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Une des enquêtes les plus échevelées de San-Antonio, qui débute cette fois avec un cadavre refroidi depuis belle lurette, découvert dans le coffre d'une voiture au moins aussi vieille...
Bref, notre commissaire met le cap sur Grenoble avec une donzelle, et une simple adresse pour débuter réellement son enquête...
Nouvel épisode de la série avec en toile de fond l'occupation allemande, ce qui je dois le dire à tendance à griser mon intérêt, pour une jolie paire d'heures de lecture.
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Une guimbarde abandonnée dans un chantier lui-même abandonné… C'est ce que va trouver San-Antonio sur les indications de son tailleur chez lequel il a traîné Pinaud pour relooking.
Jusqu'ici, rien que de très banal, me direz-vous. Sauf que le chantier est à l'abandon depuis que son propriétaire s'est enroulé autour d'un pylône Haute Tension avec sa voiture… Oui ! Et alors ?
Un examen de ladite guimbarde nous amène à savoir qu'elle est la propriété d'un dénommé Auguste Viaud, et que le susnommé Auguste Viaud est dans le coffre de sa propre voiture, le corps percé de huit balles de fusil, plus une de pistolet dans la tête… Ca c'est moins banal ! On pense tout de suite à un fusillé… peut-être…
Pire, le médecin légiste annonce une mort remontant… à quinze ans…

Difficile de se tenir à une discipline de lecture du genre un par mois, quand il y a tellement de choses à lire par ailleurs. le San-Antonio prévu en février a glissé en mars. Un bon « petit » San-Antonio de la première époque que ce « Les doigts dans le nez » ; et un retour du célèbre commissaire à ses premières amours de l'espionnage plus ou moins lié à la seconde guerre mondiale.

On croise Pinaud chez le tailleur en essayage de costard et Bérurier en train de se mettre un petit gorgeon dans le sifflet, convalescent après sa malheureuse aventure de l'épisode précédent , « Ca tourne au vinaigre » où il avait mal bloqué une praline et s'était retrouvé à l'article de la mort.

Un bon « petit » San-Antonio, dans la mesure où l'enquête est menée en quasi solo par S.A. lui-même. Un scénario complexe comme on en voyait dans les premiers de la série…

Rapport à la construction, une nouveauté que Frédéric Dard systématisera par la suite : le calembour sur le nom des personnages : telle l'entreprise de maçonnerie Maideux et Fils…
Enfin, il faut noter un personnage intéressant : le brigadier Bazin qui est à ma connaissance le premier à utiliser en quantité les tournures de phrases qu'on trouvera plus tard dans la bouche de Bérurier : « J'ai z'une mémoire en faillite », pour j'ai une mémoire infaillible ; le mot incendie utilisé à la place d'incident, etc.
Bref, tout se met en place, petit à petit… le meilleur est à venir.

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Les morts ne portent pas de costard

Tss tss tss… un grand garçon comme toi SAN-A, les doigts dans le nez… vraiment… Ah, c'était façon de parler pour dire avec quelle facilité tu as réglé cette dernière affaire ! Mouai, moi je dirai plutôt que tu as été bien aidé par un peu de hasard et beaucoup de chance sur ce coup là ! Mais aussi, quelle idée d'aller se préoccuper de ce macchabé trouvé dans le coffre d'une bagnole, surtout qu'il y dormait depuis facile quinze ans ! Bref, SAN-A, vous le connaissez, il n'est pas du genre à laisser tomber, et le voilà embarqué pour une chouette virée du côté de Grenoble, bien accompagné comme d'habitude (cette fois par une certaine Nicole !) d'où il ne rapportera pas que des spécialités locales !
Un bon opus, bien dans l'air des années cinquante, rappelant que la seconde guerre mondiale si elle était terminée depuis une petite dizaine d'années avait laissé des traces, bien dégueu…
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Vingt-deuxième aventure de San Antonio !

Autant mon avis était mitigé pour la 21ème autant là je me suis régalé.

On retrouve notre « agent secret » en pleine forme. Même s'il s'agit (encore !) d'une enquête personnelle, non officielle si vous préférez, l'histoire est des plus intéressante et même assez palpitante.

Prenez 1/4 de baffes en tout genre, 1/4 de moqueries (pauvre Pinaud !), 1/4 de sexe, 1/4 de macchabées, mélangez le tout et vous obtenez une aventure de San Antonio.

Il semble que Béru se remette de son aventure précédente où je vous le rappelle il avait failli passer l'arme à gauche. Courte allusion, apparition furtive de notre nouvel ami.

Bon allez, petite critique : une fin très brutale. J'ai eu l'impression qu'on me claquait la porte au nez !

Mais je serai au rendez-vous de la prochaine aventure d'Antoine, soyez-en sûr ! :o)
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Un macchabée 15 ans d'âge... c'est costaud. Tu parles d'un cold case !

Dans cette enquête grenobloise, notre Beau gosse prend son temps, version Derrick en charentaises. C'est gouleyant car le style fait l'homme.

Sana continue à boire du mauvais picrate et à calcer de la secrétaire, à se répandre en aphorismes misogynes et en vilenies fastoches mais on l'aime comme ça : ce gars-là, il écrit tout haut ce qu'on se contente de lire tout bas.

Notre gamberge ne grimpera pas en mayonnaise mais on aura passé un moment pépère.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Un macchabé mort depuis 15 ans est retrouvé dans le coffre d'une voiture hors d'usage par Fernand, un marchand de costume qui essaye d'habiller Pinaud du mieux qu'il peut. Fernand étant pote avec SA, notre valeureux commissaire va se mettre en chasse pour dénouer les nombreux fils de l'affaire qui l'amènera à Grenoble et qu'il résoudra presque "les doigts dans le nez"...
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Dans ce 22ème du nom, paru en 1956, San-Antonio va enquêter sur un mort plutôt datant puisque le décès remonterait à une quinzaine d'années. Pas d'enquête trépidante, mais tenant néanmoins la route avec un scénario assez tordu que le commissaire va bien sûr redresser.
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22ème de la collection paru en 1956 à peine sept ans après le début de ces formidables condensés d'humour. Comme toujours c'est un régal de se plonger dans ces tournures dingues et ces jeux de mots. On sent que Frédéric Dard commence à assurer son style qui le rendra célèbre. J'essaie de suivre la collection dans l'ordre désormais de ceux que je n'ai pas lu.
L'histoire a finalement peu d'importance, mais pour résumer, il s'agit d'une histoire d'espionnage donc la base provient de la seconde guerre mondiale et de cadavre retrouvé dans un coffre d'une voiture immatriculée dans le Dauphiné.
Santa se retrouve à Grenoble pour tenter de percer le mystère...
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Une enquête plutôt sympathique et bien prenante où Frédéric Dard continue de nous amuser avec sa façon de jouer avec la langue française. J'ai trouvé cet opus très efficace en tout cas sauf peut être dans sa conclusion un brin prévisible mais pas pour autant détestable 😉
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1956, année prolifique voit ce 22ème tome où comme dans "passez moi la Joconde", San Antonio va faire un tour dans une région qu'il affectionne : l'Isère. Sur Fonds d'espionnage le commissaire enquête sur un cadavre qui a refait surface dans le coffre d'une voiture abandonnée.
J'ai moins aimé cet opus, un peu compliqué à suivre et qui pioche dans des idées déjà exploitées.
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