San-Antonio contre
San-Antonio,
Patrice Dard, Fayard, 2006
Le commissaire
San-Antonio est allongé au sol dans une rue parisienne. On vient de lui tirer dessus, il est salement touché. Quelques jours avant, il recevait dans son bureau une jeune femme à l'amnésie étonnante, pendant que son fils homonymique, sauf le grade, il n'est encore que lieutenant était dépêché sur une mort suspecte.
Un
San-Antonio fidèle à la série avec son lot de femmes qui tombent sous le charme des
San-Antonio -pas en même temps, ni les mêmes-, de Bérurier -celles-ci, il faudrait qu'el
les consultent-, avec les réparties dudit Béru, ses envolées presque lyriques et à peine françaises tant il maltraite la syntaxe, la grammaire, la conjugaison, le vocabulaire, enfin tout ce qui fait qu'on parle et écrit tous à peu près la même langue et ceci même lui puisqu'on finit par le comprendre.
A part une ou deux remarques qui ont du mal à passer "La môme possède une peau couleur d'ambre foncé, mais aucun de ses traits n'affiche un caractère négroïde", ou la phrase suivante évoquant une aide-soignante antillaise : "Elle volte-face et s'éloigne en se dandinant, boudinée dans une blouse incarnat qui lui confère un cul de babouine.", lire un
San-Antonio, même écrit par le fils du créateur est toujours un bon moment de détente. Ça fuse, ça vanne et ça enquête quand même un peu et parfois, ça peut même tirer sa larmichette.