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EAN : 9782265093485
192 pages
Fleuve Editions (27/10/2011)
3.98/5   21 notes
Résumé :
Dans un pénitencier, sous le regard d'un gardien sadique, deux hommes s'épient, se torturent, s'entre-tuent presque et puis s'évadent. L'un d'eux est un mouton chargé de démasquer les complices de son compagnon de captivité.
– On s'est trop cogné sur la gueule lui et moi... ça marque deux hommes ! Trop cogné... trop haï ! Une haine comme la nôtre, c'est plus fort que de l'affection, ça va plus loin.
Il arrive un moment où être d'un côté ou de l'autre d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Deux hommes sont enfermés dans la même cellule,
l'un est flic incognito qui se fait passer pour une crapule,
l'autre est l'espion qu'il faut faire parler pour démasquer son organisation
mais ce dernier est plutôt du genre méfiant et pas très bavard...
Dans ce huis clos musclé et futé, Frédéric Dard s'amuse à semer le trouble et le doute sur l'identité des deux taulards qui se renvoient la balle...mais au fil des pages et des coups... tordus, le mystère se dissipe, le brouillard se lève...
Publié dans les années 50 avant la série des San Antonio, Frédéric Dard n'en fait pas encore une tonne. Les personnages sont travaillés au corps à corps, les deux copains comme cochon se roulent dans la boue et la farine mais ne se quittent pas d'une semelle avant qu'une blonde ne vienne s'immiscer dans le ménage...
J'ai un petit faible pour un gardien chef peau de vache qui mâche des fleurs des champs.
Un bon petit roman noir mené... Dare-Dard !
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De - Les salauds vont en enfer -, je connaissais le film réalisé par Robert Hossein en 1955, avec Henri Vidal, Serge Reggiani et Marina Vlady comme têtes d'affiche.
Un film genre navet camarguais où ne m'avait impressionnée, la faute à mon jeune âge, que la scène finale ; j'ai une vraie répulsion pour les sables mouvants.
J'avais également entendu parler de la pièce de théâtre qu'avait écrite Frédéric Dard, et que Robert Hossein, toujours lui, avait mise en scène.
Pièce de théâtre que je n'ai jamais eu l'occasion de voir, mais dont a dit plus de bien que le film évoqué en introduction.
Il ne me restait plus qu'à me tourner du côté du roman, écrit par le seul Frédéric Dard... bien lui en a pris.
Rien à voir avec le scénario abracadabrantesque du film.
Non, dans le roman l'intrique est épurée et, si l'on met de côté le "spectaculaire", le réel est à portée de crédibilité.
Mérins... Dard ne nous donne que ce nom... est un flic, un barbouze, que convoque le grand Patron.
Une sorte de Dieu le Père mais pas charitable, pas rédempteur, pas pardonneur, pas bon pour une Bible, mais tout-puissant en diable.
Il règne sur une partie des Enfers : celle où les hommes doivent se satisfaire de leur sort sans jamais faire entendre le cliquetis de leurs chaînes.
Dans une pièce adjacente, des cerbères du Patron sont en train de passer à tabac un espion qui se refuse à parler.
-"Les hommes qui gémissent ne parlent jamais... D'entrée ils s'installent dans la souffrance et après vous pouvez toujours cogner dessus : ils vous donnent le bonjour... Ça fait la cinquième fois qu'on l'interroge ; eh bien, c'est quatre de trop ! Dès la première j'avais compris qu'il n'y aurait rien à faire... Rien !"
De l'espion, on ne connaît pas non plus le nom.
Du barbouze et de l'espion, aucun détail physique, aucun moyen de les différencier, de les identifier ne nous est donné.
-"Derrière lui il y a une organisation. Nous devons la démaquer ! Tous les moyens mis en pratique ayant échoué, je suis bien obligé de me rabattre sur le dernier... Maintenant, il faut que l'homme s'évade. Il s'évadera... avec vous !"
Dard nous fait alors pénétrer dans un pénitencier, sur les pas de deux prisonniers... Franck et Hal... dont on ne sait lequel des deux est l'infiltré, le mouchard.
L'auteur va nous entraîner dans un jeu du chat et de la souris, jeu auquel seront mêlés des gardiens sadiques, la bascule à Charlot ( guillotine ), la grande évasion, la fuite éperdue... sans oublier "la femme", Dora, sans laquelle Ève n'aurait pas pu expliquer son goût pour les pommes et le serpent... sans laquelle l'Enfer ce serait certes les autres, mais des autres bien ternes.
Je vous laisse le reste de la ciguë à déguster.
Deux bonnes heures de lecture pour un roman qui n'a pas l'envergure de - La crève - mais qui fait passer un bon moment dans le style good thriller de série B.
Dard prend quelques raccourcis ; il n'écrit pas une thèse... il nous offre de l'action en veux-tu en voilà.
Les personnages sont quasi en permanence en mouvement.
Ils sont à bout de souffle comme aurait dit mon vieux Pierrot.
Comme leur milieu, c'est le milieu... ils jactent souvent le jar.
Le dénouement livre tous ses secrets et donne la solution de l'énigme à ceux qui ne l'auraient pas encore trouvée.
La morale de Dard dans cet ouvrage est que si seul l'État a le monopole de la violence légitime, les salauds se trouvent aussi bien des deux côtés de la barricade.
Vous ne me croyez pas ?
Alors laissez Franck et Hal vous persuader.
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Décidément, deuxième mauvaise pioche en peu de temps, dans les polars de cet auteur, que j'ai beaucoup aimé (je dois posséder près de 130 San Antonio, plus les hors-série). Un roman à l'histoire plutôt invraisemblable, et que Dard n'est pas arrivé, à mes yeux, à nous rendre crédible.
Sans spoiler, deux hommes, un truand et un flic -mais jusqu'à la fin on ne sait pas qui est lequel des deux- qui après leur évasion se retrouvent obligés de vivre ensemble sur un îlot désert!!!!
Des dialogues ennuyeux, bourrés de clichés, bien en dessous de ce à quoi nous a habitué Frédéric Dard, loin de sa verve légendaire, et prononcés par deux "mecs" qui se veulent plus machos que les machos.
Je me console en me disant que j'ai quand même eu la chance de le trouver dans une librairie du village du livre de Montolieu et qu'il viendra compléter ma collection, mais sorti de là...
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Aujourd'hui, chronique de "Les salauds vont en enfer" de Frédéric Dard. Suivront deux autres romans. Les trois ont été sélectionnés pour un volume des chefs-d'oeuvre de la littérature d'action par le Cercle Européen du Livre.
De San-Antonio on ne retrouve ici qu'une esquisse du "Vieux", chef des services secrets. le style est bien plus sobre, l'humour absent. On est bien sur un roman noir à l'ambiance tendue, sèche comme un coup de trique et au suspense prenant. La violence est sous-jacente, crue et surgit par vagues.
Un flic se fait passer pour un truand et se trouve emprisonné avec l'espion qu'il doit faire parler. L'astuce du scénario se trouve dans le fait que l'on ne sait pas qui est le flic et qui est l'espion. Et à travers leurs incarcération, leur évasion et leur cavale, l'auteur nous démontre à quel point la limite entre le flic et le truand est ténue et devient même absente pour le lecteur, qui finit par se demander s'il y a bien un représentant de la loi dans tout cela. Les deux hommes finissent par se lier d'amitié, une amitié certes bestiale mais profonde et c'est l'arrivée dans l'histoire d'un troisième personnage, une femme, qui viendra (évidemment) brouiller les deux hommes et nous surprendre encore une fois, je vous laisse découvrir pourquoi...
Un indispensable pour les amateurs de romans noirs à suspense...

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le règlement, c'est comme la musique : on l'applique avec un bâton !
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Je pleurais sur cette carcasse de salaud parce que je venais de comprendre une grande vérité : un salaud, ça n'existe pas...
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Une tendresse curieusement teintée de haine. Ou plutôt non, il le haissait affectueusement, voilà !
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l’on ne vient pas à bout d’un homme qui a contracté la pénible habitude d’encaisser des coups.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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