Et hop, un petit
San-Antonio, ça faisait longtemps…
«
le coup du père François », publié au deuxième trimestre de 1963 et dernier de la forme B1 (classification des parutions).
«
En peignant la girafe », fut pour moi le premier vraiment bon
San-Antonio, même si Pinaud en est absent : la recette qui fera miracle dans l'avenir est ici bien installée et on pense qu'elle perdurera…
Petite erreur, «
le coup du père François, même s'il respecte peu ou prou la recette, est tout de même plus faible : une intrigue légère, mais légère… Très légère… Pinaud prend de la consistance, Béru égal à lui-même, quoiqu'un peu « aseptisé ». On retrouve Félicie, la brave femme de mère, le Boss et même, sa fille, Claire. Bref ! Un épisode un peu bâclé, mais le meilleur est à venir, et ça ne va pas tarder.
Mais revenons à nos moutons : Morpion, le vieux prof de français de
San-Antonio le contacte. Il sort d'un séjour de deux mois l'hosto. Rentré chez lui, il constate que sa pendule, qui doit être remontée toutes les semaines, fonctionne. Mieux, elle est à l'heure… de là à supposer que quelqu'un s'est introduit chez lui en son absence, il n'y a qu'un pas que le vieux professeur franchit allègrement.
Et s'il avait raison, le vieux prof ! Il habite juste en face du consulat d'Alabanie ; un consulat qui, si on regarde bien, présente une fenêtre rafistolée avec du carton. Et cet appartement qui sent la poudre ?!
Malgré tout, un bon bouquin de vacances…