Carol Rose Daniels/5
4 notes
Résumé :
Peau d’ours raconte l’histoire de Sandy, une jeune femme d’origine crie, victime de la rafle des années soixante, surnommée Sixties Scoop, une politique gouvernementale qui a arraché plus de seize mille enfants autochtones à leurs familles d’origine pour les vendre à des Blancs. Cette période tragique a marqué l’histoire du pays.
Sandy n’en sort pas indemne. Adoptée par une famille ukrainienne, elle grandit dans un milieu où, dès l’âge de cinq ans, el... >Voir plus
Sandy n’en sort pas indemne. Adoptée par une famille ukrainienne, elle grandit dans un milieu où, dès l’âge de cinq ans, el... >Voir plus
Acheter ce livre sur
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Peau d'oursVoir plus
![Tiohtiá:ke [Montréal] par Jean](/couv/cvt_Tiohtike-Montreal_1748.jpg "Tiohtiá:ke [Montréal] par Jean")
Critiques, Analyses et Avis (1)
Ajouter une critique
L'Acte des Sauvages (ok ok, Loi sur les Indiens, d'abord)?
Certes.
Pensionnats indiens?
Va de soi.
Sixties Scoop?
Say what?
Sandy Pelly est l'une d'elles, orpheline déplacée, déracinée, volée, vendue et piégée et devenue pupille d'un système plus poisseux que nature contre son gré. de perte identitaire à l'accomplissement de soi, la pente s'avère parfois ardue et parsemée de faux pas, de pièges du malintentionné aux mains baladeuses ne voulant que profiter de la désoeuvrée, où amour, bonté et humilité s'entrecroisent, se tissent et se tressent pour donner sens à une direction, pour donner souffle au moribond. « Peau d'ours » de Carol Rose Daniels, relatant une autre page sombre mais méconnue mais un must si le coeur vous en dit. Et comme la vie fait bien les choses, croisant sur mon chemin un certain lui avec qui j'ai causé alors même que j'achevais ce bouquin, ce dernier se présenta en me partageant ceci: « I'm a Sixties Scoop child »…pas compliqué, de compassion, j'en ai eu la chair de poule.
Certes.
Pensionnats indiens?
Va de soi.
Sixties Scoop?
Say what?
Sandy Pelly est l'une d'elles, orpheline déplacée, déracinée, volée, vendue et piégée et devenue pupille d'un système plus poisseux que nature contre son gré. de perte identitaire à l'accomplissement de soi, la pente s'avère parfois ardue et parsemée de faux pas, de pièges du malintentionné aux mains baladeuses ne voulant que profiter de la désoeuvrée, où amour, bonté et humilité s'entrecroisent, se tissent et se tressent pour donner sens à une direction, pour donner souffle au moribond. « Peau d'ours » de Carol Rose Daniels, relatant une autre page sombre mais méconnue mais un must si le coeur vous en dit. Et comme la vie fait bien les choses, croisant sur mon chemin un certain lui avec qui j'ai causé alors même que j'achevais ce bouquin, ce dernier se présenta en me partageant ceci: « I'm a Sixties Scoop child »…pas compliqué, de compassion, j'en ai eu la chair de poule.
Citations et extraits (8)
Voir plus
Ajouter une citation
Les gens se faisaient arrêter et mettre en prison pour s'être purifiés, comme tu viens de le faire. C'est pour ça que c'est important d'être fiers et de suivre le rythme des tambours. Les gens ont dû entrer dans la clandestinité pour garder nos traditions en vie. Aujourd'hui, c'est notre devoir de maintenir des traditions fortes, de leur redonner vie et de les transmettre. Plusieurs personnes ont oublié.
Ce sont les perdus, les esseulés, qui serrent les dents sur la ligne de touche et écoutent les autres dire que les Indiens sont des païens, des hérétiques et des suppôts de Satan parce
que la spiritualité autochtone est trop enracinée dans la terre et pas assez chrétienne. Les perdus, les esseulés ont
avalé les insultes, se sont condamnés à l'enfer des stéréotypes. C'est un endroit où ils se permettent de croire les mensonges racontés par l'Église et les autres, qui disent que les Autochtones sont des pécheurs et des bons à rien. La haine de soi n'est jamais loin sous la surface.
que la spiritualité autochtone est trop enracinée dans la terre et pas assez chrétienne. Les perdus, les esseulés ont
avalé les insultes, se sont condamnés à l'enfer des stéréotypes. C'est un endroit où ils se permettent de croire les mensonges racontés par l'Église et les autres, qui disent que les Autochtones sont des pécheurs et des bons à rien. La haine de soi n'est jamais loin sous la surface.
Elle est déterminée à briser les préjugés dont les autres l’enveloppent comme d’une couverture, disant que les Indiens sont paresseux et indignes de confiance. Des préjugés voulant que les Indiens soient ignorants et incompétents: toutes des choses fausses et irrespectueuses.
Il explique qu'on ne peut jamais faire preuve de bonté envers les autres si on ne commence pas par être bon avec soi-même. Il dit qu'il
en va de même avec le pardon et l'honnêteté. Joe affirme que ce sont « de beaux et puissants cadeaux du Créateur. C'est avec ça qu'on peut construire. »
en va de même avec le pardon et l'honnêteté. Joe affirme que ce sont « de beaux et puissants cadeaux du Créateur. C'est avec ça qu'on peut construire. »
Est-ce que sa mère biologique a touché sa peau douce et écouté ses premières respirations innocentes ? Elle espère qu’elles ont eu quelques précieux moments de tendresse avant que Sandy ne soit volée pour devenir une pupille du ministère des Services sociaux.
autres livres classés : abus de pouvoirVoir plus
Les plus populaires : Littérature française
Voir plus
Acheter ce livre sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Quiz
Voir plus
Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )
Françoise Sagan : "Le miroir ***"
brisé
fendu
égaré
perdu
20 questions
3652 lecteurs ont répondu
Thèmes :
littérature
, littérature française
, littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre3652 lecteurs ont répondu