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EAN : 9782073054029
112 pages
Gallimard (18/01/2024)
3.55/5   114 notes
Résumé :
"La voir... Sa frimousse nichée dans ses cheveux trempés, son sourire de pur bonheur en plein milieu des prunelles, elle a jailli de la porte, et s'est stabilisée debout dans la flotte. Je l'avais tellement imaginée ces six derniers mois, j'avais refait la scène cent cinquante fois, j'avais craint, saccades des trouille, de la découvrir sur ce même perron avec un homme à ses côtés, lui tenant l'épaule - eh bien, voilà : sa présence d'un coup. le vibré de son visage.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Alors là, je ne suis pas du tout convaincue par ce que je viens de lire... Il y a certes une qualité d'écriture, qui est très imagée, presque chantante par moment, mais bon, une succession de mots et de termes ne font pas l'histoire... Pour le coup, il n'y a que la 2e nouvelle, So phare away, que j'ai pris plaisir à lire... Les deux autres m'ont laissées plutôt perplexe... Je comprends le thème, la perte d'un être cher, mais en aucun moment j'ai été pris par l'émotion ou ne me suis attachée à l'histoire. Bref, je vais rester sur mon souvenir merveilleux de la horde du contrevent pour me faire une idée de ce que peut nous proposer l'auteur.
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Petite escapade de ce côté pendant la lecture de la horde du Contrevent, du même auteur.
Dans ce recueil de nouvelles, on retrouve la plume de Damasio et la voix des personnages comme s'ils étaient des jumeaux de ceux de la horde dans un monde parallèle. Les univers d'Alain Damasio sont indescriptibles, soumis à d'autres dimensions et d'autres règles que celui que nous connaissons. Mais, les éléments, l'eau ici et le liquide, sont les puissances dominantes.
Ces trois nouvelles évoquent la fin d'un monde, la mort d'un être aimé et la quête d'avance perdue de retrouvailles. le besoin vital de le toucher, le voir, le sentir pour ne pas le perdre.
L'écriture est belle, les univers fascinants, mais ce n'est rien comparé à la bombe qu'est La Horde!
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So phare away est un ensemble de trois nouvelles issu du recueil aucun souvenir assez solide de Alain Damasio.

Ce présent recueil comporte donc:
- Annah à travers la Harpe
-So phare away
-Aucun souvenir assez solide.

Commençons donc par la premier nouvelle, Annah à travers la Harpe, qui est un très beau texte, très touchant. L'histoire d'un père qui a perdu sa fille, et qui par conséquent se sent coupable. Désespéré, il va faire appel au mystérieux, et c'est ainsi qu'il va démarré un voyages dans les enfers, un endroit torturé de son esprit, et au sens incompréhensible, une quête mémorielle pour retrouver l'enfant qu'il a aimé, et la faire revivre. L'histoire traite donc ici du sacrifice d'un parent pour son enfant.
Une vrai émotion s'en dégage, un père désespéré, qui va sondé les tréfonds de son être torturé par la perte d'un être cher.

La deuxième nouvelles, la meilleur à mon gout, est So phare away. On retrouve ici un texte de science fiction plus classique, vu qu'il interroge ici sur notre futur. Une ville ou les gens vivent dans des phares, et ou ils communiquent grâce au morse, avec les lanternes du phare. La ville est donc constamment, embrouillé de signaux lumineux, qui viennent de partout. de plus la ville est très pollué, en effet ce qui explique leur vie dans les phares, ce n'est pas l'amour de la mer, mais du à de nombreux tsunami d'asphalte qui s'écrase contre la ville.
Une très bonne nouvelle, avec une porté écologique et politique, thème si important pour Alain Damasio. de plus la nouvelle comporte aussi une esthétique graphique, à base de caractère et lettre, comme ce qu'il avait amorcé dans La Horde du contrevent.

Et enfin la dernière nouvelle, et la plus courte, est Aucun souvenir assez solide. Cette nouvelle aborde aussi le thème de la perte d'un être cher, du souvenir, et de l'oubli.
Nouvelle moins marquante que les deux autres à mon goûts, je pense qu'elle aurait mériter d'être un tout petit peu plus longue.

Bilan très positif ici, c'est un ensemble très bon que nous offre ici Damasio, et je suis heureux de me réconcilier avec ses textes, c'est un écrivain que j'admire, mais je n'ai jamais réussi à digérer La zone du Dehors.
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J'adore la puissance évocatrice du style de Damasio, ramassée dans ces 100 pages inclassables.
Même notre imagination de lecteur, qui n'a qu'à se laisser guider... n'arrive pas à suivre.
Mais quand on se laisse absorber par ces textes, les images nous arrivent, nous submergent, et je me suis retrouvé au coeur d'intrigues aussi fantastiques qu'humaines.
Ces nouvelles sont aussi des métaphores très réussies de nos sociétés hyper-technologiques, d'hyperprotection ou d' hypercommunication.

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Ce livre est un recueil de trois nouvelles : Annah à travers la Harpe, So phare away et Aucun souvenir assez solide.
Annah à travers la Harpe:
Dans cette première nouvelle, on suit un père qui a récemment perdu sa fille et qui en souffre beaucoup. Dans le but de la ramener, il rencontre le Trépasseur, un homme étrange qui semble en savoir long sur le monde des morts. En suivant ses instructions, son chemin va le faire traverser des épreuves déroutantes, un plongeon vers l'inconnu…
D'abord, il faut dire que le style d'écriture de Damasio m'a plutôt dérouté : il décrit les sentiments et les réflexions intérieurs du personnage, sa vision du monde, et nous fait comprendre ce qu'il ressent en profondeur, mais avec des représentations visuelles. Pour autant, si on s'arrête sur chaque phrase pour imaginer la scène, ça devient compliqué. Ce n'est que lorsque j'ai finalement laissé s'écouler le texte devant mes yeux sans faire trop attention aux détails que j'ai pu saisir le sens de l'histoire.
Malgré tout, cette histoire ne m'a pas trop touchée. On arrive après la perte de sa fille, et je ne peux qu'imaginer la souffrance du personnage, mais moi, je ne la percevais pas. Pour moi, elle était morte depuis le début, donc c'était compliqué de compatir et l'histoire tourne uniquement autour des sentiments de son père.
Au cours de son périple, le père traverse des étapes/des lieux, qui sont étroitement liés aux technologies. On comprend que son grand regret est d'être passé à côté de l'essentiel, d'avoir cru que la technologie pourrait tout sécuriser et la protéger. Mais je ne pense pas avoir compris tous les messages de l'auteur. J'ai le sentiment qu'il y a beaucoup de sens là dessous, mais je n'en ai capté qu'une petite partie. Bref, cette nouvelle m'a paru assez impénétrable.

So phare away:
Cette deuxième nouvelle nous place dans un monde, une ville plutôt puisque c'est tout ce qu'il semble en rester, assez particulière. Régulièrement, elle est inondée par une marée d' « asphalte liquide » d'où surgissent des bâtiments. Notamment de nombreux phares, qui communiquent en langage codé lumineux, au-dessus de la ville, dans ce qu'ils appellent la « nappe ». Certains phares relaient des informations publiques, d'autres des messages plus personnels et certains font même de l'art avec leur lumière. Mais tout cet amas d'informations rend leurs transmissions difficiles puisqu'il devient compliqué de trouver un temps mort dans lequel émettre. Et surtout, certains phares sont mieux équipés que d'autres, avec des lasers beaucoup plus puissants.
On y retrouve donc toute une critique de notre société actuelle, qui nous sature toujours plus d'informations. Dans un monde tel que celui-ci dans lequel tout le monde s'exprime, comment peut-on faire entendre sa voix ?
C'est clairement la nouvelle du recueil que j'ai préférée. Son côté écologique avec la marée polluée qui revient et qui confine tout le monde (actualité bonjour!) était très intéressant. Certaines personnes vont jusqu'à s'enfermer dans leur voiture, en espérant qu'elle soit suffisamment étanche, et attendre que l'asphalte liquide s'en aille finalement. Ceux qui habitent dans les phares vivent seuls, le monde d'en bas les terrifie parce qu'il ne leur appartient plus. Tout le monde communique, mais au final tout le monde est seul.

Aucun souvenir assez solide:
Je n'ai pas retenu grand-chose de cette nouvelle très courte (4 pages). Elle m'a semblé très brouillonne et difficile à suivre. Tellement, que je pourrais seulement dire qu'elle aborde le sujet de la perte de l'être aimé et du refus d'oublier. Je n'en retire qu'une impression de flou.

***

En conclusion, je n'ai pas vraiment accroché à la plume de Damasio. Mais certaines de ses réflexions étaient vraiment intéressantes notamment dans So phare away, pour autant il est difficile de s'intéresser aux personnages dans un format si court. Je ne suis donc pas plus emballée que ça, mais je serais tout de même curieuse de lire La horde du contrevent du même auteur.

Lien : https://ecla-temps.fr/so-pha..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La houle, je la scrute longuement, creux et crêtes, jusqu'à perdre repère et flotter, léger vertige. Les vagues virent au bleu pétrole à la vertu du crépuscule, le mistral hausse le ton, ça moutonne aux franges, à monter, à descendre - et à la lisière de l'écume, quelque chose, furtivement, scintille et passe...
J'ai la respiration coupée.
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Annah qui coupait à travers la vague avec sa frimousse fraîche et m'appelait, pas à la façon d'une bouée, plutôt comme horizon de course, point d'attache, fil de pêche, comme si elle traversait de nouveau d'un galop court à cahots notre terrasse de tommettes en tambourinant le sol, talons nus, bras jetés et bouille tout-soleil - Papa !
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Oui parce que pour eux, communiquer c'est d'abord une forme, pas un contenu. N'a aucun sens ce qui ne peut être vu et lu. Ils n'écrivent pas d'ailleurs, ils signent. Et ils n'émettent que ce qui peut être compris par tous et facilement relayé.
--- so phare away---
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Il faut beaucoup de silence pour entendre une note. Il faut beaucoup de nuit pour qu’un éclair puisse jaillir, pour d’une couleur neuve soit perçue, soit reçue. Si j’en avais le pourvoir j’émettrais aujourd’hui un trou noir. Quelque chose comme un conne d’extinction forant au ventre l’épaisseur du jour. Pour rouvrir l’espace. Ce qui me terrifie, ce n’est pas ce chaos de clartés qui brouille la ville comme une avalanche de soleils. C’est qu’il n’y ait plus nulle part une seule ombre.
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Les richards ont été garer leur 4x4 dans les centaines de parkings aériens. C'est plein sur les cinquante étages, où que je lorgne. Ils sauveront pas les pauvres, mais les bagnoles, ça se bichonne.

--- So phare away ---
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Videos de Alain Damasio (69) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alain Damasio
Le 10.04.2024, pour “La Grande librairie” (France 5), Alain Damasio évoquait “Van Gogh le suicidé de la société” d'Antonin Artaud.
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