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L'auteur laisse ici libre cours à ses fantasmes dégueulasses - et je pèse mes mots- On est bien pris à témoin, il se fait bien plaisir, c'est bien malaisant. Pédophilie incestueuse immonde, viol collectif raconté par le menu... Puis travail de rédemption/reconstruction/chaipaquoi complotiste délirant des protagonistes, interminable et capilotracté. le style est pompeux et lourdingue. On m'avait parlé de cet auteur comme d'un génie? Franchement, passez votre chemin, il y a tellement de chefs d'oeuvres à lire. J'ai été au bout par curiosité, bien mal m'en a pris.
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Difficile d'avoir un avis sur le dernier livre de Maurice G Dantec, auteur pour lequel j'étais tombé sous le charme et qui m'a mis une grosse claque avec ses romans La Sirène rouge et Les Racines du mal. Malheureusement au fur et à mesure du temps, et de sa consommation de drogue, je n'ai pas retrouver l'extase littéraire dans ses romans suivants.

Avec Les résidents, j'ai un peu retrouvé cette flamme, l'histoire et les personnages des romans que j'ai tant aimés. le style est encore un peu pompeux, et parfois psychédélique, mais on est loin des longues disgressions politico technocratique sous hallucinogènes des romans de ces dernières années.

Pour autant cela reste lourd à lire et malgré une belle inventivité, j' »ai été forcé de décrocher au quart du livre. Mais promis, juré, craché, en période de vacances où ma concentration sera meilleure, je le finirai.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Enfin un auteur qui ose casser les codes stylistiques dans le monde si convenu de la science-fiction. Ce livre va très loin dans le gore, mais c'est à mon sens nécessaire pour la narration qui est d'une intensité qui prend souvent à la gorge. On ne comprend pas tout, mais là encore, je pense que c'est voulu et je me suis laissé transporter par l'esprit du récit, la folie des personnages.
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le roman de trop. Je suis un fan de Dantec, mais hélas ce livre est verruqueux, ampoulé. on s'ennuie à lire des mots compliqués dans une intrigue qui se traîne . On retrouve tous les thèmes chers à l'auteur et le début fascine, puis on fatigue. A oublier donc pour rester sur les merveilles précédentes de cet écrivain si atypique
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Fan de Dantec, j'ai dévoré tous ses romans, avec des hauts et des bas ....
A la sortie des résidents, je me suis précipité, je pensais me replonger dans les racines du mal ou Babylon Babies ...
Mais non, même si le début est accrocheur (mais aussi très très sombre) l'histoire devient au fil de la lecture insipide, absurde, ....
J'ai vraiment été déçu ....
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Moi aussi mon unique frisson dantequien, et il fut intense, remonte aux Racines du Mal, soit une éternité (si on adopte une approche linéaire du Temps, mais fichez-moi la paix, j'ai mal à la tête).
Dantec, donc, nous embarque dans une épopée barrée qui se tient très bien sur les 2 premiers tiers (mais vraiment très bien, on se prend même à espérer le Grand Oeuvre) et se barre en sucette par la suite. Sucette aux champignons. Sucette à l'acide. En tout cas je n'ai plus compris grand chose et n'ai pas été emporté. Passage en mode lecture rapide et au final, déception.
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Le roman de Maurice Dantec où il décide d'abandonner définitivement la fiction.
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Un préalable, une certitude : Dantec est une sorte de génie, très fou, qui crache sur le papier tout ce que son métabolisme cérébral a ingéré. Dantec s'attache à décrire ce qu'il conçoit. C'est inexplicable, c'est sans respirer, les mots s'accumulent, les idées, les associations... de deux choses l'une, soit on observe le phénomène et on tente d'apprécier sans le pénétrer vraiment ; soit on le pénètre vraiment mais alors on peut passer sa vie à exégétiser, vérifier la pertinence du monde qu'il crée, et ça ça demande une vie. Et moi perso j'ai pas une vie à lui accorder. du coup je reste loin, j'observe, je suis épaté et en même temps je me demande à quoi bon tout ça. Je ne sais plus qui disait que le quantique était absolument hors de portée de notre imagination, un peu comme un carré ne peut s'imaginer un cube, eh bien Le Dantec, il tente le coup. Je ne comprends pour ainsi dire rien... Tout va bien... C'est normal... Tout est normal...
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Je découperais ce livre en trois parties :
la premières partie nous présente les différents personnages Sharon, Venus, et Novak ainsi que tous les coups durs de la vie qu'ils ont vécu, les sévices qu'ils ont endurés, et d'ailleurs il nous les fait endurer aussi car dans cette première partie on est toujours a la frontière de la nausée et du malsain, et rien ne nous est épargné. On se dit que d'un côté ces scènes sont vraiment bien relaté et d'un autre on se dit qu'on est quand même pas loin de l'insoutenable (voir trop loin selon le lecteur).
La seconde partie ou j'avoue j'ai un peu décroché par moments, nous ramène dans une base quasi militaire en nous expliquant le pourquoi du comment, et la on mêle un peu de tout science fiction, théorie de la conspiration, explications loufoques et j'en passe.
La troisième partie le livre reprend du poil de la bête, on continue dans les théories du complot mais en beaucoup mieux fait ça redevient plaisant, et on sent que l'histoire prend tout son sens et que réussir a tenir la lecture de la seconde partie n'a pas été vain.
Au final avec le recul cette lecture m'a plus, mais il faut avouer que certaines parties sont peu lisible et fouillis et la seconde partie est assez longue, mais sinon ce livre vaut vraiment la peine d'être lu. Et globalement je suis satisfait de ma lecture.
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Quelle lecture étrange…Dans le cadre du challenge pavés 2016-2017, je m'étais lancée avec enthousiasme sur ce livre de Maurice Dantec, dont je n'avais lu qu'un seul ouvrage jusqu'à présent, La sirène rouge. Mais était-ce suffisant pour appréhender cet ultime roman ? Sans doute pas au vu de ma perplexité grandissante au fil des pages...
Pourtant, malgré les 20 ans qui séparent ces deux opus, j'y avais retrouvé des éléments communs : la musique, les voitures, les supers flics carburant aux produits illicites, mais aussi l'enfance bafouée et résiliente, la parentalité toxique et nocive…
Mais le style a évolué, sans conteste, et je me suis sans doute trouvée un peu trop malmenée pour l'apprécier… la griffe Dantec, puissante, noire mais très technophile, psychanalytique à outrance...

Dans un futur très proche, nous suivons le cheminement de trois personnages : Sharon, une tueuse en série, transformée par un viol collectif qui l'a laissée pour quasi morte ; Vénus, tueuse à gage, transmuée depuis une séquestration de 15 ans dans un sous-sol aménagé par son père pour en être l'esclave sexuelle, et Novak enfin, tueur de sang froid, transmuté depuis le massacre qu'il a opéré dans son établissement scolaire. Ces trois destinées se retrouvent pour n'en former qu'une, une fois rendu sur la base de Trinity-station. le lieu, ainsi que ses occupants, accompagneront leur mutation jusqu'au dénouement final dantesque…

Décomposé en trois parties (le chiffre 3 est obsédant dans ce livre...), très structuré, mais difficilement racontable, ce « techno-thriller »- est comme teinté d'une religiosité re-visitée, avec ces humains mutants, transfigurés par la violence qu'ils ont subie pour devenir des anges de la mort, menant l'humanité à l'Apocalypse pour mieux renaître.

Je ne sais trop encore ce que je vais retenir de ce livre, si ce n'est le constat d'une société à l'agonie, d'une humanité qui s'abrutit en se noyant dans tous les réseaux accessibles (facebook, google ou CNN) et s'autodétruit dans sa consommation immodérée de technologies de tout genre. Les théories du complot, le virage manqué des luttes des années 70, m'ont posé question bien sûr sur le fond, mais la forme m'a rebuté.

Tant pis.
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