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San-Antonio grand format tome 3 sur 9
EAN : 9782266004046
500 pages
Pocket (07/03/1980)
3.93/5   61 notes
Résumé :
Vous ne vous en doutiez pas, que Béru et Diogène avaient un point commun : une lanterne ! Seulement, celle de Béru est rouge...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
On est en 1967. La période dont au sujet de laquelle je vous ai déjà dit que c'est une période commak dans la série des San-Antonio… « Béru et ses Dames », il serait bien possible que ce soit ma première lecture liée au célèbre commissaire. Un Hors-série qui vaut le déplacement !
Certes, il s'agit du troisième, après « L'Histoire de France… », en 1964 un peu différent dans la démarche, et « le standinge selon Bérurier », en 1965, pas si mal, mais sans Pinaud…

L'oncle Prosper glorieux habitant de Saint Locdu le Vieux, la commune natale de Béru, est mort ; Prosper (Yop la boum !) l'oncle de Béru… Inhumation… Ouverture de testament : « C‘est toujours émouvant, l'ouverture d'un testament, même comme, lorsque c'est mon cas, on n'est pas concerné. Ca radine de l'au-delà, ce genre de message. D'accord, quand le testateur a testé, il était vivant, mais sa mort fait que le papier aussi est mort. Une surprenante métamorphose réussit à transformer les dernières volontés d'un vivant en premières volontés d'un défunt. »
Pas concerné, San-Antonio ! Tu parles ! D'autant que la pièce principale dont Béru va hériter n'est rien moins qu'une maison close. Oui, non seulement, elle est fermée, mais c'est un claque, un bordel, quoi… Et puis autour de la maison, ça tombe comme des mouches… Et puis, on a enlevé Berthe ! Si , la fameuse BB, Berthy, la gravosse à Béru…

Avec « Bérurier au sérail », paru en 1964, il me semble qu'on a là mes deux préférés, avec une mention particulière pour « Béru et ses Dames » dans la mesure où, hors-série grand format cartonné, Frédéric Dard bénéficie d'un plus grand espace pour développer son intrigue et sa recette, maintenant bien posée : des calembours à chaque page, des pin-up, une intrigue farfelue à souhait, des notes en bas de page, des digressions fantaisistes accompagnées d'énumérations non moins fantaisistes ; Béru, Pinaud, San-Antonio… Béru qui s'affirme − mais on le voyait venir – comme l'attraction principale de la série : une espèce de faire valoir grotesque par opposition au si élégant commissaire…

Oh, naturellement, il s'agit de littérature dite « de gare », mais comme dirait cécoinse Béru : je m'en bats les… enfin, vous me comprenez… Oui, un San-Antonio, c'est con… Mais moi, ça me fait marrer...

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Tout commence à St Locdu-Le-Vieux, village natal de Bérurier où sont célébrées les obsèques de son oncle Prosper.
Bérurier, accompagné de San-Antonio, et flanqué d'une cousine avare se rendent chez le notaire qu'il leur apprend que Béru et sa cousine héritent des biens de l'oncle dont un "immeuble de rapport".
Or, ledit immeuble est en fait une maison close…

Très bonne cuvée (1967) que ce "Béru et ces dames". Frédéric Dard est très en verve, ne manquant aucune situation cocasse, ni aucun bon mot, sans tomber dans l'outrance scabreuse qui sera plus tard souvent présente dans ses romans .Il faut dire que nous sommes dans cette période faste des années 60/70, que nombre d'amateurs, dont je fais partie, pensent qu'elle est la meilleure de la production de Dard pour ce qu'il est des San-Antonio.

L'édition de 67, constituée d'un volume hors-série relié, est abondamment illustrée par Rogersam, alias Roger Samard, dessinateur humoristique en vogue à l'époque, et accessoirement beau-frère de Dard.

Ce roman, a fait l'objet en 1968, d'une adaptation cinématographique sympathique mais pâlichonne comparée au roman, avec Gérard Barray dans le rôle de San-Antonio, et Jean Richard dans celui de Béru.

Un roman détente très recommandable, qui peut être une bonne entrée en matière à qui voudrait découvrir les personnages emblématiques créés par Frédéric Dard.
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Depuis le temps que j'entendais parler de ce fameux San Antonio, il était temps qu'il me soit présenté ! Ce fut sous la forme d'un vieil exemplaire de Béru et ces dames, déniché dans un vide-grenier.
Le livre était un peu jauni, un peu poussiéreux, mais l'humour de son auteur tellement décapant vint facilement à bout des moutons que le temps y avait accumulé.
Je m'attendais plus ou moins à ce genre de "littérature", mais là, cela dépassa mes attentes ! Une histoire rocambolesque à souhaits, des "héros" qui restent sympathiques malgré leurs travers et autres lacunes en termes de culture et / ou bienséance. Des jeux de mots qui coulent en un flux continu, on lit, on rit, on relit, ... C'est truculent, tellement visuel, on se fait son propre (enfin, pas si propre, vu le propos du roman... :) ) film, dans lequel on imagine un Lino peut-être, des flics à l'ancienne, rois de la cogne, c'est immoral, cela fait fi de tous nos droits de l'Homme durement acquis, l'expression "présumé innocent" est encore à inventer, mais on n'est pas là pour ça !
On est là pour l'écriture vivante, follement inventive et drôle de Frédérix Dard, on est là pour le suspens complètement déjanté de l'enquête de nos deux policiers hors-normes, on est là pour passer un excellent moment de détente, de re-découverte humoristique de notre belle langue de Molière. Bref, je ne sais pas si je lirai un autre roman de San Antonio, mais en tout cas, celui-ci, je l'ai délirement apprécié !!!
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Un joyeux bordel.

Un sana qui date de 1967 et qui figure dans mon top ten. Un scénario déjanté. Pensez, le récit commence à Saint Locdu le Vieux, commune natale de Béru où celui-ci hérite de la fortune de l'oncle. A une seule condition, prendre soin de Mongénéral... un coq. de retour à Paris Béru et Sana s'aperçoivent que l'immeuble dont Béru et sa tante vont avoir l'usufruit, abrite un bordel. Puis Berthe se fait kidnapper. le sang de Béru ne fait qu'un tour," Casse la tienne" comme dit Béru il faut la retrouver et tous les moyens sont bons pour y parvenir, même de se travestir ou par dépit de se faire tatouer un coeur sur la fesse gauche. Vous l'aurez compris, ça part dans tous les sens, c'est jubilatoire, c'est bourré de bons mots qui font de cet opus un très bon cru.
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* Beaucoup de passages à tabac orchestrés par Béru. Evidemment, c'est amusant car ce sont des méchants qui trinquent…
* de bons mots, comme s'il en pleuvait
* Je pense faire une pause dans les San Antonio ; peut-être que je ressens comme une lassitude. Et puis, j'ai envie de lire d'autres opus, que j'ai mis de côté...

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C‘est toujours émouvant, l’ouverture d’un testament, même comme, lorsque c’est mon cas, on n’est pas concerné. Ca radine de l’au-delà, ce genre de message. D’accord, quand le testateur a testé, il était vivant, mais sa mort fait que le papier aussi est mort. Une surprenante métamorphose réussit à transformer les dernières volontés d’un vivant en premières volontés d’un défunt.
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Ca tombe de son nez, ça glougloute de sa bouche. Ses pores pleurent aussi, comme gruyère au soleil. Oh ! Comme il est malheureux, le cher Béru, comme est immense et intense sa peine. Il est en manque de Berthe, il l'a dit lui-même. C'est l'heure tardive où la perspective du lit vide terrifie, il devient livide également.
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Souvenez-vous : ne jamais perdre de vue le côté drôle des choses tristes ! Sinon, l'existence devient vite la Vallée des Sanglots.
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Bien des histoires d'amour finissent dans nos bras. Les dames du trottoir sont l'Armée du Salut des amoureux déçus.
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Laurentine se fend d'un imperceptible sourire qui ressemble à une déchirure à sa culotte !
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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