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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Femmes à lunettes… le commissaire médite cet adage populaire installé dans un train qui le mène à Rennes. Il profite du trajet pour contempler à loisir son agréable voisine et sa jolie paire (de bésicles). Son esprit polisson travaille à plein régime quand la jeune femme se lève en direction des sanitaires. Quelques instants plus tard, un voyageur affolé tire le signal d'alarme. La passagère a sauté du train en marche. C'est un échec pour San Antonio qui était chargé de filer ce membre d'un mystérieux réseau terroriste. Et les déconvenues vont s'accumuler pour notre commissaire. Il parait impossible de juguler la série d'attentats qui touche les intérêts étatsuniens en France. A l'étage du dessus, le Vieux fait monter la pression.

J'ai pris plaisir à suivre l'enquête de cet épisode. Notre San Antonio - coeur d'artichaut est accompagné par l'ineffable Pinaud et le gros Béru qui prennent une place plus importante dans ce récit. Le trio fonctionne à merveille. Les personnages secondaires sont folkloriques ; on peut coter entre autres le copain Pranmoitoux à qui San Antonio ravit toutes les conquêtes ou un employé de gare au goût prononcé pour l'ail. J'ai aimé cet épisode riche en calembours et en rebondissements trouvé ce week-end dans une boîte à livres de ma commune. Que celui ou celle qui l'y a déposé soit remercié !
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Un petit San-Antonio pour la route, avec une intrigue une nouvelle fois échevelée dont on se demande bien par quel bout notre cher commissaire va pouvoir la démêler.
La jeune femme qu'il doit surveiller meurt sous son nez, manifestement jetée du wagon lancé plein fer...
Le Vieux, nom du boss de S-A, charge son meilleur élément de rectifier le tir, et c'est évidemment avec Pinuche et Béru' que Tonio va tenter de rassembler le peu de morceaux à sa disposition.
Dans la parfaite lignée de la saga de Frédéric Dard.
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San-Antonio rêvasse, lors d'une filature, qu'il aimerait bien lutiner avec une femme à lunettes. C'est dingue des centaines de nanas mais pas de femmes à lunettes et justement celle qu'il observe possède cette qualité. Cette môme est venu rendre visite à un certain Crakzic, impliqué dans une histoire de vol aux Etats-Unis, retrouvé raide mort dans sa cellule.
Béru retrouve San-A à la gare, la donzelle a pris un billet de train pour Rennes. A peine a-t-il engagé la conversation que la fille se lève, prend une trousse et … tombe du train. Elle est retrouvée broyée sur les rails mais … mais … il manque sa trousse.
Un San-Antonio bien emmêlé ou il faudra la force du trio Sana, Béru et Pinaud pour appréhender les terroristes. Un numéro comme on les aime, avec cette écriture si particulière de Frédéric Dard.
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« Entre la vie et la morgue » : Fleuve noir N° 201, paru en 1959 et trente-cinquième de la série…

Ici, le trio San-Antonio, Pinaud, Béru semble s'affirmer comme une composante fixe de l'intrigue, après plusieurs tâtonnements. Frédéric Dard ne fait-il pas dire ici à San Antonio, en parlant de ses adjoints : « mes acolytes » ? La structure qui fera les bons San-Antonio à venir est en passe de se stabiliser…
D'autant que le calembour sur les noms de personnages et de lieux est bien en place ici, comme les digressions fantaisistes et le Kâma-Sûtra personnel du commissaire…

Bon ! Parlons intrigue : un espion est arrêté, il se suicide, San-A file une complice, Gretta de Hambourg, aidé de Béru… Par ailleurs des attentats sont perpétrés en France contre des intérêts américains. Y-a-t-il un lien ?

Un bon petit San-Antonio avec une intrigue originale et bien ficelée, même si les mobiles de la belle Gretta me semblent peu clairs.
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Dans les premières minutes d'écoute de ce San Antonio, j'ai d'abord pensé que ce genre de roman policier n'était pas pour moi. Ce flic au langage fleuri qui nous détaille les « pare-chocs » de la suspecte qu'il est en train de filer… Mais, j'ai poursuivi mon écoute et peu à peu je me suis laissée embarquer dans cette intrigue policière dont le héros a l'allure désinvolte mais la répartie cinglante.

Car ce qui fait le charme de ce roman, c'est l'humour constant et le sens des tournures de San Antonio. Frédéric Dard manie la langue et joue avec les mots avec un talent indéniable. Argot, anglicismes, jeux de mots, calembours, références culturelles, images, comparaisons, contrepèteries… tout est bon pour trouver une formulation originale et amusante.

Venons en maintenant au fond de l'histoire. San Antonio s'est vu affecter à une mission assez plaisante : suivre une jolie blonde à lunettes qui semble impliquée dans une affaire louche. Malheureusement, elle meurt en pleine filature, poussée sous les roues d'un train au nez et à la barbe du commissaire. L'affaire se corse lorsque San Antonio découvre qu'il s'agissait de Greta de Hambourg, une dangereuse terroriste responsable de plusieurs attentats contre des ambassades américaines. L'enquête piétine. La bande de malfrats est extrêmement bien organisée et tous ceux susceptibles de parler, meurent les uns après les autres. Heureusement que San Antonio peut compter sur ses collègues Pinaud et Berurier qui, sous des airs un peu bêtas, ont de temps à autre des fulgurances utiles à l'enquête !

L'enquête ne m'a pas totalement convaincue, mais, au final cela importe peu car, pour moi, dans ce roman c'est surtout la forme qui l'emporte sur le fond !

La version audio lue par Claude Lesko est vraiment agréable à écouter. Je trouve qu'il restitue parfaitement le ton de San Antonio et l'ambiance de l'histoire telle que je me l'imagine. Ce livre audio m'a totalement plongée dans l'univers de ce policier des années 1950.
Lien : https://lectureenfantparent...
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36ème roman de San-Antonio publié en 1959 (dépôt légal 3ème trimestre 1959).

L'histoire se déroule en été 1959 à Paris et la région parisienne sur une durée de 5 jours

Mission : San-Antonio surveille dans un train Gretta-de-Hambourg, une terroriste anti-américaine. Mais cette dernière se tue en tombant du train. le fameux trio a pour mission de démanteler tout le gang.

Du même niveau que le précédent (San-Antonio met le paquet). Les personnages de Béru et Pinaud prennent plus d'importance dans ce roman.

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :
- Poids : 80 kg
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Dès les premières pages, j'ai eu un peu de mal avec « Entre la vie et la morgue ». Pourtant Frédéric Dard utilise la recette habituelle mais son introduction à ce récit ne m'a pas convaincu. J'étais sceptique et j'avais peur de ne pas accrocher à cette enquête mais très vite, j'ai retrouvé la route et j'ai pris du plaisir à lire cette nouvelle aventure.

Passé cette scène d'ouverture, je me suis nettement plus amusé par la suite. C'est assez plaisant de voir notre ami San Antonio dépassé par les événements et même si on a l'habitude qu'ils soient des faire valoir, j'ai apprécié que cette fois-ci, Béru et Pinaud aient plus d'importance. Pour ce dernier, on peut même dire que ça avance grandement grâce à lui et si on a de la tendresse pour nos pieds nickelés, j'ai aimé le fait que San Antonio admette leurs importances et son attachement à ses comparses.

Pour le reste, rien de bien nouveau. de nombreuses facilités, de la légèreté et de grosses ficelles pour nous vendre une histoire qui m'a fait rire et divertit. Concernant le final, il est une nouvelle fois tiré par les cheveux mais il s'intègre bien au texte. Maintenant, je dois être habitué au style (normal après 36 enquêtes) car je n'ai pas été surpris. Je m'attendais même à ce genre de fin. Ca n'a gâché en rien mon plaisir c'est le principal.

« Entre la vie et la morgue » se lit facilement le temps d'une soirée. C'est loin d'être l'enquête la plus mauvaise et malgré son départ, je pense même qu'elle fait parti de ceux qui m'ont le plus plu à ce jour.
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SYNOPSIS
San-Antonio et son équipe poursuivent leur lutte contre les criminels et les espions de toutes sortes. Dès les premières pages du roman «Entre la vie et la morgue», on voit que le commissaire et ses collaborateurs les plus proches, Béririer et Pinaud, sont collés aux basques d'une certaine Gretta de Hambourg, chef du gang et terroriste anti-américaine. Quelques jours avant, les services français, informé par Interpol, ont arrêté un espion yougoslave Crakzic, suspect de vol aux États-Unis. Mais celui-ci s'est suicidée sans piper mot. Opiniâtre, le Vieux nourrit l'espoir sur la planque à son hôtel. le lendemain, Gretta de Hambourg s'y annonce et demande Crakzic. On lui répond que son copain s'est absenté (ce qui n'est pas du tout un mensonge) et propose de l'attendre. «Elle attend vingt-quatre heures et part en voyage» en prenant le train pour Rennes.

Hélas, malgré la surveillance de San-Antonio et Cie, Gretta de Hambourg n'est pas arrivée à Rennes: peu de temps après le départ, quelqu'un l'a poussée sur la voie ferrée et elle s'est tuée en tombant du train.
Ainsi, la mission de San-Antonio est de retrouver les coupables (il a vu l'un des hommes et sait qu'ils disposent d'une Mercedes 190) et de les neutraliser…

MON HUMBLE AVIS
Cette histoire est parue en 1959. Sa recette à concoter et les ingrédients utilisés (le tempo parfait, les rebondissements incessants, des calembours, des métaphores, des répliques savoureuses, des digressions lyriques), nous prouvent la maestria grandissante de l'auteur. Tout y est et tout se densifie. Dans le volume précédent, «San-Antonio met le paquet», nos inspecteurs légendaires, Pinaud et Bérurier, ont joué des personnages de second plan, mais ici l'auteur les a tirés de l'oubli. «Toujours la banane, toujours debout» comme aurait chanté Renaud. Il y a même encore quelques lignes sur Mathias et son rôle d'encyclopédie vivante du monde criminel. L'intrigue reste un peu niaise, ce qui est encore un point commun avec le roman précédent.

On peut dire que Frédéric Dard bat encore les cartes, mais l'équipage qui marquera le luxe et et le grandeur de l'oeuvre sanantoniesque est déjà au grand complet. «Alea jacta est», comme aurait dit un certain Jules César.

3.5/5
Lien : https://autodidacteblog.word..
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