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Critique de lecassin
Allez, un petit San-Antonio ! Il y avait longtemps…
« le gala des emplumés », cinquante-quatrième de la série paru en 1963.
Sans aucun doute le plus sexe depuis le début des aventures du célèbre commissaire… Mais bon ! La mission s'y prête un peu tout de même, voyez donc : ça démarre par un coquetèle à la maison poulaga. Trente piges de bons et loyaux services pour le Boss. Ça s'arrose ! Et le ministre est présent, qui y va de son discours brosse à reluire. le Boss exulte… Reste qu'entre deux coupes de champagne, il propose à notre commissaire national une mission bien particulière : séduire et devenir l'amant, façon Ruy Blas, d'une dénommée Monica Mikaël, la cinquantaine bien entamée… Nous y voilà.
Pourquoi ? le vieux en fait mystère…
Je le disais, le plus sexe des épisodes du commissaire… Habituellement, la recette se compose :
• d'une intrigue plus ou moins crédible et plus ou moins bien ficelée, (on l'a)
• d'un peu de sexe gentillet, (presque trop, du gâchis)
• d'un peu de bourre pifs, (un peu)
• Béru dans le rôle qu'on lui connait, (on l'a, mais un peu trop aseptisé à mon goût)
• Pinaud, (c'est à peine si on le voit)
Mais aussi et surtout, concernant la forme :
• des calembours à toutes les pages, (un peu) y compris sur les noms de lieux et personnages, (y'a pas)
• des notes en bas de page, (2, c'est peu)
• une prise à témoin du lecteur, (y'a, mais léger…)
• des énumérations burlesques, (un peu)
• des créations inédites dans le Kâma-Sûtra personnel du commissaire, (paradoxalement, y'a pas…)
On l'aura compris, ce cinquante-quatrième volume ne fait pas partie de mes préférés, bien que depuis « En peignant la girafe », on soit entrés dans la période qui donnera le meilleur. Une petite rechute ici dans le passable, de la part de Frédéric Dard… Même pas grave, car le meilleur ne tardera plus maintenant, à commencer par « Bérurier au sérail » qui, si mes souvenirs d'ado sont exacts, est excellent.
« le gala des emplumés », cinquante-quatrième de la série paru en 1963.
Sans aucun doute le plus sexe depuis le début des aventures du célèbre commissaire… Mais bon ! La mission s'y prête un peu tout de même, voyez donc : ça démarre par un coquetèle à la maison poulaga. Trente piges de bons et loyaux services pour le Boss. Ça s'arrose ! Et le ministre est présent, qui y va de son discours brosse à reluire. le Boss exulte… Reste qu'entre deux coupes de champagne, il propose à notre commissaire national une mission bien particulière : séduire et devenir l'amant, façon Ruy Blas, d'une dénommée Monica Mikaël, la cinquantaine bien entamée… Nous y voilà.
Pourquoi ? le vieux en fait mystère…
Je le disais, le plus sexe des épisodes du commissaire… Habituellement, la recette se compose :
• d'une intrigue plus ou moins crédible et plus ou moins bien ficelée, (on l'a)
• d'un peu de sexe gentillet, (presque trop, du gâchis)
• d'un peu de bourre pifs, (un peu)
• Béru dans le rôle qu'on lui connait, (on l'a, mais un peu trop aseptisé à mon goût)
• Pinaud, (c'est à peine si on le voit)
Mais aussi et surtout, concernant la forme :
• des calembours à toutes les pages, (un peu) y compris sur les noms de lieux et personnages, (y'a pas)
• des notes en bas de page, (2, c'est peu)
• une prise à témoin du lecteur, (y'a, mais léger…)
• des énumérations burlesques, (un peu)
• des créations inédites dans le Kâma-Sûtra personnel du commissaire, (paradoxalement, y'a pas…)
On l'aura compris, ce cinquante-quatrième volume ne fait pas partie de mes préférés, bien que depuis « En peignant la girafe », on soit entrés dans la période qui donnera le meilleur. Une petite rechute ici dans le passable, de la part de Frédéric Dard… Même pas grave, car le meilleur ne tardera plus maintenant, à commencer par « Bérurier au sérail » qui, si mes souvenirs d'ado sont exacts, est excellent.
