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Quelle lecture étrange…Dans le cadre du challenge pavés 2016-2017, je m'étais lancée avec enthousiasme sur ce livre de Maurice Dantec, dont je n'avais lu qu'un seul ouvrage jusqu'à présent, La sirène rouge. Mais était-ce suffisant pour appréhender cet ultime roman ? Sans doute pas au vu de ma perplexité grandissante au fil des pages...
Pourtant, malgré les 20 ans qui séparent ces deux opus, j'y avais retrouvé des éléments communs : la musique, les voitures, les supers flics carburant aux produits illicites, mais aussi l'enfance bafouée et résiliente, la parentalité toxique et nocive…
Mais le style a évolué, sans conteste, et je me suis sans doute trouvée un peu trop malmenée pour l'apprécier… la griffe Dantec, puissante, noire mais très technophile, psychanalytique à outrance...

Dans un futur très proche, nous suivons le cheminement de trois personnages : Sharon, une tueuse en série, transformée par un viol collectif qui l'a laissée pour quasi morte ; Vénus, tueuse à gage, transmuée depuis une séquestration de 15 ans dans un sous-sol aménagé par son père pour en être l'esclave sexuelle, et Novak enfin, tueur de sang froid, transmuté depuis le massacre qu'il a opéré dans son établissement scolaire. Ces trois destinées se retrouvent pour n'en former qu'une, une fois rendu sur la base de Trinity-station. le lieu, ainsi que ses occupants, accompagneront leur mutation jusqu'au dénouement final dantesque…

Décomposé en trois parties (le chiffre 3 est obsédant dans ce livre...), très structuré, mais difficilement racontable, ce « techno-thriller »- est comme teinté d'une religiosité re-visitée, avec ces humains mutants, transfigurés par la violence qu'ils ont subie pour devenir des anges de la mort, menant l'humanité à l'Apocalypse pour mieux renaître.

Je ne sais trop encore ce que je vais retenir de ce livre, si ce n'est le constat d'une société à l'agonie, d'une humanité qui s'abrutit en se noyant dans tous les réseaux accessibles (facebook, google ou CNN) et s'autodétruit dans sa consommation immodérée de technologies de tout genre. Les théories du complot, le virage manqué des luttes des années 70, m'ont posé question bien sûr sur le fond, mais la forme m'a rebuté.

Tant pis.
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Un préalable, une certitude : Dantec est une sorte de génie, très fou, qui crache sur le papier tout ce que son métabolisme cérébral a ingéré. Dantec s'attache à décrire ce qu'il conçoit. C'est inexplicable, c'est sans respirer, les mots s'accumulent, les idées, les associations... de deux choses l'une, soit on observe le phénomène et on tente d'apprécier sans le pénétrer vraiment ; soit on le pénètre vraiment mais alors on peut passer sa vie à exégétiser, vérifier la pertinence du monde qu'il crée, et ça ça demande une vie. Et moi perso j'ai pas une vie à lui accorder. du coup je reste loin, j'observe, je suis épaté et en même temps je me demande à quoi bon tout ça. Je ne sais plus qui disait que le quantique était absolument hors de portée de notre imagination, un peu comme un carré ne peut s'imaginer un cube, eh bien Le Dantec, il tente le coup. Je ne comprends pour ainsi dire rien... Tout va bien... C'est normal... Tout est normal...
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Un début de roman difficile à appréhender. le lecteur suit l itinéraire insolite d une jeune femme blonde Sharon à la beauté plastique parfaite. Elle commet bon nombre de crimes au volant de sa chevrolet. Elle est accompagné d un ado Serbe, dont on ne sait pour l instant pas grand choses, si ce n est que c est le seul être vivant autorisé à pénétrer dans l habitacle de la chevrolet conduite par Sharon. Peu à peu, ce duo imprévisible arrive à la destination secrète. le récit devient vif mordant et dérangeant. le lecteur remonte les racines du mal et apprend pourquoi Sharon est obligée de manière chirurgicale et diabolique de tuer et de maîtriser ce corps si parfait. Puis c'est au tour d une auré résidente du centre d entrer dans le récit .
Une écriture coupante, avec un découpage en chapitres court et concis, à l image d une lame incisant la chair humaine
Bravo !
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Beau et inespéré retour d'un auteur, sans les scories qui l'encombraient depuis trop longtemps.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/06/02/note-de-lecture-les-residents-maurice-g-dantec/
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Trois romans en un seul livre, c'est un peu long...Heureusement, ces trois histoires qui fusionnent sont à couper le souffle. L'auteur nous plonge au coeur d'un monde amoral et violent dans lequel le lecteur se sent pris au piège mais surtout impuissant face à tant de cruauté et de perversité...Autant les parties décrivant le parcours des 3 héros est incisif et percutant, autant Dantec se perd dans ses théories pseudo-scientifiques qui ne mènent à rien, on a l'impression qu'il va se passer quelque chose d'extraordinaire, mais on aboutit à un grand vide ... Au final, c'est un peu frustrant.
Lien : http://blogger.com/pourquoip..
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Je découperais ce livre en trois parties :
la premières partie nous présente les différents personnages Sharon, Venus, et Novak ainsi que tous les coups durs de la vie qu'ils ont vécu, les sévices qu'ils ont endurés, et d'ailleurs il nous les fait endurer aussi car dans cette première partie on est toujours a la frontière de la nausée et du malsain, et rien ne nous est épargné. On se dit que d'un côté ces scènes sont vraiment bien relaté et d'un autre on se dit qu'on est quand même pas loin de l'insoutenable (voir trop loin selon le lecteur).
La seconde partie ou j'avoue j'ai un peu décroché par moments, nous ramène dans une base quasi militaire en nous expliquant le pourquoi du comment, et la on mêle un peu de tout science fiction, théorie de la conspiration, explications loufoques et j'en passe.
La troisième partie le livre reprend du poil de la bête, on continue dans les théories du complot mais en beaucoup mieux fait ça redevient plaisant, et on sent que l'histoire prend tout son sens et que réussir a tenir la lecture de la seconde partie n'a pas été vain.
Au final avec le recul cette lecture m'a plus, mais il faut avouer que certaines parties sont peu lisible et fouillis et la seconde partie est assez longue, mais sinon ce livre vaut vraiment la peine d'être lu. Et globalement je suis satisfait de ma lecture.
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Quel étrange roman. Une première partie qui racontel'histoire d'un "corps sans nom", d'un "nom sans corps" et d'un tueur ado serbe. Un thriller sanglant et gore, une cavale, le récit d'un viol collectif et d'un inceste incroyable. Une partie aussi fascinante que dérangeante où l'auteur, avec brio et images, ne nous épargne pas grand-chose (et pourtant je ne me classe pas dans les impressionnables). Une deuxième partie fait converger ces 3 destins vers un lieu secret et high-tech où l'avenir du monde pourrait se jouer. Des explications (pseudos)scientifiques se suivent dans la troisième partie pour créer des mouvements temporels et révéler complots passés et avenir brumeux.
Je dois avouer que Dantec m'a un peu perdue au milieu de la deuxième partie quand le côté sf-paranoiaque a dépassé mon entendement. Mais Maurice Dantec a une écriture dingue, un rythme incroyable et des sonorités géniales, qui font continuer la lecture. Et comme dans une chanson punk, je ne sais pas si j'ai tout compris mais c'est pas grave, j'ai été marquée.
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le roman de trop. Je suis un fan de Dantec, mais hélas ce livre est verruqueux, ampoulé. on s'ennuie à lire des mots compliqués dans une intrigue qui se traîne . On retrouve tous les thèmes chers à l'auteur et le début fascine, puis on fatigue. A oublier donc pour rester sur les merveilles précédentes de cet écrivain si atypique
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Moi aussi mon unique frisson dantequien, et il fut intense, remonte aux Racines du Mal, soit une éternité (si on adopte une approche linéaire du Temps, mais fichez-moi la paix, j'ai mal à la tête).
Dantec, donc, nous embarque dans une épopée barrée qui se tient très bien sur les 2 premiers tiers (mais vraiment très bien, on se prend même à espérer le Grand Oeuvre) et se barre en sucette par la suite. Sucette aux champignons. Sucette à l'acide. En tout cas je n'ai plus compris grand chose et n'ai pas été emporté. Passage en mode lecture rapide et au final, déception.
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