Entre la vie et la morgue

San-A file le train ( dans un train) à une charmante houri, le train-train quoi …mais c'est en service commandé car elle est soupçonné de noires activités .Or voilà que la susdite s'éjecte du train et se fait transformer en hachis … du coup , le Vieux passe un savon au Commissaire fileur qui a déraillé et voilà celui-ci embarqué avec ses acolytes habituels sur des rails semés d'embuches à la poursuite d'une mystérieuse organisation anti-américaine . Originalité , il est question de terrorisme mais le récit est assez poussif plus tortillard que TGV .

Un San Antonio avec un ton un peu plus sérieux que les autres. Une enquête liée au terrorisme assez difficile se profile et elle commence par un voyage en train et la description de la gare de Montparnasse et des wagons cabines. le reste de l'aventure se déroule en région parisienne et à Rambouillet. Béru devient progressivement le bras droit du commissaire. Les acolytes tombent sur une affaire peu ordinaire qui s'en prend aux intérêts américains et le boss leur met la pression. Ils obtiennent carte blanche et usent parfois de méthodes peu orthodoxes mais efficaces....

36ème San-Antonio, paru en 1959, une nouvelle affaire d'espionnage et de filature avortée pour le commissaire, finalement pas expert en poupée à lunettes. L'intrigue est soignée mais assez confuse, on s'y retrouve tout de même à la fin avec une bonne satisfaction de lecteur.

Un Sana parmi d'autres

Une histoire un peu plus tordue qu'à l'habitude dont on retient surtout effectivement les codes habituels de San Antonio. Pas de scène d'anthologie à rire aux éclats ( la partie de dames dans "Vas-y Béru" par exemple), mais les apparitions de Béru ou de Pinaud déclenchent souvent un sourire. le style reste bien sûr inimitable, mais je ne peux pas être objectif puisque je place F Dard très haut dans la galaxie des écrivains ( ...mouais, moi je n'y suis pas en tous cas...).