écrit , c'est tout, mais c'est froid.

La fin est plus intéressante que le début ...mystère ...qui est l'auteure ? Une journaliste...Je cherche et trouve sur le Monde.fr, devinez quoi ? ..la fin du bouquin , au mot près, dans une tribune écrite par l'auteure en janvier 2014, intitulée « une épreuve vécue sans légèreté ni regret » , un texte recyclé dans ce roman, habillé d'un « storytelling » bobo très caricatural qui prête à sourire vu de ma banlieue, un Vaudeville, avec une structure temporelle comme un compte à rebours, genre « les histoires d'amour finissent mal... » comme dit la chanson.

Du coup, le collage des deux textes ne fonctionne pas . J'ai du mal à trouver passionnants les ébats de ce couple, leurs élans du coeur dans un monde sans le moindre problème matériel, dans une bulle parisienne . Espérons que l'auteure, dans 5 ans , ne ressorte pas la même histoire dans un troisième emballage qui raconterait l'histoire d'une journaliste frustrée de n'être plus sous les sunlights , au chômage , avec un loyer parisien ...là , ça craint vraiment, abandonnée par son petit copain et qui rencontre une autre qui lui dit qu'elle a vécu bien pire ...bon, j'arrête de tirer sur l'ambulance.

Ce livre n'est pas pour moi , c'est évident

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Que dire de ce livre ? Sinon que Géraldine Dalban-Maureynas met au service d'une histoire des plus banales une plume on ne peut plus insipide. de surcroit, la quatrième de couverture est fort trompeuse, et vous aurez donc compris que de ce fait elle ne remplit absolument pas ses promesses !... le lecteur s'attend à lire l'histoire de deux êtres dévorés par la passion, mais il n'en est rien. Je crains que Mme Dalban-Moreynas fasse encore la confusion entre la passion et l'iréppressible attirance sexuelle, deux choses pourtant si distinctes. Un livre creux, truffé de scènes de sexe, des personnages qui me sont apparus comme des zombies, et pour cause ! Puisqu'il semblerait que l'auteure ait trouvé très original de les nommer "Il" et "elle", et ce, jusqu'à la fin du roman...Voilà donc deux protagonistes qui n'ont ni nom, ni couleur de peau, ni mensurations , rien. La seule chose les concernant et que ne peut ignorer le lecteur, c'est qu'ils sont dévorés par leurs pulsions sexuelles. Je ne m'étendrai pas sur ce fameux roman, il est plat,il est mièvre, l'écriture manque au rendez-vous, des scènes de sexe "en veux-tu en voilà " , consternant .
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Reçu via une « masse critique », ce premier ouvrage d'une talentueuse romancière, pourrait être jugé banal, immoral et obscène, par un lecteur qui n'irait pas jusqu'à sa conclusion.
Lecture qui nous rajeunit en nous ramenant aux années 2003, 2004, époque où un écrivain pouvait décrire des amours hétérosexuels sans encourir les foudres de la de la communauté LGBTQ et qui nous plonge dans le Paris bobo dont les membres votent Bayrou et partagent leurs weekends entre New York et Marrakech en évitant soigneusement la promiscuité des transports en commun.
Lecture compliquée par l'absence de tout identifiant autre que « il » ou « elle » pour désigner les personnages, agnosie déroutante, et lecture perturbée par des erreurs chronologiques (dimanche 11 novembre ou élections législatives en mars 2004).
Mais le scénario est d'un grand classicisme car depuis Madame Bovary, il est difficile d'être original en écrivant sur l'infidélité. Géraldine Dalban-Moreynas ressuscite donc Emma partagée entre Léon, séduisant juriste et Rodolphe et emmène le lecteur de baisade en baisade.
La seule différence par rapport à Flaubert apparait au terme des 200 pages : l'arsenic ne tue pas l'héroïne, car « on ne meurt pas d'amour », mais tue son bébé, considéré comme un « foutu foetus » condamné à finir au « fond des chiottes », pendant que le père « ne restera pas ».
Ce réquisitoire contre l'avortement marquera incontestablement la rentrée littéraire car il est porté par une plume féminine, sensible et émouvante qui rend ce roman inoubliable.
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Géraldine Dalban-Moreynas nous propose une variation sur l'un des plus vieux thèmes du monde.


Deux voisins se croisent et sont instantanément irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Elle est journaliste et doit prochainement épouser un homme continuellement en déplacement. Il est avocat, marié à une Américaine et père d'une jeune enfant.


Ce conte moderne met en scène des bobos parisiens trentenaires. Mais d'amour ici, il n'en est pas vraiment question. Géraldine Dalban-Moreynas nous décrit une passion fulgurante, des épidermes qui se touchent. Des valses d'hésitations permanentes par deux adultes qui refusent de ne rien décider. Tout ceci étant bien souvent ramené à du sexe. Des situations très, trop, convenues, portées par un vocabulaire assez pauvre.

J'ai compris progressivement qu'il s'agit en fait d'une autofiction. Ceci explique probablement le fait que jamais les protagonistes ne sont nommés autrement que par Elle et Il, l'auteur étant tout à la fois acteur et témoin extérieur des événements. Un écrit peut-être nécessaire à son auteur pour mettre un point final à cette histoire qui se termine de façon assez sordide, mais méritait-il d'être publié ?
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Elle vient de s'installer avec son homme dans un ancien entrepôt du rez-de-chaussée, qu'ils ont transformé en loft. Ils vont bientôt se marier. Il emménage avec son épouse et sa fille dans l'appartement du deuxième étage. Ils se croisent dans le hall de l'immeuble, et c'est le coup de foudre. Ils vont résister quelques mois avant de se laisser porter par une passion dévorante. Un amour fou, d'immenses joies au quotidien, mais un avenir plus qu'incertain. Une passion destructrice ?

Géraldine Dalban-Moreynas nous fait partager dix-huit mois de la vie de deux êtres que l'amour fait chavirer, de deux couples que cet amour va déchirer. A tout moment, on se dit que c'est possible, que quelque part des couples, sans doute plus de deux, vivent des événements similaires.

Sauf erreur, à aucun moment ils n'ont de nom. Elle est Elle ; il est Il. Elles sont sa femme et sa fille ; il est son homme. Pas de nom, mais o' combien vivants, presque réels. On aime ou on souffre avec eux, pour eux. L'auteure nous fait vivre avec eux, en eux, les joies et les drames d'un amour impossible.

L'écriture est courte, hachée, dépouillée, sans fioriture (on est très loin du romantisme). Elle donne une force extraordinaire au récit, tant aux scènes où l'amour l'emporte, qu'à celles de déchirement. Une écriture très originale.

Bref, vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé. Un livre qui se lit vite, comme un choc !

Merci à Plon et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Difficile d'écrire sur une histoire d'amour entre gens plutôt lambda sans virer dans le cliché et le roman de gare... il faut énormément de style, d'humour et d'acuité pour transcender ce matériau assez éculé...

Dommage pour Géraldine Dalban Moreynas sur qui nous n'avons aucune envie de nous acharner, mais ces éléments font défaut à son roman " on ne meurt pas d'amour", aussi attendu que son titre...

Une histoire d'amour extra conjugal passionnelle entre deux gens des beaux quartiers sous fond de futur mariage et de déménagements, et une écriture neutre, factuelle, qui rend la lecture pas déplaisante mais assez ennuyeuse... avec tout ce que la rentrée littéraire comporte de belles découvertes audacieuses et singulières on se dit que ce livre n'était pas pour nous, mais il pourra quand même sans doute trouver son lectorat...
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« On ne meurt pas d'amour », affirme l'auteur en choisissant le titre de son roman.
Une incursion réussie pour un premier roman dans le monde tant de fois décrit et décrié de la fidélité qu'elle soit conjugale, pacsale ou concubinale.
Ici, « Elle » a décidé de se marier avec « Il » ; intention louable aux yeux de la communauté de ceux qu'avec horreur on surnomme les Bobos ou encore les Bien-pensant en frissonnant à l'idée de ce que peuvent penser les mal-pensants dont on ne parle jamais alors qu'il y aura beaucoup à dire sur cette communauté agissant dans l'ombre.
Hélas, « Elle » n'a pas compté sur le »Love at first sight », ou s'agit-il simplement du désir at first sight, bien loin de celui qui fut chanté de sa voix hésitante et chevrotante par notre ami Ringo, pas celui de Sheila, celui des Beatles : « Would you believe in a love at first sight ? Yes I'm certain that it happens all the time »
Donc, lorsqu'elle aperçoit « Il », « Elle » envoie tout promener, la bague remise à New-York par un autre « Il », le mariage en juin, l'appartement brillamment déniché dans un lieu où le voisinage ne craint pas et lofté avec « Amour ».
On pourrait penser en lisant les premières lignes de cette chronique que j'ironise à bon compte, mais non, le propos de Géraldine Dalban-Moreynas, dont j'ai apprécié l'écriture simple et directe, a le mérite de nous mettre face à nos inconstances, à notre conception de la relation amoureuse, à notre capacité à remettre en question notre serment, implicite mais jamais explicite, de fidélité à la personne aimée, à la facilité avec laquelle nous décidons de son destin amoureux. « Rien de personnel » précise-t-on dans ces cas-là….Voire…
Qui a connu une histoire semblable se reconnaitra dans les lignes de ce roman. Excitation, joie de la transgression, attrait de l'interdit puis lente descente vers la réalité, reprise de conscience qui renvoie à ce vers de Philippe Djian écrit pour Stéphane Eicher « On ne refait pas sa vie, on continue seulement ».
La fin que je ne dévoilerai pas ici, est une chute à la hauteur de l'ascension qu'ont connu «Il » et « Elle ». Bravo pour ce parcours qui se lit avec plaisir sinon délectation.
Je ne m'attendais pas à recevoir ce roman lors d'une masse critique spéciale, mais je n'ai pas regretté sa lecture. Merci aux éditions Plon et à Babelio.

Lien : https://camalonga.wordpress...
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Dès les premières pages, j'ai compris que cette lecture ne me plairait pas beaucoup : le dénouement heureux est très vite annoncé comme impossible et la plume de Géraldine Dalban-Moreynas ne m'allait pas trop non plus.

L'auteur raconte une histoire d'amour, une de ces histoires terribles où l'amour bouleverse l'existence des amants, emporte tout et détruit beaucoup ; une histoire d'amour comme tant d'autres peut-être puisque les personnages ne sont pas nommés, comme pour souligner l'universalité de ce qui arrive à nos deux personnages ; une histoire d'amour condamnée à l'échec dès le départ et les dates données à la fin de chaque chapitre sonnent comme un compte à rebours vers cette implosion inévitable. Et cette histoire d'amour si forte, si évidente agonise longuement, de déception en déception jusqu'aux moments les plus sordides...

Je n'ai pas trop apprécié le style de l'auteur même si je dois reconnaître que la forme colle parfaitement avec ce qu'elle raconte. Elle commence son récit avec des phrases courtes, un rythme rapide, presque saccadé avec des répétitions, des échos… à l'image de l'énergie de cette passion naissante et de l'urgence du désir inassouvi. Puis le rythme ralentit, les phrases se rallongent légèrement tandis que la passion cède peu à peu la place à l'amertume de ne pouvoir vivre pleinement cet amour.

J'ai terminé le roman malgré tout, mais l'histoire est trop amère pour me plaire…
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Ce que j'ai ressenti:

Déjà que le mariage, n'est pas un long fleuve tranquille, alors imaginez si l'on plonge en Adultère…L'irrésistible attirance, c'est ce qui les fera tomber tous les deux, Elle et Lui, dans les tourbillons de la passion. On sait très bien comment ça va finir…Mal. Forcément. Mais jusqu'à quel point? L'auteure nous annonce avec ce titre qu'On ne meurt pas d'amour, alors jusqu'où peut-on aimer par déraison? Où est la limite de cette sensation de vie? Peut-on approcher la mort avec l'amour?

Ça se lit quasi d'une traite. C'est incisif, passionné et urgent. le style, le thème, l'ampleur des sentiments. On adhère ou pas, mais on ne peut nier que quand cette énergie s'empare d'eux, elle est incroyablement forte. Elle leur fait perdre toute notion de réalités, de valeurs et de conscience. C'est dévastateur mais c'est vivifiant aussi, alors on lit les textos et les mails qu'ils s'envoient, leur duo qui se cache dans les recoins, on attend le moment fatidique où il ne sera plus possible d'alimenter de désir et de lettres enflammées, cette irrépressible énergie de passion adultérine…Mais ils sont « accro », profondément, ça se sent et ils se laissent aller jusqu'au bout de leur relation.

C'était intense. Mais c'était leur histoire, je les ai juste regardé sombrer, la fin m'a mis un coup quand même. En fait, je ne saurai dire si j'ai aimé ou pas. Je suis restée spectatrice, je ne me suis pas impliquée. L'attirance ne s'explique pas, elle se vit, elle se ressent, personne ne peut comprendre ce style d'amour-là, à moins d'y être confronté un jour…C'était intéressant, mais d'une manière générale, l'infidélité me laisse dubitative. Pourquoi se donner tant de mal à se faire du mal, pour quelques heures de plaisir même très intense? Je pense que ce style d'histoire n'est pas pour moi, mais que ça ne vous refroidisse pas pour autant, vous allez sans doute y trouver votre frisson si vous essayez cette lecture…


Lien : https://fairystelphique.word..
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C'est un peu le genre de livre que l'on peut adorer détester, parce qu'il est au premier abord un condensé de décadence petite-bourgeoise.
Soit une jeune femme sur le point d'épouser son fiancé, et qui succombe à l'homme qui vient d'emménager avec épouse et enfant, en face de chez eux, à Paris : désir fou, passion dévorante, bonheur, ivresse, amour, mensonges et larmes, dans des décors sortis de magazine luxueux, week-end à Deauville inclus. Comment tout cela va-t'il finir ?
Je n'ai pas pu m'en empêcher : ça m'a fait doucement rigoler, d'autant que c'est écrit dans un style très propre, lui aussi.
Mais ce qui est raconté ici est si universellement humain (le cadre en moins), que le livre en devient parfois touchant de naïveté et de vérité, notamment lorsque les personnages pensent vivre l'exception.
Toutefois, je salue le talent de l'auteur à décrire avec une belle élégance le désir féminin sans tomber dans la fausse pudeur, ni faire de la surenchère féministe. Ce n'est jamais vulgaire ni gratuit, et Dalban-Moreynas a le mérite d'appeler les choses par leur nom, y compris les sentiments.
C'est finalement un honnête roman d'amour du XVIIe (arrondissement, pas siècle).
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