La couverture des Wrenchies m'a attirée, un garçon en superhéros entouré de deux ombres, ça pouvait promettre une sacrée histoire. le dessin est particulier mais pas rebutant.
Ca commence fort avec l'opposition de deux frères avec un monstre. Mais la sauce n'a pas pris... impossible de comprendre les tenants et aboutissants de ce combat, la recherche du fameux frère, ou le rôle de Hollis dans l'histoire (à part son imagination galopante ?). La limite entre la réalité et les rêves est très floue. J'avoue que je suis ressortie un peu perplexe de ce comics teinté d'onirisme, peut-être suis-je hermétique à ce genre d'imagination ? Ou un élément-clé/moment-clé de l'histoire n'a pas fait tilt dans ma tête ? A méditer, ouverte aux discussions…
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Fabuleux.
Dixit Mike Mignola, le créateur d'Hellboy.
Je ne peux dire plus, je suis tout à fait d'accord avec l'avis éclairé du dessinateur américain...
Il y avait longtemps qu'une BD, ou en l'occurrence, un "roman graphique", ne m'avait autant enthousiasmé.
L'histoire, est originale (quoique qu'un peu complexe parfois), on pense, si cela peut vous aider à situer, à une oeuvre de Neil Gaiman.
Fantastique, onirisme, science fiction, se mêlent dans ce récit, au dessin au trait et couleurs personnels qui tranchent avec la production de comics actuelle.
En fait, je trouve, que graphiquement, Farel Dalrymple (quel nom !), se rapproche plus d'auteurs européens.
Quoiqu'il en soit, "The Wrenchies" est une très belle découverte, que je vous invite à partager !
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Un univers complètement loufoque et décalé, une réussite pour les amateurs de SF exigeants.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Un conte initiatique barré et foisonnant, pétri de pop culture et d’angoisses adolescentes.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Introspection tournée en quête mystique, The Wrenchies surprend et impressionne.
Lire la critique sur le site : BDGest
Une narration à tiroirs où s’entrechoquent réalité et fiction, présent et futur, enfance et âge adulte, dans un questionnement sur la construction de notre place en ce monde tout autant que sur le rôle des créateurs et des lecteurs.
Lire la critique sur le site : BDZoom
p.151.
Tu es trop jeune et trop épargné pour comprendre combien ce monde est perturbé. Déjà à ton époque, Hollis, il y avait les ordures, la pollution, les guerres et les bruits de guerre, les maladies, la famine, le désespoir, la haine et beaucoup de souffrances pour les faibles, les innocents et les impuissants. Tout cela pour le confort et les petits plaisirs des dépravés, des égoïstes et des puissants qui ne voyaient en leurs semblables qu'esclaves, serfs et péons. Un jour tu te sentiras sûrement impuissant, assailli par l'angoisse que ce monde n'existe que pour récompenser les connards. Tu prendras conscience de la quantité d'actes de cruauté restés impunis. Tu comprendras que la destruction et la mort font éternellement partie de l'homme. Tu te sentiras sûrement dépassé et déprimé de ne savoir quoi faire. Nous sommes tous esclaves. Nous sommes tous prisonniers. Nous mourons tous seuls. Comment combattre un esprit malfaisant aussi vaste et puissant ? On se voile la face ? Ou on utilise la magie ? Mes dispositifs métaphysiques et scientifiques laissent entrevoir une possibilité pour frapper un grand coup dans la cruauté, l'ignorance, l'injustice et la solitude, et les mensonges, et les peines de cœur.
Implacables dans leur combat contre le mal ; nobles et justes, dévoués à se protéger les uns les autres. Ils sont aussi compatissants et généreux envers les faibles et les oppressés.
P.204.
Le savant se trompe souvent. Les adultes agissent toujours comme s'ils savaient ce qu'ils font, mais je suis sûr qu'ils font semblant.
Le jeu en vaut la chandelle. Ce qui compte, c’est le voyage pas la destination. Que pouvons-nous faire d’autre ? Je ne sais que me battre.
- Vous êtes tous cinglés, mais je dois avouer que je vous admire pour ça. J’espère que vous mourrez tous.
- Ouais. On EST les meilleurs.