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San Antonio tome 32 sur 175
EAN : 9782265082922
256 pages
Fleuve Editions (01/01/2006)
3.62/5   42 notes
Résumé :

Le maquillage de la mémère se craquelle comme une terre trop cuite. Elle a trois tours de perlouzes sur le goitre, deux suspensions avec éclairage indirect aux étiquettes et une dizaine de bagues qui la font scintiller comme l'autoroute de l'Ouest au soir d'un lundi de Pâques. Figurez-vous que ce monticule aurifié et horrifiant s'envoie un jules devingt... carats ! Seulement, ce petit téméraire vient de se faire allonger... du moins tout le monde le donn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais écrit en août, au sujet du précédent épisode dans l'ordre de parution (« En long en large et en travers ») que c'était à mon avis le premier excellent San-Antonio : les calembours sur les noms de lieux et personnages, les digressions, les énumérations baroques… et le célèbre trio San-A/Béru/Pinaud en action dans une affaire hors services secrets.

Paru en 1958, « La vérité en salade » est du même acabit, en plus faible : Madame Bisemont met San-A à contribution alors qu'il est en vacances. Elle a trouvé son jeune amant égorgé… Nous sommes encore hors services secrets ; Béru et Pinaud seront de la fête, bien que dans des rôles subalternes.

Mais, bon ! Un épisode qui se lit bien et présente tous les ingrédients qui feront le succès de la série dix ans plus tard.
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Joli imbroglio que cette vérité en salade, car des salades, il y en a dans ce nouvel épisode des aventures de San Antonio. Notre commissaire se voit ainsi embringué dans une histoire alors qu'il profite de ses vacances en sirotant un verre en terrasse sur les Champs-Élysés.
La vieille dame croulant sous les bijoux de luxe l'aborde en affirmant qu'elle vient de découvrir le cadavre de son jeune amant. Seulement quand SA arrive sur place avec elle, pas de trace de corps...
La vérité s'annonce d'emblée compliquée, et l'aide de Bérurier et Pinaud ne sera pas de trop pour démêler me vrai du faux.
À nouveau une chouette lecture sous la plume de Mr Dard.
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Me revoilà, et pour la 32ème fois, à suivre une enquête de San Antonio.

On démarre par une dame qui vient trouver S.A. car il lui arrive un grand malheur. Vous me direz :  « Ben tiens c'est comme pour le 31ème alors » ? Eh bien non, car cette fois la dame en question n'est pas du goût de notre aventurier ! Pas assez jeune pour lui et trop bling-bling.

Il lui viendra en aide malgré cela (même s'il est normalement en vacances) et, du point de vue ‘conquête', il en fera une autre, rassurez-vous !

L'enquête est intéressante au début (l'amant de ladite dame a été assassiné, le cadavre a disparu) mais tournera rapidement au sac de noeuds avec trop de retournements de situations.

Pinaud et Bérurier ne font, hélas, que de brèves apparitions. Je n'y ai pas trouvé d'autres personnages intéressants ou attachants.

Bref, pas le meilleur San Antonio… mais qui se laisse quand même lire avec plaisir !
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une histoire vieille comme le monde . madame a un amant.sauf que madame vielle baronne sur le retour couverte de bijoux la font scintiller comme l,autoroute de l,ouest au soir d'un lundi de pâque.
et son amant de 22 ans au compteur git égorgé dans leur nid d,amour.
san Antonio qui a quelle jour de vacances se retrouve sur l,affaire.sauf qu' une fois sur la scène du crime.pas de trace du cadavre.
des situations originales,des dialogues finement écrit et un rythme mène tambour battant par un san Antonio en grande forme.👍
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« La vérité en salade » est la 32e enquête du commissaire San Antonio.

Inutile de présenter le personnage ni son auteur, Frédéric Dard.
Une vieille et riche bourgeoise fait appel au commissaire San Antonio pour l'aider, elle a trouvé son jeune amant égorgé dans la villa secondaire qu'elle utilisait pour ses escapades.

Arrivé sur place, rien, pas plus de cadavre que de cheveux sur la tête à Yul Brynner.

Pour autant, un tapis a disparu.

Tout semble étrange dans cette affaire pour le commissaire, que ce soit la victime, sa petite amie, la vieille ou son riche mari...

Tout comme dans le précédent épisode « En long en large et en travers », ici, nulle question d'espionnage, pourtant, le Vieux, le patron de San Antonio est cité, ce qui laisse supposer que le commissaire n'a pas changé de service.

Si la Sainte Trinité littéraire (San Antonio, Bérurier et Pinaud) est une nouvelle fois présente, on peut regretter que les deux subalternes du commissaire aient des rôles très secondaires.

On retrouve le style usuel de l'auteur et le plaisir de lecture est bien présent, pour autant, on peut reprocher à Frédéric Dard d'user d'un rebondissement final similaire à celui du roman précédent, ce qui est déjà gênant de par le manque de crédibilité de cette révélation, mais plus encore de par l'écho qu'elle fait avec celle du titre antérieur.

Au final, un bon petit San Antonio, mais pas un excellent San Antonio...
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Le standing, c'est le bien le plus précieux des hommes. Plus ils ont une belle vitrine, plus ils sont prêts à toutes les saloperies pour lui conserver sa pompeuse apparence. La façade ! Ah ! les belles façades bien peintes, bien briquées... Du berceau en bois précieux, au caveau de famille en marbre noir ! Un nom ! Des fringues ! Des bagnoles ! Du subjonctif ! Façades ! Décorations ! Honneurs ! Clubs ! Couenneries ! Réceptions ! Façades ! Façades ! Essayer de rendre durable ce qui l'est le moins ! L'or ! Les bonnes manières! Les beaux papiers! Les belles pierres! Pour servir d'écrin à cette mesquine charogne qu'est un individu ! Façade ! La hiérarchie ! Le droit d'aînesse ! Le culte de la soie ! Le dernier du culte! Trente deniers! (Et j'y perds!) Façade ! Coiffures de chez Antonio ! Canard au sang de la Tour d'Argent! Reines de beauté ! Bravo Cadoricin ! Grandes premières en habit! Petites dernières ! Balzac zéro, zéro, zéro, un ! Ce que le monde serait beau sans les
hommes !
Vous imaginez, cette mélodie ! Cette grande paix ! Ce miracle ! Ce vrai soleil ?
Les arbres qui pourraient pousser sans craindre de devenir meuble ! Les taureaux se reproduire sans crainte de devenir bœuf ! L'or gésir sans crainte de devenir alliances ! Les fleurs embaumer sans crainte de devenir tombeaux !
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Si votre foi en l'homme est inaltérable, allez donc vous asseoir à la terrasse d'un bistrot et vous verrez... Moi, ça me prend par crises. J'ai besoin de me gaver du spectacle affligeant des ignobles... Je les regarde déambuler, doctes, graves, contents d'eux, de leurs jupes ou de leurs cravates neuves... Blasés de leur beauté, ivres de leur esprit... Se regardant, se faisant voir ; s'étudiant, s'observant, se proposant, se marchandant avec de l'apothéose dans le calcif et une lumière de vitrail sur la frime. Vaillants comme des croisés (et même comme des Mau-Mau croisés, car c'est plein de bougnouls sur ces Champs-Elysées) ; espèces de conquérants de trottoir, subjugués par leur personne ; ennoblis par leur pédantisme! Ah! les nombrils! Que dis-je : les trous ! Car ce sont des cavités en marche ! Des lambeaux de rien ! Les pets du néant ! A leur approche, je me sens organique, merveilleusement précaire et putrescible. Ça me réconforte de me sentir à leur image! Ça me console de disparaître un jour! Je me regrette moins en mesurant combien je suis peu de chose !
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Je tombe sur un aimable monsieur aussi gracieux qu'un hépatique cocu qui vient de recevoir sa feuille d'impôt le lendemain du jour où on lui a appris qu'il a la vérole et que son fils unique est en réalité de son voisin de dessus !
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J'atterris au bas des marches. La cerbère est en train de chasser des poussières en maugréant contre l'humanité qui traverse l'existence en négligeant de s'essuyer les pieds. Il est vrai qu'elle ne fait que passer,
l'humanité. Elle ressemble à ces sujets de tirs forains qui défilent sur une toile de fond représentant un sous-bois... On vise : pan! Qu'on les touche ou qu'on les rate, les sujets disparaissent. Et puis ils font un tour dans le néant avant de réapparaître. Les morts sont ressuscites... Tout recommence...
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Si votre foi en l'homme est inaltérable, allez donc vous asseoir à la terrasse d'un bistrot et vous verrez… Moi, ça me prend par crises. J'ai besoin de me gaver du spectacle affligeant des ignobles…
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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