Le digne successeur d'un très bon premier tome ! Il apport son lot de nouveauté, avec Hyacinthe, qui demeure la plus mystérieuse des cinq élèves (on ne sait pas grand-chose d'elle, au fond) et une des personnalités les plus complexes de la série.
Ce tome est un peu une transition, une histoire intermédiaire qui permet de déboucher sur la grande intrigue du tome 3, où l'enjeu est bien plus important que juste récupérer les perruques de Mme Wellington. Mais il n'en est pas moins intéressant. Il montre l'évolution qui s'est opérée chez les personnages durant l'année d'ellipse et conserve cet humour un peu déjanté, ces péripéties réalistes et improbables à la fois et cette proximité morale entre les héros et le lecteur qui caractérisaient le premier tome. On a mal pour Hyacinthe quand elle se fait rejeter à cause de sa faute, on s'angoisse réellement pour Mme Wellington et son école, tout comme on rit aux éclats des extravagances canines de M. et Mme Knapp. le livre se clôt sur un vrai retournement de situation, qui donne envie de se jeter sur le tome 3.
J'ai relevé une petite incohérence temporelle, mais à part cela, c'est un sans fautes, Mme Daneshvari !
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J'adore! Comme d'habitude, une lecture assez courte, légère et drôle ! J'ai pris plaisir à retrouver Madeleine, qui a peur des araignées, Lou, qui a peur des espaces confinés, Garrison, et sa peur de l'eau, Théo, qui a peur de la mort, et bien évidemment notre chère Mme Wellington et son compagnon Schmidty! Seulement, une nouvelle élève arrive... Hyacinthe, et sa peur de rester seule! et celle-ci va bien chambouler la vie paisible (enfin, pas si paisible que ça) au manoir Summerstone ! Car un cambrioleur rôde autour de la maison, et vole des objets précieux comme la coquille de Grace !
J'ai tout autant adoré et j'espère que vous aussi !
Ana x
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Cette curieuse école qu'elle venait à peine de découvrir allait bientôt fermer ses portes à jamais. Hyacinthe, quant à elle, retrouverait sa vie à Kansas City, sa famille, mais rien n'aurait changé. Ses pauvres frères et soeurs, ainsi que ses parents, allaient devoir continuer à endurer sa présence. Hyacinthe ne supportait pas l'idée que sa famille ne voulait pas d'elle, et qu'ils l'acceptaient parmi eux que parce qu'ils s'y sentaient obligés. Non, songeait Hyacinthe, ce n'est plus le type de lien que je veux entretenir.
-Vous avez une platine pour passer des disques ? Les Knapp avaient promis de m'en donner une si je les aidais, mais je ne les ai jamais revus. Je savais que je n'aurais jamais dû faire confiance à des gens qui portent des vêtements assortis.
-Si vous venez avec moi à l'école et que vous me promettez d'essayer, je pourrais faire mieux que vous donner une platine : je vous donnerais un iPod !
-Un quoi ?
-Vous êtes restez dans la forêt vraiment trop longtemps !
-Madame ne se montre jamais aussi souple avec moi ! se plaignit Schmidty, boudeur.
-Parfois, vous savez, il faut qu'un élu se lève -un surveillant des couloirs, pour être précis- pour infléchir la loi ! se rengorgea Théo.
-Je propose qu'on vote un moratoire sur la vantardise de Théo à propos de son rôle de surveillant des couloirs, applicable immédiatement et pour toute la durée de son existence, ou tout du moins de la mienne ! s'écria Lou à l'envi.
-Mon petit Joufflu, je n'évoquerai même pas les horribles déguisements que vous enfiliez pour aller épier les membres de votre famille, pas plus que l'obligation que vous avez faite à vos parents et vos frères et soeurs de vous rendre un rapport régulier de leurs allées et venues !