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Elie Darco (Directeur de publication)
EAN : 9782918265047
264 pages
Sombres Rets (17/11/2010)
4.83/5   6 notes
Résumé :
La porte se ferme, emprisonnant un pan de brume et l’odeur de la ville. Une silhouette s’avance entre les rayonnages, le pas vif, tous les sens aux aguets. Sa main glisse sur la tranche d’un livre dont elle se saisit avidement. Elle plonge entre les lignes à la rencontre…

… d’un inspecteur qui côtoie la mort de près,
… de l’ambiance torride et dangereuse du Brésil,
… d’un desperado acculé par des chasseurs de prime,
… des lieux où... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Mystères et mauvais genres, anthologie dirigée par Elie Darco.

En voyant la proposition de notre partenaire Sombres Rets, c'est avec envie que j'ai accueilli l'idée de critiquer leur nouveau recueil. Hésitant, la curiosité et le devoir m'ont décidée. Devoir de découverte, pour la maison d'édition, pour les auteurs, pour ces "mauvais genres".

Dirigée par Elie Darco, l'anthologie offre des nouvelles diverses mais puissantes, relatant chacune des épisodes avec leurs propres particularités. Mais c'est la préface d'Elie Darco, ces prémices d'un écrin mystérieux, qui a d'abord attiré mon attention. de mémoire, cette préface me rappelle un sentiment d'implication et d'envie. Faisant un bref résumé du sens commun traitant des "mauvais genres" pour revenir à, comme elle le dit si bien, l'essentiel : notre amour des livres et de la lecture, tous genres confondus. Car, ce que je retiendrai grâce à son ouverture, c'est que c'est notre sensibilité, en tant que lecteur unique, qui décide notre goût pour les livres et leurs différents genres, quels qu'ils soient, et qui fait apprécier leur beauté. Beauté cachée dont nous pouvons nous délecter à notre façon, ou sentiment tordu que nous ne parviendrons qu'à entrevoir, mais pas à comprendre... C'est cette pluralité des textes qui fait revivre en nous, lecteur, les choix qui s'imposent, et les directions de chaque auteur, que nous décidons de suivre, ou non, mais que nous lisons toujours avec ardeur...
La préface d'Elie Darco m'a touché et m'a rappelé l'essentiel. le choix qui s'offre à nous, tel un cadeau, d'apprécier ou non les textes, selon notre propre ressenti... Une idée parfaitement placée dans la structure du livre, et qui a participé, pour ma part, telle une clé, à m'ouvrir ce précieux écrin...

Quand l'inconnu s'invite dans le quotidien...

Cette première partie laisse à penser que la surprise sera le mot d'ordre pour tous ces récits, et l'élément principal qu'on retrouvera, une surprise dans plusieurs domaines sans doute, se dit-on en découvrant ce chapitre. Surprise dans l'écriture, dans les thèmes, les personnages, ou bien les revirement de situation ? Autant de possibilités qui s'offrent à nous et aux auteurs ... Des personnages étonnants tout d'abord avec la première nouvelle, Latombe victime professionnelle, écrite par Guillaume Suzanne. La violence et le langage des gangsters nous font penser à premier abord que nous voilà embarqués dans une histoire sordide d'enlèvement, de guerre entre clans ennemis ou de règlement de comptes, mais la donne semble s'inverser lorsque c'est la victime qui prend le contrôle des opérations, mène à la baguette ses ravisseurs, les manipule et se joue d'eux... La fin quant à elle laisse entrevoir de grandes possibilités dans le monde du crime et de l'arnaque pour les compères qui s'attaqueront à de biens plus dangereuses proies... Un récit frappant et net, écrit tel une scène de téléfilm, entre action et humour, loin d'une médiocrité, un talent se révèle dans le jeu entre les hommes et l'ingénieux humour du héros. Un Sherlok Holmes à la sauce fantastique, tel la dernière réalisation de Guy Ritchie en 2009 qui redonna un coup de jeune à ce héros poussiéreux ! C'est à cette ruse et cet humour que j'ai pensé en découvrant les tours et détours de Latombe...

Alors qu'avec le marchand de secrets, de P.R. Tohril, on entre dans une atmosphère proche d'un fantastique "ado", retrouvé dans les univers de glauque et d'épouvante mêlés à la bit-lit et autres sous genres d'urban Fantasy... J'ai pensé à ces mondes, car l'atmosphère intimiste de la nouvelle rappelle les romances dans des mondes fantastiques, mêlés aux bêtes démoniaques, vampires, loups garous et autres monstres amoureux ... Ici, sentiment et douceur sont racontés par un démon, un être surnaturel, le voleur de secrets... Poursuivant une jeune fille à qui il doit dérober ses plus intimes réflexions, c'est finalement lui qui est poursuivi par l'image de la belle... Des sentiments doux mais troublants l'imprègnent, et la question en revient à elle, à savoir qui habite ses pensées amoureuses, si elle ressent la présence de l'intriguant et discret voleur, comme nous semblons le croire. C'est encore un revirement de situation final qui va surprendre le lecteur, après avoir découvert l'univers des enfers, les supplices et les vices démoniaques... Mais pour ma part, c'est le trouble dans lequel se trouve le personnage principal qui m'a surprise. Car nous suivons un homme amoureux qui lui même suit une jeune femme amoureuse... Une intime parade dans laquelle nous sommes invités à prendre part, discrètement mais aussi amoureusement. Une valse des sentiments provoquée par une seule mystérieuse belle, responsable de tourments amoureux prenant des plus insensibles lecteurs aux confins des enfers...

Changement radical avec La mélodie du malheur de Michaël Moslonka ! Indécise et choquée, je me demande encore où était le but de l'opération. Surprendre le lecteur à tel point qu'il soit à deux doigts d'envoyer valser l'anthologie ?! Cette nouvelle m'a répugnée, dégoutée ! J'ai détesté ! Elle m'inspire encore en y pensant des sentiments de dégoût et de répugnance si forts que je pourrais en faire des cauchemars sur fond musical de cette horrible mélodie du malheur ! Mais j'ose penser que l'opération tendait peut-être à faire ressentir ces sentiments au lecteur, ou bien d'autres s'y rapprochant ! Car l'histoire commence de façon presque agréable et mystérieuse, entre réincarnations symboliques de Dieu et Satan, du bien et du mal, et joie de vivre et de découvrir d'une attachante fillette surdouée, mais vire complètement avec l'arrivée dans le récit d'actants plus dérangés les uns que les autres ! Cette atmosphère débordant de glauque et de gore n'est absolument pas mon type ! Crée par des visions d'horreurs en tous genres, des situations impensables et des descriptions épouvantables, l'ambiance du récit me provoque encore des frissons à y repenser ! Je n'ai pas apprécié cette lecture, étant bien trop effrayée par tous ces éléments, et je suis passée à côté de nombreuses paraboles mythologiques et spirituelles se référant aux personnages, bons ou mauvais, en action ! de toute manière, si j'avais essayé de comprendre certains sens cachés ou voulus, j'en aurai fait des cauchemars, je me connais ! Et pourtant je ne suis absolument pas réticente aux films de zombies ou d'épouvante, mais lire ainsi des descriptions retraçant de façon si réelle une atmosphère glauque et renversante... de réalité, c'est trop pour moi ! Mais je félicite l'auteur qui a su instaurer une atmosphère absolument horrible et repoussante, telle qu'elle devait englober le récit ! Je conseille aussi ce genre de nouvelle à ceux qui veulent être surpris par une écriture absorbante d'une fantastique et épouvante réalité ... J'espère laisser grande part au mystère et à votre envie, et vous inciter à vous lancer... tant que vous avez l'estomac accroché !

Avec Les larmes du poète, de Gabriel Féraud, on croirait tomber dans la poésie, comme l'indique le titre, et la douceur envoutante d'un voyage... Mais c'est la "banale" excursion d'un exorciste, ou démoniste, dans un manoir, pour en libérer l'esprit qui le hante, que nous découvrons. J'ai trouvé la nouvelle un peu plate, ne sortant pas tellement de l'ordinaire, car nous sommes déjà tellement habitués à ce genre d'histoire ! L'inconnu pourrait se tenir ici dans la façon de l'hôte à s'accoutumer à l'esprit qui le hante, à décider de l'affronter et d'insérer le fantastique dans sa vie ... Et l'originalité dans la nature particulière de l'esprit, de son histoire et de sa tristesse, que chacun découvrira et appréciera à sa façon, grâce à une écriture portée sur l'humanité et ses réactions face au surnaturel, plutôt que les éléments étranges et diaboliques, les descriptions qui les serviraient ou une fin se révélant dans l'extraordinaire.

Retour à "notre réalité" dans La flaque à côté de l'arrêt de bus de Christophe Nicolas. Une véritable bouffée d'oxygène et de malice pour moi ! J'ai adoré ce petit bijou, ce récit relatant véritablement l'inconnu s'invitant dans notre quotidien ! Cet homme qui voit un noyé dans une flaque d'eau et qui tente de résoudre ce mystère ! Ces personnes qui l'entourent et qui observent, allant de spéculations en spéculations, le rejoignant, effectuant des tentatives pour comprendre à leur tour... Nous voilà plongé dans le merveilleux avec la nouvelle de Christophe Nicholas ! Personne ne s'étonne de voir une flaque si profonde, un pied dépasser du sol, tant de mystères et de possibilités fantastiques déversés par une si petite flaque d'eau aux reflets envoutants ! Un véritable petit conte entrainant à lire et à découvrir, qu'il convient d'apprécier de faire passer ! Que je lirai à mes enfants, à n'importe quel cercle littéraire ... Car la nouvelle n'est pas à lire en s'interrogeant sur son sens, c'est un simple conte, entrainant les personnages autant que les lecteurs, tous ébahis par ses miracles !

En quête de vérité...

Loin d'un conte merveilleux, la nouvelle de Bruno Grange, le corail d'Altawyris, instaure son propre monde fantastique, ses propres lois, ses propres personnages et intrigues. Nous suivons le détective Lafcadio Hans, à la recherche de ce fameux corail, interrogeant et fouinant. À mon goût, dans cette simple aventure, le talent de l'auteur se révèle en différents points : la création d'un univers fantastique avec ses caractéristiques, sans failles et attractif, et la description du pouvoir du corail. Un chant sensé provoquer une ivresse inimaginable, un océan de souvenirs, tel un magnifique et parfait "patronus", enveloppant de sa bonté et sa douceur. L'aventure polardesque de Lafcadio Hans est rondement menée, le détective jouant d'intelligence, de subtilité et de ruse, un homme extraordinaire penchant du vieil Hercule Poirot, un brin dépoussiéré !

Je n'ai pas beaucoup aimé la nouvelle de Sébastien Ruche, En l'honneur d'Emily, n'étant, comme je l'ai dit, peu réceptive aux scènes de violence et de règlements de comptes. Et pour le narrateur, c'est une véritable vendetta, une odyssée qu'il s'impose, souhaitant brutaliser, tuer et éliminer afin de venger la seule personne dont il se souvient : Emily. Car le narrateur a perdu la mémoire et au lieu de chercher en lui les réponses, il semble ne tenir en vie que pour avoir sa revanche sur les personnes qui l'ont torturé, et qui, selon lui, ont fait de même avec la jeune femme, seule motivation qui l'anime. L'écriture entraine dans une ambiance froide et sombre, rappelant le douloureux et froid contact du bitume ou du carrelage, de ternes caches pour un lutteur acharné et haletant, que nous suivons dans sa quête de meurtre plus que de vérité. Une remarque enfin sur la fin, que j'avais anticipée et qui était peut-être donc un peu facile... Mais tout de même agréable à découvrir, de la façon dont elle est écrite, avec ses implications et ses conséquences !

La brigade des enquêtranges de Lucie Chenu, avec ses CTP et ses outils fantastiques, dans un récit court et efficace, entraine le lecteur à sa suite pour ses aventures. Encore un monde très bien imaginé, qu'on a envie de connaître d'avantage. Car les enquêtranges ont leurs particularités, bien loin de Julie Lescault mais dans la même verve que les experts, mais experts du fantastiques pour leur part. le texte peut donner à voir des passages compliqués, mais imaginer la totalité des détails de concepts nouveaux car tenant du fantastique et de la science fiction est difficile dans si peu de lignes. On approuve d'autant plus ces recherches grâce au mélange original des mondes de science fiction et de fantastique, illustrés par des appareils futuristes et des créatures mythologiques bien connues de nos bestiaires les plus anciens.

Coup de folie grâce à Aurélie Wellenstein et son récit Vade retro Satanas ! que j'ai aussi adoré ! Une histoire hilarante, avec des personnages principaux attachants et surprenants, qui vivent leur aventure en rencontre avec d'autres personnages tous aussi attachants car complètement déglingués pour tous offrir des rebondissements sympathiques et surprenants qui satisferont jeunes et moins jeunes. Ce coté fantastique mais drôle, un mélange de complicité humaine et canine, les déboires d'une jeune fille cinglée, un esprit qui hante la maison de façon sournoise et toutes les conséquences sont autant de choses qui m'ont plus dans ce récit poilant et bien trop vite lu ! À quand les prochaines aventures de Samuel Beaufils et Creepy ?!

Encore une histoire sombre pour David Osmay et son inspecteur dans L'inspecteur Bernère contre la mort, un récit où l'auteur à su poser les bases, dans pourtant peu de pages, à un monde bouleversant et drôle malgré le sinistre de ses particularités. En effet dans son monde se côtoient les croyants en Dieu, en la vie, et les croyant en Mortisse, la mort, ou plutôt sa réincarnation, une flopée de zombie ou d'humains souhaitant le devenir... Des dingues que nous ne comprenons pas, mais là n'est pas le but du récit ! Grâce à ces étranges personnages, on est pris dans l'intrigue et son contexte, on a les éléments pour apprécier les différents personnages. Un inspecteur rusé secondé par un adjoint incapable forment le duo principal et nous guide pour apprécier les recoins hasardeux et douteux de ces étranges cultes à la mort et à la zombification dont on se prend à rire. Une bonne dose d'humour noir sur un fond d'enquête policière grâce à ces zombies et autres prêtres glauques. Une originalité qui donne envie d'en découvrir plus, d'imaginer d'autres aventures dans cet univers dérangé !

Une bonne surprise de plus avec Pandémonium City de Anne Goulard ! Un monde si bien décrit, avec ses particularités et ses originalités qui en font son intérêt : des elfes, des nécromanciens, des morts qui revivent, des nobles opposés aux pauvres, tout cela sur une trame de magie et de surprises ! Lorsqu'on découvre le nécromancien Léopold, on apprécie le personnage, ses pensées et la quête qu'il entreprend pour découvrir qui a tué son collègue qui était occupé à... invoquer une créature ! Qu'est-ce qui a mal tourné? Qui avait intérêt à lui faire du mal ? Qui seront les suspects parmi tous ces étranges personnages humains, ou bien moins ... ? Autant de questions qui se posent à la lecture de ce récit, qui se fait de façon très agréable et rapide, fluide, entrainante, à la suite des pas de la belle et séduisante Ornella et de ses mystères qui intriguent jusqu'au plus sérieux des nécromanciens ! Que le récit continue avec d'autres aventures, et d'autres personnages, ne m'aurait pas dérangé, et c'est avec plaisir que j'aimerai découvrir un roman reprenant les mêmes éléments, vraiment plaisants, de cette nouvelle !

Ces témoignages qui font l'histoire...

Bienvenue dans la parcelle de souvenirs, la pierre à un édifice de légendes, la participation d'un auteur à un contenu fantastique déjà si dense... L'auteur saura-t-il nous surprendre malgré ce que nous connaissons déjà ? C'est évident avec la première nouvelle de ce dernier chapitre, L'âme damnée du Yeun de Arnaud Cabanne ! Épouvante et frissons nous emportent dans ce récit raconté par un des protagonistes à ses compagnons. Voici revisitée la légende l'Ankou. Mythe ou réalité, la mort ici vient chercher un second, une âme noire et insensible qui perpétue des meurtres sans la moindre culpabilité, sans raison et sans but, nous voilà sur les traces ensanglantés des victimes du jeune Erwan, enfant inoffensif et sans histoire d'un orphelinat, ayant disparu après le massacre de ses camarades. Un conte terrifiant à raconter sous la tente ou au coin du feu, une histoire à faire passer, perdurer et vivre, vivre comme la peur de la mort qui survit, autant que cette peur des esprits noirs et incompréhensibles d'âmes qui nous terrifient et nous terrorisent... Une angoisse dans l'insensible parfaitement relatée.

La mort est aussi très présente dans la nouvelle de Richard Mesplède Quinte Flush. Un desperado est recherché par des chasseurs de primes mais échappe à tous ses attaquants de façon plus surprenantes les unes que les autres ! Et la dernière, et la fin... magistrale ! Un coup de coeur pour l'idée de cette nouvelle, renversante ! Il fallait l'oser, décrire l'Ouest, un pays tel le Mexique ou l'Amérique, pendant le Far West. Un héros à l'accent insupportable et désagréable à lire, un saloon, une ambiance de sable et de poussière et enfin des actants étranges, si radicalement opposés qu'on se demande d'où ils sortent... Et on finira par l'apprendre ! En résumé, une imagination débordante qui occupe l'esprit et sert le bluff ... "Poker-face" comme on dit là-bas, un visage impassible du dur à cuir, le joueur qui gagne grâce à la douceur de son esprit, la simple envolée de ses idées vers des histoires, de belles histoires, qui paraissent réelles et qui nous entrainent nous aussi ... Tel l'auteur qui imagine sa diégèse ! Chapeau bas ...

Nous voilà presque arrivés au terme avec Samba Luna de Ombeline Duprat, pour public averti ! Mise en scène d'images sexuelles déroutantes pour servir une trame fantastique... Et pourtant ! En suivant François, 40 ans, parmi le carnaval de Salvador, où les bronzés ne sont couverts que par d'insignifiants vêtements, bouts de tissu dévoilant plus qu'ils ne cachent les désirs des âmes au travers le frisson des corps en chaleur, recherchant à assouvir le plaisir de la chair... Une ambiance chaude et endiablée, lourde et suave dans laquelle nous croirions être ! En rencontrant Luna, ce sont de véritables scènes érotiques que les deux protagonistes offrent malgré eux ... Mais quelle agréable surprise de voir comme l'auteur revisite le mythe d'une créature si connue de nous tous, un être fantastique inspirant la crainte et le fantasme qui ici prend un sacré coup de jeune. Une vraie réécriture d'une figure vieille comme le monde ! Et quel plaisir aussi de retrouver la femme, dominatrice, puissante, mais toujours tendre ...

Une note tendre retrouvée et amplifiée dans l'ultime nouvelle, Un homme fort de Cyril Carau. Ici le narrateur, prénommé Cyril, personnage fictif (ou bien réel, ambassadeur alors d'un récit autobiographique ?) relate la confession de son grand père, ou plutôt padre, comme on dit là bas, chez nous, pas si loin, dans le sud... Une confession transcrite de façon authentique et vraie, poignante. Entre guerre et paix, sang et amour, on ne sait sur quel pied danser. On a du mal tout d'abord à découvrir ces personnes, dures messagères de la réalité de la guerre, violentes et assassines, que nous devons suivre et tenter de connaître... Mais lorsque l'amitié s'immisce, ainsi que l'amour, dans ce monde de violence et de perte de soi, on est prit dans un véritable contraste. On découvre que grâce aux sentiments purs tels que l'amitié et l'amour, les hommes de sang se cherchent aussi et se retrouvent, pour enfin devenir eux-mêmes, s
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Des nouvelles très sympas. Quelques détectives, détective démon, de l'étrange avec la nouvelle de Lucie Chenu très chouette sur des enquêteurs qui remontent le temps...Des nouvelles sombres avec les enfers et un Lucifer souvent humain et cruel comme la mélodie du malheur de Molonska. Un meurtre de zombie et une religion de la mort dans L'inspecteur Bernère contre la mort. L'ankhou en jeune tueur en série... Sombres, originales, mélange de fantastique et de policier.
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J'ai attendu cette anthologie avec une impatience grandissante au fil des mois et je n'ai vraiment pas été déçue.
Mystérieuses, certes, mais également intenses, effrayantes, drôles, fascinantes, grinçantes, passionnantes, bouleversantes, ces histoires m'ont capturée dans leurs rets, c'est certain. Il est rare d'aimer quasiment toutes les nouvelles d'une anthologie, surtout quand elle est a ce point diversifiée, ça a néanmoins été mon cas pour celle-ci. Et pas seulement parce que je suis définitivement une lectrice de mauvais genres…
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