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Critique de Verdorie


Il/Elle du haut de ses trois pommes : "Je VEUX un chien / chat / hamster / lapin nain / lièvre géant / cobracobaye / ninteckel / hottentottenpotl..." (Rayer la mention abhorrée)
Les parents : "C'est trop cher / faut s'en occuper / ça fait du bruit / c'est salissant / encombrant / moldorant / crapucollant... (Rajouter à volonté)

C'est ainsi dans beaucoup de familles et celle de la petite Prudence ne fait pas exception. Sauf que Prudence tient énormément à vouloir aimer un animal. Après avoir essayé de capturer un poisson, un papillon, une araignée, Prudence trouve son animal-de-compagnie : ça sera (une) Branche !
La Branche ne coûte rien en nourriture, mais comme c'est un "animal" d'extérieur qui "vit" sur le perron...le père trébuche dessus et...
Alors Prudence s'attache à Brindille (qui prend la poudre d'escampette par la machine à laver le linge), à Chaussure de soirée (qui refuse de lui lécher la main), à son petit frère (qui ne veut pas rester dans sa boîte et ne supporte pas de manger de l'herbe)... Prudence ne se décourage pas !
"Prudence veut vraiment un animal", dit Maman.
"Oui, effectivement", répond Papa.
"Mmmmmm", dit Maman.
"Mmmmmm", dit Papa.

Des illustrations minimalistes qui vont à l'essentiel : les personnages sont dessinés en noir-et-blanc, égayés par les couleurs gaies des vêtements qu'ils portent. On ne voit jamais les parents "en entier" ; leurs corps sont "coupés" au niveau de la taille ou du buste. Notre regard reste donc à la même hauteur que celui d'un enfant de 4 à 7 ans...et c'est ainsi que j'ai pu remarquer que le papa dispose de genoux pointus et de jambes poilues !
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