«
En long en large et en travers »… le petit
San-Antonio mensuel, directement sorti de la plage… et finies les vacances…
A mon humble avis, le premier excellent
San-Antonio… Tout y est : une intrigue bien ficelée qui se dénoue de façon imprévisible, le trio Béru, Pinaud, San-A., des calembours sur les noms de lieux et de personnages, des digressions pour maintenir le suspense, des énumérations abracadabrantesques, des notes en bas de page, un peu de jambes en l'air… Bref : tout ce qui fait la recette d'un bon
San-Antonio…
En parlant de recette, d'ailleurs, il en est question dans ce volume paru en 1958 : Noël Réveillon le magnat de la conserve a disparu et sa femme (la belle Dora) éplorée débarque dans le bureau de
San-Antonio pour le supplier de l'aider. Comme moi, vous connaissez la faiblesse du commissaire devant une jolie fille : il met Béru sur l'affaire ; Béru qui disparait lui aussi… puis Pinaud qui disparait également… Reste au commissaire à prendre les affaires en main ; en commençant par celles de la belle Dora…
On est ici sur le premier volume de la série où le commissaire, as des services secrets, se mêle d'une affaire strictement privée… Une affaire qui, dans un autre style et un autre ton, bref, sous une forme différente, aurait pu être signé
Frédéric Dard… Au suivant ! et ce sera : «
La vérité en salade ».
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