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San Antonio tome 4 sur 175
EAN : 9782266239837
256 pages
Pocket (04/07/2013)
3.67/5   66 notes
Résumé :

" Il y a une multitude de choses dont j'ai horreur. Les jeunes filles de plus de quatre-vingt-dix-sept ans, tout d'abord. Le poisson mal cuit, aussi. Puis les liaisons mal à propos ; les ouatères de wagons de seconde classe ; les bitures de Bérurier et les imparfaits du subjonctif de Pinaud. Mais s'il y a une chose qui m'énerve par-dessus tout, qui me file au bord du délirium très mince, c'est qu'on s'asseye sur mon chapeau... surtout au cinéma... surtou... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Décidément, je crie à qui veut l'entendre : j'adore San-Antonio !
Ce 4e opus est dans la parfaite lignée des précédents.
Notre commissaire manque de peu de faire partir quelques marrons dans un cinéma, avant de s'apercevoir que le zigue a manifestement cherché l'altercation, et qu'il le connaît...
Il s'agit d'un petit bras qui est dans une affaire que San-Antonio trouve étrangement grosse pour lui...
Et hop, c'est parti pour une nouvelle aventure/enquête sur fond d'espionnage international.
Encore un récit aussi entraînant qu'un torrent alpin à la fonte des neiges, qui grace aux explications de notre héros pourra être apprécié même par ceux qui auraient "une tomate farcie sous la perruque" comme dirait l'auteur !🍅😆🍅
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Un bouquin très rythmé, l'action commence à quatre de l'aprem et se finit vers minuit. Rebondissement, humour, drague, suspense pour une intrigue digne d'intérêt.
Le professeur Stevens travaille en collaboration avec nos champions de l'atome, sur la conception d'une fusée. Malheureusement la formule que seul Stevens connaissait, a fuité. le vieux à des soupçons sur Héléna Cavarès la secrétaire du professeur : la formule n'a pas quitté le coffre et seul des familiers de Stevens auraient pu s'approprier la formule. le vieux charge San-Antonio de s'occuper d'elle. San-A. pensent trouver une vieille secrétaire toute rabougrie mais il n'en est rien : c'est évidemment un super canon.
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Je me sens bien quand je lis un San Antonio. J'oublie un peu tout, ça me détend, me fait sourire. Même s'il est misogyne, sur de lui, ce personnage nous rassure. Il incarne peut être l'homme idéal, on se met facilement dans sa peau. du coup, on déguste, on se ballade (ici en Austin Mini Abarth), on fait de Bath rencontres et on vit à cent à l'heure.
Le commissaire a repris du service en France, l'ombre de la guerre plane encore et les services secrets sont particulièrement actifs. Ce quatrième épisode se déroule à Paris et ses alentours, Boulogne Billancourt. On y retrouve des habitudes oubliées, le cinéma et son entracte, la dame pipi et le téléphone au sous sol du bar. Il emmène dans ses aventure un collègue "bouboule", certainement les prémices de son futur acolyte Bérurier.
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Basé sur des fuites de renseignements d'état et de secrets scientifiques, bien ficelé et très rythmé, Mes hommages à la donzelle est un roman noir clairement influencé par le harboiled classique et dans lequel on ne retrouve pas encore complètement la touche personnelle de l'auteur. Mais ça va venir.

D'ailleurs, songeant sans doute à s'investir dans la série, ce à quoi l'encourage alors son éditeur, il commence à étoffer son casting puisqu'il y ébauche un personnage secondaire qui a les allures d'un Bérurier en puissance et qu'il nous présente officiellement Achille - même s'il ne porte pas encore de nom. Surtout, la différence par rapport aux épisodes précédents tient dans le fait que celui-ci, le quatrième, publié en 1952, la même année que Les confessions de l'Ange Noir, s'affranchit du contexte historique auquel obéissaient les volumes précédents. Il n'est donc plus question de la guerre ou de l'occupation et on ignore même en quelle année se situe l'action. Dorénavant, chaque roman se déroulera l'année de sa publication et s'adaptera à l'évolution de son époque, sans pour autant que les personnages ne vieillissent. Pratique !

Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Depuis que j'ai découvert le premier tome, je suis sous le charme pour le moment des aventures de San Antonio et l'avantage que j'ai, c'est que puisque je ne les ai jamais lu, chaque nouvelle aventure que je lis dans son ordre chronologique, c'est une véritable découverte pour moi.

Avec ce quatrième ouvrage, j'ai de nouveau pris mon pied. Au bout de trois livres, je commence à connaître la recette et même si le récit comporte de nombreuses facilités, c'est toujours la grande éclate que de me plonger dans cet univers.

Il faut dire aussi que Frédéric Dard à le don de réinventé la langue française. J'ai déjà écrit à travers d'autres avis que le ton me faisait penser à du Audiard mais ça ne serait pas rendre justice à Frédéric Dard et à son immense faculté de jouer avec les mots.

"Mes hommages à la donzelle" à beau avoir été publié en 1952, même si il est d'une époque que je n'ai pas connu, cela reste un texte accessible. C'est populaire mais dans le bon sens du terme et c'est aussi l'une des clés qui font que j'aime ses textes. Je me marre sans me prendre la tête alors que Frédéric Dard a du pour sa part bien se la prendre sa tête pour manipuler ses mots.

C'est fluide, c'est dynamique et si l'on est client, on en a pour notre argent. Il n'y a pas une page où je ne me marre pas prenant même un certain plaisir à relire certaines phrases, certaines répliques, que je trouve tellement jouissive que je regrette de ne pas manipuler le jargon de Frédéric Dard de la même manière.

Quant à l'histoire, je dois bien avouer que j'ai été agréablement surpris. Au-delà des facilités que j'évoque plus haut, j'ai énormément aimé le fait que cette aventure se recentre davantage sur l'enquête policière. On a de l'espionnage en toile de fond mais ce n'est jamais bien lourd (et c'est quelqu'un qui n'est pas spécialement fan d'histoires d'espionnage qui vous le dit !) et surtout, on s'éloigne un peu du décor de la seconde guerre mondiale que l'on pouvait avoir dans les précédents textes dont je n'étais pas très friand).

Alors bien sûr, je m'emballe mais ça reste une aventure de San Antonio. On y va en sachant dans quoi on met les pieds (tout comme on sait ce que l'on va trouver trouver dans un James Bond par exemple dans un autre registre) mais c'est tout ce que je recherche ici. C'est frais et j'apprécie beaucoup également le fait que ça se lise très vite. Il y a bien sûr un petit côté frustrant dans cette rapidité (surtout que cette fois-ci l'intrigue se déroule sur quelques heures à peine) mais bon, j'en suis qu'au quatrième livre et Frédéric Dard en à écrit plus d'une centaine des San Antonio donc j'aurais vite de quoi compenser.

Pour résumer, c'est encore un plaisir très sympathique pour moi que de découvrir San Antonio. J'en suis qu'au quatrième livre donc il est un peu tôt pour crier ma préférence mais c'est vrai qu'à ce jour "Mes hommages à la donzelle" reste quand même celui que je préfère des quatre premiers livres. Question de rythmique et de décors je pense. Quoiqu'il en soit, je ne regrette vraiment pas de me faire l'intégrale dans ma bibliothèque.
Lien : https://lebazardevladdy.blog..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Il y a une multitude de choses dont j'ai horreur. Les jeunes filles de plus de quatre-vingt-dix-sept ans, tout d'abord. Le poisson mal cuit, aussi. Puis les liaisons mal à propos ; les ouatères de wagons de seconde classe ; les bitures de Bérurier et les imparfaits du subjonctif de Pinaud. Mais s'il y a une chose qui m'énerve par-dessus tout, qui me file au bord du délirium très mince, c'est qu'on s'asseye sur mon chapeau... surtout au cinéma... surtout quand on l'a fait exprès..
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— Bonjour, San-Antonio, fait le Vieux en me proposant sa peluche d’aristo, vous vous sentez en bonne condition physique ?
— Et comment ! je lui réponds. Cette enquête sur la Côte m’a pour ainsi dire rénové. Vous avez un boulot intéressant à me confier ?
Il lisse son front somptueux, ce qui met en valeur ses boutons de manchette en jonc véritable.
— J’ai en effet un travail pour vous. Un travail… délicat, mais je ne puis vous dire s’il est intéressant ou non…
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Le type qui pilote la bagnole est un gros mec à tronche de sadique allemand. Chaque fois que nos regards se croisent dans le rétroviseur, je ne peux m’empêcher de penser qu’il ferait une bath carrière à Hollywood, pour remplacer Boris Karloff les jours où ce dernier va chez le dentiste…

— Si je ne suis pas trop indiscret… Où allons-nous ?

Pour la première fois, Schwartz perd de sa courtoisie.

— Vous le verrez bien, fait-il sèchement.
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Vous allez croire que la réflexion est mon sport favori. Y a de ça. J'aime bien mettre un jeton dans mon appareil à déduction lorsque je traverse des temps morts.
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Hum, je vois. C'est le genre de fille qui travaille vingt-quatre sur vingt-quatre et qui se lève la nuit pour passer l'aspirateur, non ?
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Videos de Frédéric Dard (77) Voir plusAjouter une vidéo
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« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements)
« […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard)
« le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996)
« Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire)
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Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/
Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1
Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave
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