San Antonio et
Frédéric Dard, ils sont indissociables; c'est toute mon adolescence, avec mon premier, "
A tue et à toi", à quinze ans, et les dizaines d'autres qui ont suivi. PLus de 120
San Antonio dans ma bibliothèque, auxquels s'ajoutent les hors séries et ceux écrits sous pseudo.
Chaque fois, un plaisir réel de lecture, et une bouffée d'optimisme en refermant chacun de ses livres.
Pas cette fois, et pas avec Cette "Dame qu'on allait voir chez elle". Avec comme une sorte de malaise ou de gêne en le lisant, voire presque de mal-être d'une façon générale, et à coup sûr de façon particulière lors de certaines scènes, les plus crues, évidemment.
Pourquoi, je ne sais pas.
Peut-être parce que tous les personnages de cette histoire sont des êtres perdus, paumés, seuls? Peut-être parce que du coup tout est noir ? Peut-être parce qu'aucun d'entre eux ne peut accéder à une relation amoureuse normale ? Peut-être parce que l'auteur est sans concession dans son écriture et certaines "descriptions" de la gent humaine ? Peut-être parce que certaines paroles prononcées par certains des protagonistes sont celles que j'ai souvent entendues dans la bouche d'un Bérurié, et que dans ce contexte présent, elles détonaient un peu trop?
Ou est-ce que parce que, peut-être, l'auteur touche avec trop d'insistance, du doigt, et plutôt de sa plume, la noirceur des rapports entre individus, dont
Sartre disaient qu'ils n'étaient basés que sur le conflit?
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Mais quoiqu'il en soit, ce roman ne sera pas l'exception qui détruira la règle.