Découvrez le premier extrait de la Route des coquelicots de Véronique Biefnot et Francis Dannemark en livre audio chez Hardigan.
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Sortie en DÉCEMBRE 2016 !
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? de quoi ça parle : ?
L'amour ne connaît pas de frontières.
Olena, qui vient d'Ukraine, a 27 ans et le rêve d'une vie meilleure. En 1992, sans papiers, elle travaille à La Moisson, une maison de retraite où règne une douce fantaisie. Parmi les pensionnaires de la maison, nous rencontrons des personnages hauts en couleur : la tendre Lydie, l'altière Flora, autrefois danseuse, et l'intransigeante Henriette, sans oublier Charles le sage et Théo le séducteur. À la faveur d'un épisode sentimental, Olena, au volant d'une Opel brinquebalante, va traverser l'Europe avec ces trois vieilles dames et sa fille. En route pour Lisbonne !
Véronique Biefnot est l'auteur de cinq romans, dont une trilogie parue chez Héloïse d'Ormesson (2011-2014). Francis Dannemark est l'auteur de textes courts et d'une dizaine de romans chez Robert Laffont, le Castor Astral et Belfond parmi lesquels le grand jardin et Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un).
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Francis Dannemark/5
19 notes
Résumé :
Entre deux villes, entre deux vies, Wolf et Lena se rencontrent à l'occasion d'un mariage dont ils vont être les témoins. Voilà de quoi faire une ou plusieurs histoires d'amour, au gré d'une conversation au bord de la mer, en hiver, quand tout le monde est ailleurs. Il n'est pas interdit d'être heureux en attendant le bonheur: c'est ce que nous suggère avec élégance ce récit tendre et émouvant.
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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On croit lire un récit intime, presque indiscret, de la courte relation entre deux témoins d'un mariage manqué, mais en refermant le livre, on se retrouve avec un goût de trop peu, un sentiment d'«à côté» vraiment décevant.
En effet, l'auteur a mit une très grande partie de lui-même dans le personnage de Wolf, qui s'en trouve puissant, très juste et très beau, mais il n'a presque rien gardé pour Lena. du coup, ce second personnage est pauvre, presque absent, la réplique est faible et le duo ne fonctionne pas. On pourrait même dire qu'il n'y a pas de duo, que Wolf est seul dans cette villa au bord de la Mer du Nord et que c'est un roman solitaire que F. Dannemark nous propose là.
J'ai pourtant apprécié la danse des deux protagonistes inégaux jusqu'au moment fatidique où ils se rejoignent dans un lit. Curieusement, à partir de là, le peu de puissance que Lena possédait s'est évaporée pour ne devenir que vague brume, puis disparaître complètement. J'aurais préféré alors que l'auteur assume la fusion ultime de ses deux personnages en un seul, l'un dont la personnalité trop effacée ou trop fade est dévorée, absorbée par l'autre, plutôt que d'essayer de rétablir la distance et la distinction entre les deux. Toute la crédibilité du roman s'est perdue là, en ce qui me concerne.
Néanmoins, je tiens à ajouter que l'écriture est remarquable, en particulier la description des ciels, des paysages, des atmosphères, de la maison, de l'ambiance sonore, etc. le décor donne finalement mieux la réplique à Wolf que Lena et peut-être que cela aussi aurait du être assumé par l'auteur pour que le roman fonctionne.
En effet, l'auteur a mit une très grande partie de lui-même dans le personnage de Wolf, qui s'en trouve puissant, très juste et très beau, mais il n'a presque rien gardé pour Lena. du coup, ce second personnage est pauvre, presque absent, la réplique est faible et le duo ne fonctionne pas. On pourrait même dire qu'il n'y a pas de duo, que Wolf est seul dans cette villa au bord de la Mer du Nord et que c'est un roman solitaire que F. Dannemark nous propose là.
J'ai pourtant apprécié la danse des deux protagonistes inégaux jusqu'au moment fatidique où ils se rejoignent dans un lit. Curieusement, à partir de là, le peu de puissance que Lena possédait s'est évaporée pour ne devenir que vague brume, puis disparaître complètement. J'aurais préféré alors que l'auteur assume la fusion ultime de ses deux personnages en un seul, l'un dont la personnalité trop effacée ou trop fade est dévorée, absorbée par l'autre, plutôt que d'essayer de rétablir la distance et la distinction entre les deux. Toute la crédibilité du roman s'est perdue là, en ce qui me concerne.
Néanmoins, je tiens à ajouter que l'écriture est remarquable, en particulier la description des ciels, des paysages, des atmosphères, de la maison, de l'ambiance sonore, etc. le décor donne finalement mieux la réplique à Wolf que Lena et peut-être que cela aussi aurait du être assumé par l'auteur pour que le roman fonctionne.
On choisit parfois un livre pour son titre. Ou parce que le résumé nous séduit. Ou parce qu'on a aimé par le passé un livre du même auteur. Dans le cas de Choses qu'on dit la nuit entre deux villes de Francis Dannemark, c'est un mélange des trois.
J'en suis sortie émue. Comme chaque fois que je lis quelque chose de beau. Beau par l'écriture, beau par l'atmosphère qui s'en dégage, beau par les personnages, beau par les plages de la mer du Nord, beau par le jazz qui ponctue les conversations de Wolf et Lena pendant quelques jours, alors qu'ils se rencontrent au moment d'un mariage qui n'aura pas lieu.
Cette pause hors du temps, où les obligations sont oubliées, leur permet de se livrer l'un l'autre. Et alors qu'ils ne savaient plus l'un comme l'autre où ils allaient ainsi, quand ils se quitteront pour reprendre leur route, ces conversations leurs ouvriront la voie.
Roman intimiste et plein de nuances, Choses qu'on dit la nuit entre deux villes est un véritable coup de coeur. Je vous le conseille vivement.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
J'en suis sortie émue. Comme chaque fois que je lis quelque chose de beau. Beau par l'écriture, beau par l'atmosphère qui s'en dégage, beau par les personnages, beau par les plages de la mer du Nord, beau par le jazz qui ponctue les conversations de Wolf et Lena pendant quelques jours, alors qu'ils se rencontrent au moment d'un mariage qui n'aura pas lieu.
Cette pause hors du temps, où les obligations sont oubliées, leur permet de se livrer l'un l'autre. Et alors qu'ils ne savaient plus l'un comme l'autre où ils allaient ainsi, quand ils se quitteront pour reprendre leur route, ces conversations leurs ouvriront la voie.
Roman intimiste et plein de nuances, Choses qu'on dit la nuit entre deux villes est un véritable coup de coeur. Je vous le conseille vivement.
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Choses qu'on dit la nuit entre deux villes est un moment suspendu pour les protagonistes mais aussi pour le lecteur. Une histoire d'une grande douceur, pleine de légèreté malgré certains moments plus graves.
Un roman emplit de jolies petites phrases et qui laisse beaucoup de belles images en tête.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
Un roman emplit de jolies petites phrases et qui laisse beaucoup de belles images en tête.
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Citations et extraits (9)
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- Il faut de tout, dit-elle longtemps après la dernière parole de Wolf, de la musique pour jouer, de la musique pour travailler, des airs pour les mains et les pieds, et puis des airs pour la tête. J'aime beaucoup la « grande musique », comme on disait autrefois, mais j'ai vécu avec des gens qui en avaient fait une religion, et une religion avec des rites très stricts. Quand on veille un mort, on peut au moins pleurer de temps en temps ; mais écouter les sonates de Beethoven avec eux, c'était dans un silence absolu, sidéral. Mortel, pour tout dire.
- Les amateurs de jazz sont généralement moins rigides, répond Wolf. Il y a mille version d'« Every Time We Say Goodbye », chacun a sa préférée sans doute, mais son ne se bat pas souvent pour savoir quelle est « la bonne ». Par ailleurs, les musiciens de jazz ont l'habitude de jouer dans des conditions particulières, avec la porte qui claque, la serveuse qui laisse tomber des cuillèrs, quelqu'un qui raconte une histoire à l'oreille de sa voisine tout en écoutant la musique.
- Les amateurs de jazz sont généralement moins rigides, répond Wolf. Il y a mille version d'« Every Time We Say Goodbye », chacun a sa préférée sans doute, mais son ne se bat pas souvent pour savoir quelle est « la bonne ». Par ailleurs, les musiciens de jazz ont l'habitude de jouer dans des conditions particulières, avec la porte qui claque, la serveuse qui laisse tomber des cuillèrs, quelqu'un qui raconte une histoire à l'oreille de sa voisine tout en écoutant la musique.
... une phrase qu'elle avait entendue dans je ne sais plus quel film qu'on avait vu ensemble : "Les gens qui n'expriment pas leurs sentiments ne méritent pas d'en avoir." C'était très dur et injuste. Jean ne s'était pas laissé démonter, il avait répondu "Exact. D'ailleurs je n'en ai pas", et la conversation s'était arrêtée là, heureusement, ou malheureusement, je ne sais pas...
- Je n'arrive plus à m'entendre même superficiellement avec des gens qui jouent un rôle, qui vivent dans des images. Ils me font peur, ils m'angoissent. Ils me fichent une sensation de solitude terrible. L'année passée, j'ai revu l'éditeur de mes poèmes, quand j'ai été le voir avec un recueil de nouvelles que je lui proposais. Une chose qu'il m'a dite alors m'a terriblement frappé : "Vous le verrez en vieillissant, mon cher, la plupart des gens sont des stéréotypes, on leur prête une vie intérieure qu'ils n'ont pas. C'est pour ça qu'on a tellement besoin de la littérature. Si vous avez ce talent, continuez à écrire. Les écrivains offrent aux gens une vie que sans leur livres ils n'auraient pas. Et cette vie-là est plus riche, plus belle, plus variée que ce qu'on appelle la vraie vie. Plus précieuse aussi."
Plaisir et puis le plaisir de comprendre, cet autre pas en avant, souvent j'y ai goûté et c'est bien, or c'est trop et je suis devenu écrivain. Parfois, mais sans plus y croire, je maudis encore ce destin: parce que j'écris tout le monde s'enfuit. Bêtises... Je n'ai écrit qu'après avoir perdu le monde et pour le rattraper à ma façon, comme d'autres sont maçons ou médecins, ou tueurs tristes quand la pluie noie les villes et qu'il ne se passe jamais rien.
Alors je me suis planqué: j'ai étudié, j'ai lu. J'ai lu beaucoup, après tout il y avait dans les livres des hommes qui ne paraissaient plus sincères que ceux que je voyais tous les jours. C'est comme ça qu'on se fait une culture, peut-être. C'est comme ça aussi qu'on risque de s'éloigner de la vie...
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