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San Antonio tome 12 sur 175
EAN : 9782265086425
256 pages
Fleuve Editions (01/01/1968)
3.49/5   91 notes
Résumé :
Une nouvelle aventure de San Antonio à Chicago où il semble qu'un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu'avec les gangsters !
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Ce 12e épisode de San-Antonio sera sans doute ma dernière lecture de cette année 2021, et c'est toujours sur cette même note mêlant les marrons, les jolies "pépées" , les doubles whisky et les gangsters chevronnés, le tout à Chicago, que je boucle mon année littéraire.
Cette fois, notre commissaire charismatique et sans complexe traverse l'Atlantique pour rejoindre les rives du lac Michigan, où des jeunes filles sont retrouvées mortes dans des établissements nocturnes plus ou moins douteux et aux mains de la pègre.
D'étranges indices n'ont pas manqué de faire tiquer la police locale, dont San-Antonio comprend vite qu'il na pas grand chose à espérer, les flics du coin ne semblant pas vraiment faire la loi face à la mafia...
Bref, une nouvelle enquête/aventure à ne pas rater, je dirais même une de mes préférées de la série jusqu'ici, l'ambiance américaine dépaysante aidant sans doute.
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Et de 12 ! Une nouvelle aventure de San Antonio (et Bérurier n'est toujours pas revenu, il n'a fait que quelques brèves apparitions dans les récits précédents !)

Alors, j'avais parlé des propos homophobes dans mon billet du numéro précédent dont faisait les frais un homosexuel et on retrouve dans ce douzième roman des propos qui peuvent (doivent) choquer aujourd'hui : on y parle de « nègres ». « Le nègre dit », « je croise un nègre ».

Je me suis demandais Frédéric Dard était homophobe ou si c'est le personnage, San Antonio, qui l'est. Ou tout simplement si c'est l'époque (n'oublions pas que nous sommes dans les années 50) qui fait que l'on s'exprime ainsi. Je connais d'ailleurs personnellement une dame née en 1940 qui ne dit jamais « un noir », (encore moins « une personne de couleur » !) Quand elle s'exprime. Elle dit « un nègre » mais il n'y a absolument aucune connotation raciste dans sa bouche, c'est juste sa façon de s'exprimer. Certainement que c'est avec le temps que ce terme est devenu péjoratif.

Bref, passé cela ce douzième roman est bien agréable. Il se passe « aux states » et SA a bien du mal à s'exprimer là-bas, il est bien plus à l'aise à Paname avec sa verve argotique !

Heureusement il est bien rentré à Paris à la fin de son aventure ! SON Paris et SA petite maman Félicie. Une petite touche de douceur dans son monde de brutes !

Ah ! Si Félicie savait tout ce que « son petit » fait !
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Soyons clairs : il y a de grands San Antonio, principalement en fin d'années 60 et courant années 70. Celui-ci, onzième de la série - si on écarte un premier ouvrage un peu atypique - n'est pas d'une grande facture... Intrigue faible, peu de personnages... Malgré tout, il constitue un vrai tournant : SA poursuit clairement le crime, contrairement aux premiers opus où son appartenance aux services secrets, l'amenait, plus souvent qu'à son tour, à pourchasser le nazi.
On avait découvert Bérurier comme figurant dans "Des clientes pour la morgue", N°6, il était cité ("comme dit mon collègue Bérurier") dans "Passez-moi la Joconde", N°8 et il sauvait San Antonio d'une mort certaine dans "Descendez-le à la prochaine", N°7... Point de Béru ici, mais on sent la langue de San Antonio évoluer petit à petit vers le langage fleuri qui fera son succès plus tard.
Patience, Paris ne s'est pas fait en un jour...
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Quand San-Antonio découvre Chicago, tous les clichées y passent : les maffieux qui ont pignon sur rue, les flics ripous, les danseuses qu'on assassine, les ascenseurs gigantesques, les portes où il est écrit "private" comme dans les films, la réputation du french lover que San-Antonio se fait un devoir de défendre, etc. Ce premier San-Antonio américain, c'est un peu Les gendarmes à New-York avec quelques cadavres en plus. le modèle américain, si usé aujourd'hui, reste mystérieux pour le Français moyen qu'est le fiston de la brave Félicie. Il s'y casse quelques dents mais s'y habitue vite. Là où il y a de la castagne et de la fesse, San-Antonio est à la maison, de toute façon.
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À la fin du volume précédent, «Du poulet au menu», le commissaire San-Antonio et les «Béru-Pinuche brothers» arrivent à New-York au bord du paquebot «Liberté». Leur mission est accomplie avec succès — les plans secrets et la maquette de l'avion de décollage à la verticale sont en leurs possession. Les ennemis sont neutralisés. Il n'y a qu'un seul truc qui gâte tout le plaisir de la «sensation absolue de vacances» — l'impossibilité totale de se dégourdir les jambes aux États-Unis. Nos héros se sont embarqués pour la croisière à la hâte et incognito et ont laissé leurs passeports internationaux en douce France, comme chante Charles Trainet. Donc, afin d'éviter les ennuis avec les flics américains, il ne leur reste qu'à se faire tartir au bord du transatlantique deux jours jusqu'au départ du paquebot pour le Havre.

Mais tout à coup, une occasion en personne d'Oliver Andy, agent de FBI, se présente. Mister Andy annonce à ses collègues français que le FBI est très intéressé de savoir à qui étaient destinés les plans et il propose à notre trio de faire cette enquête à terre ensemble. Et de leur tendre trois séjours-permis d'un mois et deux mille dollars!

Il a des doutes, notre San-A!

"[…] Nous voilà chargés d'enquêter dans un pays immense dont nous ne parlons même pas la langue!"

Mais la confiance de Bérurier en système D, le fait céder à la tentation.
Coucou les investigations et les rebondissements sur le territoire américain! Mais à la française!


On a devant nous la deuxième partie, la suite directe du volume précédent, «Du poulet au menu». C'est un diptyque unique dans toute cette série d'ouvrages consacrés aux aventures du commissaire San-Antonio.

L'auteur dit qu'il cultive sa prose. Et c'est à cent pour cent vrai! Pas le prose, eh, tas de pignoufs!

Du point de vue du style et de l'intrigue ce volume ressemble bien à ses homologues comme «Du poulet au menu» et «Le secret de Polichinelle». Il y a de l'action, du tempo, une trame ficelée, des digressions lyriques et kamasutresques, des métaphores truculents, des énumérations fantaisistes. Il y en a tout, quoi!

Il y a même des renvois en bas de page. «Le secret de Polichinelle» en compte 56, «Du poulet au menu» en contient 78. Ce roman, «Tu vas trinquer, San-Antonio», est moins fertile et se limite à 43 renvois en bas de page. D'ailleurs, c'est aussi un nombre considérable qui porte son effet saisissant.

Faut que je conclusse: on a un bon san-antonio devant nous, léger et agréable à se sustenter comme lecture.

Tchin-tchin, les gars!

À noter :
♦ L'incohérence des temps: l'automne dans le S.-A #029 se transforme ici en été à New-York .
Lien : https://autodidacteblog.word..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant c’est ici que les Athéniens s’atteignirent, que les Satrapes s’attrapèrent, que les Perses se percèrent, que les Grecs se graissèrent et que les Parthes partirent, comme se plaisait à le déclamer mon vieil ami Tréçon, l’inventeur de la cédille.
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AVIS AU LECTEUR

Ayant eu quelques ennuis avec des pauvres tordus qui avaient cru se reconnaître dans un de mes livres, je prends désormais la précaution d'avertir le lecteur que toute ressemblances, etc.
Or, mes scrupules m'obligent à préciser que, cette fois, tout n'est pas fictif dans ce récit. Par exemple, à un certain moment, je parle de l'Empire State Building. Eh bien, je vais vous faire un aveu : il existe !
Et s'il veut me faire un procès, qu'il y vienne ! Les débats ne manqueront pas d'une certaine grandeur.

S.-A.
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Bérurier lit la plaque annonçant Fifth Avenue.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? demande-t-il.
— C’est la Cinquième avenue, dis-je avec dévotion. T’en as entendu parler, eh, patate ?
Vexé, il bombe le torse.
— C’te coennerie, dit-il. Je peux même te dire que l’architecte qui l’a conçue s’appelait Beethoven !
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Il faut toujours se méfier des réactions des lâches... Parfois, il leur vient comme des accès de courage désespéré.
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Les idées c'est comme les pelotons de ficelle : à force de les tripoter, on finit par les prendre par le bon bout.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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