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Citations sur Déploie tes ailes, tome 1 : Coeur sucré (10)

Cam est tout sauf chou, il faut reconnaître. Il est dangereux et addictif. Il n’a rien d’un bonbon en sucre, il est le venin qui s’insinue sous votre peau jusqu’à ce que vous soyez irrémédiablement contaminé. Dangereux, mortel, sont des qualificatifs plus appropriés pour le décrire.
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J'ai besoin d'être la moitié d'un tout, la moitié d'un autre. C'est ainsi. J'ai un coeur sucré et j'assume.
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— Merde, pourquoi m’a-t-il collé Cameron au cul ? soupiré-je.
— Je ne nous savais pas si intimes.
Je me retourne et me retrouve nez à nez avec mon bourreau personnel. Bordel ! J’aimerais me dire que je le déteste seulement parce que c’est un connard invétéré, mais c’est plus humiliant que ça. En fait, ce qui me saoule le plus chez lui, c’est qu’il m’attire. Physiquement parlant. Pour le reste… Ce mec-là est un répulsif-né.
— Tu m’as suivi ? m’énervé-je.
Cameron me ressort la même mimique que Ari hier, celle qui dit « Vas-y, continue de me prendre pour un débile profond ». Il hausse les épaules et lâche :
— Je suis puni. Je dois te coller aux basques toute la semaine, pour mon plus grand plaisir.
Sa voix dégouline de sarcasme et il a le culot de me gratifier d’une grimace en prime.
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— Un vagin ne va pas te bouffer, Cam.
— Qu’est-ce que tu en sais ? Ce truc est diabolique ! On en sort, putain ! Je n’ai pas envie d’y re-rentrer ! Ça, c’est pervers !
Est-ce qu’on peut mourir de rire ? Je crois bien que oui. Si quelqu’un m’avait dit que je serais en train de me bidonner à cause de Cameron il y a deux jours encore, je l’aurais traité de fou.
— Ta notion de la perversion est tout à fait unique, pouffé-je.
— Ben quoi ? Ne me dis que cette espèce de buisson ardent t’excite ?
— Alors là, jamais de la vie.
— Ah, tu vois !
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- Tu devrais te méfier, chuchoté-je.
- Pourquoi ?
- J'ai toutes les notices des meubles Ikea planquées chez moi. Le montage, ça me connait !
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— Ne t’y habitue pas trop, lance-t-il.

— Je me disais aussi, soupiré-je exagérément.

Son rire se propage le long de mon épine dorsale. J’adore l’entendre.

— Si je comprends bien, je ne peux pas baver à l’idée que mon mec m’apporte le petit déjeuner au lit, hein ?

— Même pas en rêve, Jasp.

— Merde. Tu n’étais pas livré avec toutes les options ?

— Tu es tombé sur le modèle défaillant du lot, faut croire.

Je me retourne dans ses bras et plonge mes yeux dans les siens.

— Je dois être sacrément atteint, alors, chuchoté-je.

— Pourquoi ?

— Parce que je n’ai même pas envisagé une seconde de contacter le service après-vente.

Cameron sourit en secouant la tête.

— Je préfère ça.

— Moi aussi.

Mon ange dévoyé est loin d’être parfait. C’est la même chose pour moi. À nous deux, on cumule un certain nombre de défauts qui en feraient fuir plus d’un. Ensemble, la somme associée devient astronomique. Pourtant, ces derniers jours, nous avons réussi à nous apprivoiser. On s’est testés, on a joué, on s’est blessés aussi. Mais au final, tout ça en valait la peine. Il en vaut la peine.

— Dis-moi comment tu as réussi à percer mon cœur.

— Mon charme irrésistible a fait tout le travail.

— Hum…

— Je te voulais, Jasp. Méchamment. J’ai potassé mon sujet. Je savais que je n’aurais qu’une chance avec toi.
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« — Tes ex devaient apprécier ce trait de caractère.
Je ris. D’amertume.
— Je n’ai pas eu l’occasion de leur montrer mon « appétit », dis-je en mimant les guillemets.
Je n’ai pas spécialement l’intention de me confier, encore moins à Cam, néanmoins les mots sortent tout seuls. Traîtres ! Il va falloir que j’ai une sérieuse discussion avec ma langue, moi !
— Je suis plus un ami avec bénéfices qu’un homme qu’on a envie de garder dans son lit sur la durée, tu vois. Je les fais rire. Je suis confortable. Pour un coup d’un soir, ça passe. Pas pour plus.
Parfois, j’ai envie de plus. Et puis je me rappelle qui je suis, l’image que je renvoie, et je sais que c’est mort, que je n’aurai jamais plus. Parce que je suis un 4. Je ressemble plus à Ed Sheeran qu’à Nick Bateman. Et alors ? Mes cheveux roux incoiffables, mes yeux bleu clair, mon nez empâté et mon sourire timide entouré d’une barbe de deux jours me conviennent parfaitement. Je me sens bien avec moi-même. Si les autres n’arrivent pas à s’y faire, c’est leur problème, pas le mien.
— Tous des connards, gronde Cameron.
Je me retourne vers lui, surpris de son mouvement d’humeur. Il a la mâchoire serrée. Pour un peu, je verrais de la fumée sortir de ses narines.
— Qu’est-ce qui te prend ? m’enquiers-je.
— Il me prend qu’il faut avoir le cerveau atrophié pour te considérer comme un coup d’un soir, Jasper.
Alors là, je suis choqué. C’est quoi, ça ? J’ai la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Où est passé Cameron ? Celui que j’ai en face de moi n’est pas celui que je côtoie depuis deux jours et demi, pas possible.
— Hein ?
Voilà toute l’éloquence dont je suis capable pour le moment. Il a réussi à me couper la possibilité de m’exprimer clairement, rien qu’avec le regard qu’il me renvoie. Il est brûlant. Il me défie de le contredire.
— Toi, tu es un « pour la vie ». »
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- Tu ne sais pas mentir, Jasp. Essaie encore.
Qu’est-ce qu’il m’énerve ! Qu’est-ce qu’il… Putain, qu’est-ce qu’il fout ?!
- Arrête !
- Quoi ?
Il me joue les innocents alors qu’il a sa main sur ma cuisse. Il a vu la Vierge ou bien ? Merde, il l’a peut-être croisée ce matin en venant bosser ! Marie hante les rues de Nirvana, armée de ses pétitions qu’elle nous fait signer sans relâche, jour après jour. La dernière en date ? Elle voulait nous interdire de voler dans la Cité. De voler, nom de Papy ! Autant nous faire manchots !
- Dégage ta main de la là !
- Pourquoi ?
Pourquoi ? Il ose poser la question ? Non mais, j’hallucine !
- D’après toi ? grincé-je.
Je ne vais pas lui parler des picotements que le contact de sa paume provoque, oh non ! Je ne vais pas en parler. Et je ne vais pas non plus dire que j’apprécie la sensation, certainement pas ! Inutile aussi d’imaginer que j’en veux plus, parce que ce n’est pas le cas. N’est-ce pas ?
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« — Tes ex devaient apprécier ce trait de caractère.

Je ris. D’amertume.

— Je n’ai pas eu l’occasion de leur montrer mon « appétit », dis-je en mimant les guillemets.

Je n’ai pas spécialement l’intention de me confier, encore moins à Cam, néanmoins les mots sortent tout seuls. Traîtres ! Il va falloir que j’ai une sérieuse discussion avec ma langue, moi !

— Je suis plus un ami avec bénéfices qu’un homme qu’on a envie de garder dans son lit sur la durée, tu vois. Je les fais rire. Je suis confortable. Pour un coup d’un soir, ça passe. Pas pour plus.

Parfois, j’ai envie de plus. Et puis je me rappelle qui je suis, l’image que je renvoie, et je sais que c’est mort, que je n’aurai jamais plus. Parce que je suis un 4. Je ressemble plus à Ed Sheeran qu’à Nick Bateman. Et alors ? Mes cheveux roux incoiffables, mes yeux bleu clair, mon nez empâté et mon sourire timide entouré d’une barbe de deux jours me conviennent parfaitement. Je me sens bien avec moi-même. Si les autres n’arrivent pas à s’y faire, c’est leur problème, pas le mien.

— Tous des connards, gronde Cameron.

Je me retourne vers lui, surpris de son mouvement d’humeur. Il a la mâchoire serrée. Pour un peu, je verrais de la fumée sortir de ses narines.

— Qu’est-ce qui te prend ? m’enquiers-je.

— Il me prend qu’il faut avoir le cerveau atrophié pour te considérer comme un coup d’un soir, Jasper.

Alors là, je suis choqué. C’est quoi, ça ? J’ai la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Où est passé Cameron ? Celui que j’ai en face de moi n’est pas celui que je côtoie depuis deux jours et demi, pas possible.

— Hein ?

Voilà toute l’éloquence dont je suis capable pour le moment. Il a réussi à me couper la possibilité de m’exprimer clairement, rien qu’avec le regard qu’il me renvoie. Il est brûlant. Il me défie de le contredire.

— Toi, tu es un « pour la vie ». »
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Ari n’est pas un ami qui me veut du bien sur ce coup, il veut ma mort. Enfin, façon de parler, on a déjà établi le fait que j’étais techniquement décédé. Oui, pour être un ange, il faut avoir trépassé, c’est la vie !
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