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L'Ecole de la peur tome 3 sur 3
EAN : 978B00JXRVKZ0
Plon Jeunesse (30/11/-1)
4.5/5   3 notes
Résumé :
Pour leur dernière année, les élèves de l'Ecole de la peur ne songent qu'à une chose : sauver leur école d'un article calomnieux qui pourrait causer sa perte. Entre course-poursuite dans les toiles d'araignées et saut de l'ange dans les douves, l'examen final n'aura plus rien de théorique.

L'École de la Peur est en mauvaise posture. La journaliste fouineuse Sylvie Montgomery concocte un article scandaleux sur l'excen-trique directrice, Mme Wellington,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je crois bien que c'est mon préféré des trois ! Premièrement, l'enjeu est important, vital même : il faut sauver la réputation de Mme Wellington ( en tant que thérapeute) de l'article de Sylvie Montgomery, scribouillarde spécialisée dans les scandales. Ce n'est pas une mince affaire, car Abernathy, dont la réconciliation avec Mme Wellington est capitale, est toujours à couteau tiré avec la vielle dame ! de plus, les élèves sont en pleine rechute phobique et la journaliste fourre son groin jusque dans les poubelles de Summerstone.

Après de multiples tentatives, comprenant des séances d'hypnose et de relooking, des duels des sens, des batailles de nourriture, des cours sur la politique internationale et des massacres de perruque, les cinq compagnons s'avouent pratiquement vaincus. Alors, Mme Wellington décide de contacter l'évêque Basmati, directeur du conservatoire de la contradiction. Sera-t-il en mesure de faire quelque chose d'efficace ?

Ce troisième et dernier tome est une délectation, la conclusion parfaite de cette série que j'adore. Basmati est à mourir de rire, peut-être encore plus que Mme Wellington, et la découverte d'un nouveau lieu est agréable, car on avait fait le tour du manoir.

L'intrigue est mieux construite et prend davantage son temps que dans les deux tomes précédents, ce qui est une amélioration. La conclusion est extrêmement satisfaisante, on a vraiment l'impression qu'il n'y a plus rien à dire sur le sujet, que tout est accompli. J'y pense seulement maintenant, mais c'est présent dans toute la série : il n'y a pas de manichéisme. Tous les personnages, même les antagonistes, sont nuancés, ils ont tous des raisons compréhensibles d'agir, et l'auteure préfère récompenser les bons que punir les mauvais. Cela dénote fortement des autres histoires pour enfants, c'est ce qui rend ces livres complexes et originaux.

Un unique bémol : on ignore ce que devient la relation de Garrison et Madeleine, on ne sait pas si le jeune garçon partage les sentiments de son amie. Mais bon, laisser cela à l'imagination du lecteur permettait sans doute de ne pas le décevoir...

Le message de ce dernier tome est vraiment très beau :
"Soyez guidés par vos rêves plutôt que par vos peurs", nous dit Gitty Daneshvari.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-Abernathy, j'ai appris que vous détestiez votre belle-mère, Édith Wellington, déclara-t-il [Basmati] avec le calme froid d'un avocat de l'accusation interrogeant un prévenu.
-Je hais cette femme de toute les cellules de mon corps ! s'écria Abernathy d'une voix rauque, tandis qu'il essuyait de revers de la main les dernières gouttes de crème Chantilly sur sa bouche.
-Son crime est impardonnable ! répondit posément Basmati, en lissant la partie chauve de son crâne.
-Elle a tué quelqu'un ?
-Mais bien sûr ! Édith Wellington vous a tué - vous ne le saviez pas ? C'est pour cette raison que vous êtes furieux contre elle : vous êtes morts ! Les morts sont toujours très en colère. Et qui pourrait les en blâmer ? Ils sont morts !
-Je veux bien reconnaître que je suis un peu confus, en revanche, je suis tout à fait certain d'être en vie !
-Oooooh ! Je vois... Alors vous auriez peut-être besoin d'une petite touche de fard sur les joues, ou encore d'autobronzant... Votre teint gris induit un peu en erreur.
Abernathy balaya la salle du tribunal du regard, très solennelle avec son plafond haut et ses murs lambrissés ; très mal à l'aise, il ne savait comment prendre la suggestion qui venait de lui être faite de se maquiller.
-Donc, vous êtes en vie, et vous détestez votre belle-mère de vous avoir envoyé en prison ou, comme j'aime à l'appeler, dans cette "grande maison aux fenêtres à barreaux et aux cuvettes en métal froid !" , reprit alors Basmati, du bout des lèvres.
-Quoi ? Mais non, je ne suis jamais allé en prison ! Je n'ai même jamais eu une contravention de ma vie ! Je ne sais pas d'où vous viennent toutes ces idées. La vérité est beaucoup plus simple : je la déteste, parce qu'elle m'a volé mon père !
-Mme Wellington l'a enlevé ? Je ne la savais pas capable d'une chose pareille. Un petit vol à l'étalage, d'accord...mais un forfait de cet ordre ?
-Il ne s'agit pas d'un enlèvement. Mais de quelque chose de pire : elle l'a épousé.
De nouveau, Basmati hocha longuement la tête, en signe d'empathie. Après peut-être trente-quatre hochements de tête, il se mit à triturer sa moitié de moustache, nerveusement, comme s'il était pris de folie.
-Et après le mariage, Édith Wellington a trompé votre père avec un extraterrestre ? s'exclama Basmati, stupéfait. Si je ne l'avais pas entendu de votre bouche même, jamais je n'aurais pu le croire ! Quelle indécence ! Non pas de la part de cet extraterrestre, bien entendu. Mais de celle d'Édith... Tout le monde sait que les extraterrestres ont une morale très relâchée, mais les reines de beauté ? Jamais !
-C'est insensé. Je n'ai jamais dit qu'elle avait eu une liaison avec un extraterrestre ! répliqua sans détour Abernathy.
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-Ouais, t'as raison Mad Mad, dit Hyacinthe. En plus, Céleri a vraiment souffert quand son meilleur ami, Arthur, est mort l'année dernière. C'était un ver de terre, qui s'est fait assassiner par un corbeau, comme ça, juste devant ses yeux ! Elle en a fait des cauchemars pendant, allez, une semaine. Une horreur.

-Une semaine ? C'est tout ? Tu parles d'une amie ! marmonna Théo dans sa barbe.

-Céleri me souffle que tu n'as rien à dire, toi, vu que tu as pleuré la perte d'un sandwich pendant presque un mois !

-Ils avaient arrêté la production du dernier burger végétarien ! ça a été un véritable tournant dans ma vie ! Et pour ta gouverne, je te ferais dire que j'ai été super mal pendant trois semaine et demie, pas un mois comme tu le prétends !
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-Il est plus grand que notre salle de bains, et tu y as passé près d'une heure, ce matin, alors, c'est quoi le problème ?

Lou baissa les yeux vers Théo et lui sourit gentiment.
-J'allais te dire que tu étais une andouille, et pile à ce moment-là, tu dis un truc sensé ! Bon, allez, on y va.

-Non, vas-y, toi. Mac et moi, on va rester là.

-Attends, après le super discours d'encouragement que tu m'a fait, tu te débines ?

-Il était bien, hein ?

-Monte dans cet avion, gros lard ! On a besoin de toi dans cette histoire !
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-Qu'est-ce qu'on sent? s'exclama Lou en se pinçant le nez. Théo, c'est toi qui vient de lâcher un pet ?
-Comment oses-tu dire un truc pareil ? protesta ce dernier. Jamais de la vie je ne ferais ça ! Enfin, pas en présence d'autres personnes! Pour qui tu me prends, pour un bouledogue ?
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