Le 6 juin 2000,
Frédéric Dard tire sa révérence.
En avril de l'année suivante parait au Fleuve Noir cette ultime aventure du commissaire
San-Antonio, dans un format semi poche avec une couverture signée
Boucq.
Dard disait qu'il écrivait pour des amis, et c'est un peu comme cela que je le considérais, nonobstant la différence d'âge et le fait que je ne l'avais jamais rencontré.
Auteur populaire notoirement sous-estimé, il avait parfois il est vrai, la mauvaise habitude de tomber dans une certaine facilité.
C'est malheureusement le cas dans ce roman paru à titre posthume.
Une histoire peu crédible, comme souvent certes, mais les "pitreries" et "gauloiseries" habituelles font un peu long feu…
Il demeure pourtant, ça et là au détour d'un paragraphe une petite phrase bien tournée et pleine de bon sens, ce n'était pas le moindre talent de Dard, que de semer des pépites dans le fumier.
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