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San Antonio tome 6 sur 175
EAN : 9782266237437
256 pages
Pocket (26/11/2015)
3.75/5   66 notes
Résumé :
Lorsque votre chef vous demande à brûle-pourpoint ce que vous pensez d'un copain, on ne peut que la boucler un instant, ne serait-ce que pour se demander ce qui le pousse à poser une question pareille et aussi comment on va y répondre. Le grand patron est agité. Il est adossé au radiateur, ou plutôt, comme il mesure deux mètres, il est assis dessus. Il passe sans arrêt sa main fine sur son crâne en peau de fesse véritable. Ses yeux bleuâtres me considèrent avec inté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Çà commence bien.
Voilà-t-il pas que le boss demande à notre commissaire favori de supprimer un collègue, Wolf qui fera des confidences étranges à San-Antonio, et, lui, vous le connaissez...
On est encore au début de la série et San-A. agit encore en solo. Ses acolytes ne sont pas encore sur la scène, ce qui rend l'ouvrage un peu sec, malgré une intrigue correcte.
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6e aventure de San-Antonio, Des dragées sans baptême voit notre commissaire contraint de supprimer un membre de son propre service sur ordre du grand patron...
Mais juste avant de rendre son dernier soupir, la malheureux Wolf lâche deux syllabes qui propulsent notre commissaire sur la piste d'un fameux voyou, Angelino, dont il trouve la trace grâce à une bouteille de Chianti...
Si le rythme et les péripéties sont dans la parfaite lignée des épisodes précédents, j'ai trouvé que l'intrigue se corsait, les pistes sont nombreuses et échevelées, et l'enquête n'est pas sans rappeler du Scherlock Holmes.
Encore une très agréable, prenante et amusante lecture !
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Le Vieux charge San Antonio de descendre un traitre collègue. C'est que ça rigole pas dans les Services Secrets et quand le Patron au crane chauve donne un ordre, on exécute. le traite, qui reçoit les premières dragées, dans un dernier éclat de conscience met San-Antonio sur la piste d'un gangster international et sa bande de gorilles qui pourraient bien vouloir commettre un attentat politique de grande ampleur ou s'emparer d'une fortune en bijoux. de fil en aiguille, le courageux commissaire va distribuer les dragées qui conduiront nombre de malfrats de vie à trépas sans passer par la case carie dentaire ou diabète de type 2 et résoudre l'affaire sans l'aide de Béru qui n'apparaitra que dans l'aventure suivante "Des clientes pour la morgue".

L'Abominable Homme des Bistrots aussi surnommé Queue d'Ane étant absent, l'auteur fait moins dans le paillard et les truculences verbales pour se concentrer sur une intrigue qui tient en haleine par ses nombreux rebondissements. Je rassure quand même les lecteurs qui apprécient la série pour son humour hénaurme et son côté grivois, le beau brun assermenté rencontre quand même une ou deux jeunes filles partantes pour le Tagada Tsoin Tsoin.
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Les missions de San-Antonio se suivent et ne se ressemblent pas : le grand patron le charge d'une tâche peu banale : refroidir un de ces collègues, accusé de faire l'espion et de divulguer l'organisation de la police à des malfrats de renommée internationale.

Si tout se passe comme sur des roulettes, l'espion essaie de faire une confession tardive avant de passer l'arme à gauche, et prévient en bafouillant le commissaire qu'un meurtre va se produire le lendemain soir, en mentionnant Orsay. Armé de ces maigres informations, San-Antonio va tenter d'éviter le pire.

« Des dragées sans baptême » est un des premiers tomes de la série : l'intrigue y est beaucoup plus sérieuse que dans la suite des aventures du commissaire. Ceci dit, ce qui a fait son succès est déjà bien présent : l'utilisation jubilatoire de l'argot, la gouaille du héros, … qui remettent toujours le moral au beau fixe.
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Mon 6ème San Antonio est terminé et le James Bond français s'en est tiré une fois de plus (bon, peut-être pas sans une égratignure) !

Une lecture rapide comme toujours mais peut-on lire un S.A. lentement ?? Je ne le crois pas !

Les romans se suivent et se ressemblent plus ou moins mais c'est toujours avec plaisir que je retrouve mon « héros » préféré :o)

L'assurance de passer un bon moment avec ce misogyne-violent-au gosier en pente au demeurant bien sympathique !
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il est mort !
Je ne sais pas lequel des deux types présents a proféré ces mots.
Il l'a fait, en tout cas, avec la voix d'un somnambule brutalement éveillé.
Il y a de l'angoisse là-dedans et aussi beaucoup d'incrédulité. Qu'un type diminué, lié à un siège soit parvenu à tuer son bourreau, voilà qui les dépasse et les plonge dans un trouble enchantement.
Les regards qu'ils me décochent sont emplis d'admiration. Pendant un instant, ce qu'ils éprouvent à mon endroit confine à la ferveur.
Je crache à plusieurs reprises ce sang étranger qui m'emplit la bouche.
— Voilà le travail, je leur dis... Avez-vous d'autres spécialistes de la question à me soumettre ?
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— Du neuf ? je fais, non, rien, si ce n'est que cette truffe de Mireille ne sait pas se servir d'un feu. Elle a voulu m'assaisonner et c'est votre copain Charles qui a bloqué dans la calbombe la bonne marchandise.
— C'est la première fois qu'il a quelque chose dans la tête, fait Angelino, en guise d'oraison funèbre.
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— Je vais vous charger d'un sale boulot, vieux...
— Allez-y, je suis là pour ça, non ?
— Un boulot qui sort un peu du cadre de vos activités...
— Y a pas de cadre à mes activités, boss.
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Il a l'air du gars qui a porté son cerveau au mont-de-piété et qui a perdu le récépissé.
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Lorsque votre chef vous demande à brûle-pourpoint ce que vous pensez d'un copain, on ne peut que la boucler un instant, ne serait-ce que pour se demander ce qui le pousse à poser une question pareille et aussi comment on va y répondre.
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Vidéo de Frédéric Dard
« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements)
« […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard)
« le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996)
« Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire)
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Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/
Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1
Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave
#LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge
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