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Michel Déon (Adaptateur)
EAN : 9782070763740
448 pages
Gallimard (30/01/2002)
4.06/5   65 notes
Résumé :

« Suis-je un génie ? » Pour Salvador Dali la réponse est oui.

Pour lui, cela ne fait pas le moindre doute depuis l'enfance. « Regarde ! Salvador Dali vient de naître. Le vent a cessé de souffler et le ciel est pur. La Méditerranée est calme et sur son dos lisse de poisson, on peut voir briller comme des écailles les sept reflets du soleil. Ils sont bien comptés et tant mieux car Salvador Dali n'en voudrait pas plus !

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
"La différence entre les surréalistes et moi, c'est que moi je suis surréaliste."
(S. Dalí)

Petite, j'étais fascinée par les tableaux de Dalí. Quel enfant ne le serait pas, devant une pareille explosion fantasmagorique peinte d'une façon aussi réaliste, si loin des abstractions inaccessibles à cet âge-là ? Au point qu'avec le recul, je me demande si les enfants, avec leur sainte ignorance et leur imagination ne sont pas le meilleur public pour les surréalistes; leur perception du monde n'en est parfois pas loin.
Je faisais plein de dessins encore plus "surréalistes" que Dalí, et j'étais persuadée de ma "génialité".
Puis j'ai lu ce livre qui m'a remise à ma place. Mon imagination était loin d'être aussi perverse et débridée que je ne le pensais, et quant au prétendu génie... hmm...!

La quatrième de couverture vous informe que ces mémoires sont un monument que Dalí a érigé à sa propre gloire. Certes, mais à 38 ans Dalí était déjà célèbre, et ce livre retrace surtout la partie de sa vie où Dalí est devenu "Dalí". C'est le récit d'une transformation qui pourrait déstabiliser plus d'un lecteur. Dalí a douté de beaucoup de choses, mais jamais de son propre génie. Il nous ouvre son monde, explique sa méthode paranoïaque-critique, et peu à peu on finit par comprendre que derrière ces mots il y a plus qu'un fanfaron au don artistique.
Dalí n'a cure de se montrer sous un beau jour. Il a écrit son livre de la même façon qu'il peignait : en alignant les mots avec soin et avec un incroyable souci du détail, en laissant apparaître ses visions perverses et érotomanes, ses tendances exhibitionnistes, narcissiques et sadiques.
Ses mémoires sont comme une tortilla géante, fantasque et démesurée, qui déborde de partout de l'assiette de taille standard; elle est délicieuse, mais il faut manger lentement, sinon ça risque de vous étouffer.

Les vrais souvenirs d'enfance sont mélangés avec des "faux", mais vous ne verrez aucune différence. Phobies, égocentrisme, sadisme et fétichisme sont les mots clés de l'enfance de Dalí.
L'Académie de Madrid. La "période dandy", et la rencontre avec les surréalistes. Et avec Lorca, probablement le seul de ses amis qui lui a inspiré de l'admiration, doublée d'une dose de jalousie. Puis, l'exclusion de l'Académie...
Tout cela forme une suite ininterrompue d'anecdotes qui ne peuvent pas vous laisser indifférent, en hésitant sans arrêt entre "admirable" et "détestable".
Mais dès le début, on sait que tout cela converge vers une sorte d'épiphanie : la rencontre avec Gala.
Dalí est incontestablement un génie, mais un génie chaotique. Il affirme que la seule différence entre lui et un fou, c'est que lui n'est pas fou... mais sans Gala Eluard, son unique amour qui l'a soutenu et aimé en retour pendant cinquante incroyables années, qui sait... ? Salvador sauvé ? Gala est la seule chose que Dalí ne livre pas d'une façon impudique, dans son récit. Elle fait le lien entre "Dalí" et la réalité.

L'image que Dalí donne de soi est tout sauf modeste, mais (même si ça peut paraître risible), sous ce masque excentrique à moustaches il y a un peintre traditionaliste plein d'humilité qui préfère le travail bien fait et de véritables valeurs artistiques à la temporalité des -ismes (y compris l'académisme, et les -ismes idéologiques). Dalí réactionnaire, qui ose saluer le roi moqué Alphonse XIII, Dalí qui voue un culte absolu aux peintres classiques, surtout Raphaël. Ses réflexions sur le monde "moderne" font penser à la poésie d'Eliot pleine de désespoir. Dalí qui se moque des surréalistes et de leur surréalisme artificiel de pacotille, car le surréalisme n'est pas un courant, c'est une façon de vivre. La sienne.
Après tout, il n'y a que le temps, cette montre molle, qui décidera si lui aussi est périssable.

"Qu'est-ce que le Ciel ? Où peut-on le trouver ? "Le Ciel ne se trouve ni en haut, ni en bas, ni à droite, ni à gauche, le Ciel se trouve exactement au centre de la poitrine d'un homme qui a la Foi"
A cette heure je n'ai pas encore la Foi, et je crains de mourir sans Ciel." (1941)

J'espère que Dalí a fini par trouver. J'aligne 5 étoiles sur 5 sur le piano, sans aucune hallucination partielle, Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech, et merci.

P.S. Comme je n'arrive absolument pas à saisir ni décrire l'instant où la folie bascule dans le génie (ou vice-versa ?), je rajoute un petit bonus qui parle tout seul :
https://www.youtube.com/watch?v=eTOFqBVHG2w
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Un livre extraordinaire. Au sens propre : qui sort de l'ordinaire. Tant par la personnalité de son auteur que par ce qu'il y décrit.

D'abord, il est très bien écrit. Ce qui rend sa lecture bien plus aisée qu'on ne s'y attendrait pour peu qu'on connaisse un peu l'animal. Ce qui s'explique quand on regarde la page de garde et le discret "Adaptation française de Michel Déon". Et on trouve effectivement sur GoogleBooks les extraits du manuscrit original, qui est bien le galimatias qu'on pouvait craindre, dans un français parfois approximatif. Un grand merci donc à l'éditeur qui a eu la bonne idée de le faire "adapter".

Ensuite, ce qui frappe dans le contenu, une fois passé le côté hyper auto-satisfait là encore prévisible, c'est l'impudeur absolue avec laquelle Dali se livre. Et cela en devient fascinant.

Il nous livre les pensées intimes de son enfance de tyranneau enfant-roi, puis de son adolescence hors norme, et enfin de ses débuts dans la petite société des beaux-arts madrilènes. Il expose sans fard son incommensurable égoïsme, qui déclenchera sa recherche permanente d'être considéré comme le centre du monde à travers ses excentricités. Car il a sans doutes vite compris que c'était plus rapide ou facile que par son travail.

Et pourtant, il ne cache pas non plus être un bourreau de travail, condition absolument indispensable à la réussite artistique. Un de ses points les plus positifs, assurément.

Parmi les meilleurs moments, les plus désopilants, il y a ces relations de ses conférences. Dès la première, son unique objectif est de créer l'événement, le scandale, et il y parvient au moyen d'expédients souvent très inventifs. Il y a aussi ses débuts dans les écoles d'art, où son sentiment de supériorité absolue fait des merveilles.

En revanche, la partie consacrée à son premier séjour parisien sent le faux. Et surtout cette première rencontre avec Picasso, où le maitre aurait immédiatement reconnu son égal. du coup, ça jette un peu de suspicion sur l'ensemble de cette partie. Également agaçante, cette propension à penser qu'il a tout amené au surréalisme. Il n'y a qu'a regarder les oeuvres antérieures ou contemporaines de ses congénères du groupe pour voir qu'il y a autant pris qu'apporté.

Ce qui reste probablement vrai, c'est son incroyable incompréhension des conventions sociales, sans doutes due à son enfance hyper-protégée. Associée à son sentiment de supériorité, cela découle ensuite sur le mépris affiché et constant de ces conventions. Ce qui en fait quand même un personnage hors norme.

Pour conclure, il ne faudrait surtout pas croire ce livre réservé aux afficionados de Dali ou du surréalisme. Il est recommandé à tous, pour une plongée stupéfiante et enrichissante dans le monde intérieur d'un personnage doué d'une créativité incroyable, drôle et anticonformiste.
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Il y a de quoi être surpris de prime abord par cette étrange autobiographie (incomplète car elle ne couvre qu'une partie de sa vie, de sa naissance à l'année 1941). Même si avec Dalí, on peut s'attendre à toutes sortes de fantaisies, l'extravagance des expériences auxquelles il nous convie peut être déconcertantes pour le lecteur. Puis à la longue, on s'y habitue se disant que l'on reconnaît bien l'artiste surréaliste puis enfin on comprend.
Peu importe si la totalité des faits racontés soit vraie ou pas, peu importe qu'il invente ou construise sa légende, parce qu'au final cela fait sens. Car c'est bien au coeur de l'expérience créative que nous amène Dalí. Il souhaite partager, et cela lui semble vital, son extraordinaire sensibilité au monde sensuel (à la façon d'un Marcel Proust - que dire de la sensation que lui procure une goutte de café chaud sur sa peau, du paysage de Cadaquès et de port Lligat, de la vision d'une aisselle de femme plus ou moins poilue – il a une théorie...) qui débouche sur une créativité unique et cela est la grande force de ce livre. On comprend son oeuvre les cheminements pour le moins tortueux de la psychologie voire de la philosophie dalidienne comme il aime s'en vanter. Alors, cela peut être énervant mais tellement génial à la fois.
Et puis on découvre un personnage, que je connaissais finalement très mal. J'ai aimé qu'il défende la tradition picturale européenne contre ceux, dont Joan Miró, qui prétendaient l'assassiner. Oui, il propose de la prolonger et de la réinventer . Et ne croyez pas que cela ce fasse sans doutes, hésitations, ni angoisses. A bien des reprises, il remet en cause sa production jusqu'à la folie. On peut dire que la chance de sa vie et d'avoir rencontré Gala Eluard. Elle est la colonne vertébrale de ce fantasque personnage. Bien qu'en retrait, elle est omniprésente et indispensable à Dalí. Sans elle, il serait devenu fou.
Ce qui aussi très intéressant c'est à quel point Salvador Dalí est en décalage par rapport au monde qu'il fréquente : subtile mélange de non conformisme et de révolution réactionnaire. Que dire de l'admiration qu'il porte à Alphonse XIII alors que tout le monde le méprise et tout particulièrement à l'école des beaux arts de Madrid, où il fut le seul à l'occasion d'une visite du monarque à s'agenouiller et à lui baiser la main à l'étonnement générale des étudiants et des professeurs. Professeurs, dont il critique le modernisme et leur abandon de la rigueur au profit de la seule abstraction. Une modernité dont il conchie le manque de poésie et qui normalise l'être humain en refoulant toutes fantaisies et excentricités qui sont pour lui inhérentes à l'homme. Surprenant pour quelqu'un qui est perçu comme l'avant garde du surréalisme. Un surréalisme qui ne peut se fondre dans un aucun courant politique, d'où son apolitisme et sa rupture avec Aragon dont il rejette son stalinisme. Enfin, il ne rejette pas seulement les « -ismes » de l'histoire – fascisme, communisme, catalanisme – il rejette L Histoire en générale dans laquelle il ne peut se fondre. Dalí n'aura de cesse de rester en marge de celle-ci même aux heures les plus sombres. L'histoire peut tuer son art or Dalí ne vivait que pour l'art et seulement pour l'art !

Il y aurait tant d'anecdotes à raconter mais je préfère vous inviter à les découvrir par vous même et à apprécier aussi au passage son talent d'écrivain !
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Bon, on peut douter abondamment qu'il ait pris la plume... la mimine de Gala ? Sans doute... Quoi qu'il en soit c'est amusant, mais aussi une vision sur l'homme, la culture, l'art, la mort, le temps, l'amour, intéressante, et puis évidemment, une invitation à la poésie, à un brin de folie.... puisque c'est Dali.... le divin...
… quelques titres de chapitres pour vous mettre en bouche : « Souvenirs intra-utérins » « Faux souvenirs d'enfance » « Vrais souvenirs d'enfance » « Mon âge de pierre » « Découverte de la machine à photographier la pensée »...
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j'avais lu il y a très longtemps "journal d'un génie" par lui-même et après avoir revisité son musée à Figueras, je termine cet autobiographie. Elle éclaire ses tableaux et permet de mieux comprendre, probablement pas tout le sens, mais au moins l'essence. Totalement délirant, mais délirer veut dire aussi délier, se détacher des contraintes.


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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
J'aurais aimé encore quelque parfum, mais j'avais seulement une eau de Cologne qui me retournait l'estomac. J'étais donc obligé d'inventer quelque chose. Oh, si seulement je pouvais me parfumer à l'odeur du bouc qui passait par-là tous les matins ! Je me suis assis en profonde réflexion sur la question du parfum, mais sans résultat. Mais, attendez ! Salvador Dalí vient de se lever et il semble décidé. Cela veut dire que quelque chose de très inhabituel lui a traversé l'esprit, car quoi d'autre aurait pu générer une telle excitation !
Je me suis levé et j'ai couru chercher des allumettes. J'ai allumé un petit réchaud à l'éthanol que j'utilisais pour mes eaux-fortes, j'ai fait tremper la colle de poisson dans l'eau et j'ai fait bouillir le tout. Le temps que ça bouille, j'ai couru derrière la maison. Je savais qu'il y avait là quelques sacs de crottin de chèvre. Je le sentais souvent au crépuscule quand le temps est pluvieux et l'odeur devient plus forte. Je l'aimais beaucoup, mais ce n'est pas encore tout. Quand je suis revenu dans l'atelier, j'ai rajouté une poignée de ce crottin, puis encore une, dans la colle bouillie. Avec un grand pinceau j'ai frotté et frotté, jusqu'à ce que ça devienne une pâte homogène. Au début, l'odeur de la colle était plus forte que l'odeur du crottin, mais j'ai anticipé qu'après la "gélatinisation", l'odeur de chèvre gagnera. Mais le secret de cette odeur pénétrante qui remplissait déjà pratiquement toute la maison se cachait dans une bouteille d'huile de lavande, que j'utilisais aussi pour les eaux-fortes, et dont une seule goutte était suffisante pour s'attacher avec ténacité sur n'importe quoi pendant plusieurs jours. J'en avais versé une demi-bouteille et - miracle - l'odeur "exacte" de bouc que je désirais en est ressortie comme par un coup de baguette magique ! J'ai laissé le tout se gélatiniser, et quand ça a refroidi, j'ai pris un peu de cette matière que je venais de fabriquer, et je l'ai étalé sur tout mon corps.*

(* Traduction approximative)
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Tout le mouvement moderniste d'après-guerre était faux et aurait dû être détruit. Il est absolument nécessaire d'effectuer le retour à la tradition en peinture, et en tout. Sinon tous les efforts spirituels seront inutiles. Personne ne savait plus ni dessiner, ni peindre, ni écrire. Tout était sur le même plan, après l'internationalisme, l'uniformité. Amorphie et laideur, c'étaient des déités souveraines de la paresse. La vacuité et les foutaises pseudo-philosophiques autour des tables des cafés s'immisçaient de plus en plus dans le travail honnête des ateliers et des bureaux d'étude. Et les déesses de l'inspiration, plutôt que de rester sur les hauteurs de Parnasse imaginé et peint par Raphaël et Poussin, on attendait d'elles qu'elles descendent dans la rue pour faire le trottoir, en s'adonnant au libertinage des rassemblements plus ou moins populaires. Les artistes fraternisaient avec les bureaucrates, se servant des expressions de la démagogie opportuniste la plus vulgaire, et ils s'étaient ralliés sans honte aux ambitions de la foule embourgeoisée. Celle-ci, fière de son scepticisme et de son progrès technique, commençait à s'engraisser dans la dégoûtante opulence de la vie sans ordre, sans forme, sans tragédies et sans âme. Tout cela m'était étranger et ne m'a pas empêché de travailler comme un cheval.
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Un jour, en classe de peinture, on nous impose de peindre, d'après nature, une statuette gothique de la Vierge. Le professeur nous recommande de faire exactement ce que chacun de nous "voit". A peine a-t-il tourné le dos que possédé par un frénétique besoin de mystification, je commence à peindre, en m'inspirant d'un catalogue, une balance que je dessine avec l'exactitude la plus rigoureuse. Tous mes condisciples me croient devenu réellement fou. A la fin de la semaine, le professeur vient corriger et commenter notre travail, et reste glacé devant l'image que je lui offre. Tous les élèves nous entourant dans un silence anxieux, j'ose affirmer d'une voix un peu gênée par ma timidité : "Il se peut que vous voyiez une Vierge comme tout le monde, cependant, moi, je vois une balance".
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Le déjeuner terminé, Mr Pitchot ferma lui-même les persiennes, donnant l’ordre d’en faire autant dans toute la maison. Un orage s’annonçait, prétendait il. Je regardai le ciel aussi bleu et lisse qu’une nappe d’eau calme. Mais Mr Pitchot, me conduisant jusqu’au balcon, me signala à l’horizon de petit cumulus qui s’élevaient dans le ciel.
- Tu vois ces « tours » ? Avant le goûter, nous aurons des éclairs et peut être même de la grêle.
Je restai agrippé à la balustrade du balcon, émerveillé par ces nuages qui soudainement venaient de me rappeler les taches d’humidité au plafond de la classe de M. Trayter. Il me semblait revoir en eux toutes les fantaisies désordonnées de mon enfance, ensevelies dans mon oubli et miraculeusement ressuscitées dans la gloire de la chair et de l’écume des cumulus fulgurants de lumière. Des chevaux ailés gonflaient leurs poitrines d’où florissaient tous les seins, les melons et les diabolos de mon désir. Un des nuages, en forme d’éléphants à tête d’homme, se partagea en deux nuages plus petits qui se métamorphosèrent en deux lutteurs géants et barbus aux corps boursouflés de muscles.Un instant éloignés, ils se rapprochèrent à une vitesse effrayante; le choc fut terrible. Je vis les deux corps s’interpénétrer, se mêler l’un à l’autre et ne plus former qu’une masse confuse et tumultueuse qui ne tarda pas à se transformer en une autre image : le buste de Beethoven.

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Les deux choses les plus heureuses qui puissent arriver à un peintre contemporain sont: primo, être espagnol, et secundo, s'appeler Dali. Elles me sont arrivées toutes les deux.

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